DEUXIEME PARTIE
DE L'UTILISATION DE
L'INTERNET
PAR LA PRESSE BENINOISE
Pour apprécier leur utilisation de l'internet,
nous nous sommes rapprochés des organes de presse par
l'intermédiaire d'une enquête.
CHAPITRE I : ENQUETE AUPRES DES ORGANES DE PRESSE
SUR
L'UTILISATION DE
L'INTERNET
Il s'agira ici de présenter d'une part l'enquête
et d'autre part ses résultats avant de les interpréter.
SECTION 1 : L'ENQUETE ET SES RESULTATS
PARAGRAPHE 1 : PRESENTATION DE L'ENQUETE
A- Les objectifs de l'enquête
Les objectifs de l'enquête peuvent être
présentés au moyen des interrogations suivantes :
- Quels sont réellement les organes de presse qui
utilisent l'internet ?
- Quels sont les services de l'internet qu'ils utilisent et
à quelles fins ?
- Quels sont les organes de presse qui n'utilisent pas
l'internet et pourquoi ?
- Selon ces organes de presse, quelles actions faut-il mener
pour qu'ils utilisent davantage l'internet ?
Autant d'interrogations qui nous ont amené à
élaborer un questionnaire constitué de trois grandes parties
à savoir : identification de l'organe de presse
enquêté, usage de l'internet et souhaits pour une affirmation plus
grande sur l'univers internet des organes de presse béninois.
Deux catégories de questions ont été
utilisées : les questions ouvertes et les questions
fermées.
Après cette élaboration du questionnaire et la
correction qui a suivi son test sur trois organes de presse, nous avons
procédé à son administration sur le terrain.
B- Administration du questionnaire
Compte tenu du temps qui nous était imparti pour la
rédaction de notre étude, nous avons choisi soumettre notre
questionnaire aux organes de presse des deux plus grandes villes du
Bénin à savoir Cotonou et Porto-Novo. A cette contrainte du
temps, s'ajoute le fait que la majeure partie des organes de presse de ce pays
se trouvent concentrés dans le sud et plus précisément
dans ces deux villes. Par ailleurs, ne pouvant pas parcourir tous ces organes,
nous avons préféré, aux organes de presse d'informations
spécialisées, les organes de presse généralistes.
Ainsi, les radios et périodiques à vocation confessionnelle par
exemple n'ont pas été soumis à notre questionnaire. C'est
sur cette base que nous avons défini les organes de presse qui seront
enquêtés.
Au début de l'administration de ce questionnaire, nous
avons opté pour l'enquête par envoi. Il s'agissait pour nous de
déposer auprès de chaque organe de presse notre questionnaire,
qui serait affecté au directeur de publication, pour les organes de
presse écrite et aux directeurs des radios et télévisions.
Cette option n'a pu convenir à nos attentes pour les premiers
questionnaires distribués : soit ces directeurs ne disposaient pas
du temps nécessaire pour y répondre, soit la lourdeur
administrative obligeait notre questionnaire à subir les traitements
d'une lettre administrative. Rares sont les questionnaires auxquels les
directeurs ont répondu dans un délai de vingt quatre heures
(24h). Cette alternative devrait donc être renforcée par
l'enquête directe avec n'importe quel journaliste de la rédaction
pouvant nous fournir les informations dont nous avions besoin. Un rendez-vous
fixait le jour de notre rencontre et le questionnaire était ainsi rempli
par le biais d'un entretien. Il nous revenait de relever les réponses
données par notre interlocuteur.
Sur les 41 questionnaires qui ont été
distribués, nous avons pu obtenir 39 réponses, soit un taux de
réponse de 95,21%.
On peut alors se demander les résultats auxquels cette
enquête a abouti.
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