2- Estimation des produits
d'exploitation
2-1- Estimation des rendements des cultures
fourragères
L'estimation des produits d'exploitation est faite de
manière différente selon que l'on soit en présence d'une
spéculation fourragère ou de son corollaire non fourrager.
Pour ce qui est des cultures fourragères, nous avons
fait le suivi des parcelles des semis et avons nous-mêmes estimé
les rendements.
Pour le sorgho et le niébé fourrager, deux
coupes ont été réalisées en général,
alors que pour l'arachide une seule coupe a été faite.
Dans tous les cas, le cumul des produits des
différentes coupes opérées est donné par le tableau
15 :
Tableau 15 : Productions des cultures
fourragères
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Production de fanes/paille (Kg/ha)
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Production de graines (Kg/ha)
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CE 145 (Sorgho)
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515
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25
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Fleur 11 (Arachide)
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918
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100
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TN 88-63 (Niébé)
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837
|
25
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2-2- Estimation des rendements des autres cultures
Les autres cultures de l'exploitation n'ont pas fait l'objet
du même suivi que celles fourragères.
Toutefois il a été tenu compte dans l'estimation
de leurs rendements des chiffres fournis par le Plan d'aménagement de la
région de Fatick qui estime en moyenne les rendements des
différentes cultures dans la zone.
Ces chiffres sont valables pour toutes les années sans
calamités (pluies suffisantes et régulières,
températures moyennes, pas de feux, ni d'inondation,...).
Tableau 16 : Rendements des
différentes cultures non fourragères
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Rendements moyens avec MOT kg/ha
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Rendements moyens sans MOT kg/ha
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Arachide
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1200
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900
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Mil
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700
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600
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Niébé
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450
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450
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Maïs
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900
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750
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Sorgho
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800
|
500
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Les différences dans les rendements obtenus au niveau
des cultures non fourragères peuvent s'expliquer à la fois par
l'augmentation de la main d'oeuvre occasionnée par les travailleurs
temporaires. Ceci permet d'exécuter les tâches au niveau du champ
avec une qualité supérieure.
Ensuite, les exploitations qui utilisent la main d'oeuvre
temporaire sont le plus souvent celles qui intensifient leurs productions en
utilisant des engrais et des produits phytosanitaires, plus que celles qui ne
font pas recours à la main d'oeuvre temporaire.
En effet, les propriétaires des terres faisant
recours à la main d'oeuvre temporaire cherchent à maximiser leurs
rendements par les engrais pour pouvoir payer leurs travailleurs temporaires et
rentabiliser les investissements occasionnés.
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