PREMIERE PARTIE
LA VIE SOCIALE
Chaque pays a son propre peuple avec ses propres
régions, ses diverses tribus et ethnies. La population, l'individu
occupent une place très importante dans la société, car
c'est d'eux que proviennent toutes les sources vitales de la
société. Une société forme un tout, dont les
personnes sont les premiers éléments qui la font
développer. Chacun a ses propres places et rôles afin d'assurer un
bon fonctionnement du système car dans un système tout se tient,
d'où l'importance d'évoquer les personnages qui jouent de grands
rôles dans le déroulement du récit à cause de leurs
spécificités.
Dans cette première partie de notre devoir,
l'étude sera centrée sur les personnages du roman et leurs
attributions afin de savoir comment est constituée, structurée et
hiérarchisée cette tribu camerounaise. Ainsi, dans le premier
chapitre nous parlerons des spécificités des personnages, et dans
le second, des pouvoirs en activités.
I - Les spécificités des personnages
Chez les Camerounais comme chez les Malgaches, le nom n'est
pas seulement un moyen d'appeler ou de dénommer un individu. Ces noms
ont des significations qui agissent sur la personne et forgent leur
personnalité. Chaque nom n'est pas donné n'importe comment par
les parents mais est attribué à partir des caractères que
l'on désire ; et c'est ce qu'a fait l'auteur pour dénommer ses
person nages dans le roman.
Ainsi, dans cette partie de notre devoir, nous allons parler en
premier lieu des hommes, puis des femmes, et enfin des jeunes.
1- Les hommes
Dans cette section, nous allons parler de trois hommes qui jouent
un rôle primordial dans le roman, et qui sont Bikokolo, Niam et l'oncle
Mama. Comme toute société traditionnelle, il y a toujours une
grande personne, en général un homme, qui dirige le groupe tout
entier. C'est cet individu qui tient le rôle de chef ou gouverneur dans
le village et que tout le monde respecte, que ce soit lui en tant que grande
personne, ou ses décisions. Dans le roman, Bikokolo, lui, est le chef du
village natal de Medza. C'est à la fois un vieil
homme au ventre bombé et découvert ; il est
toujours muni d'une chassemouche. C'est le sage du village que l'on consulte
lorsqu'il y a des problèmes, mais aussi patriarche (p. 23) qui remplace
la place de père dans les décisions à prendre quand ce
dernier est absent. Il est le dirigeant et maître de parole dans le
village : tout ce qu'il dit devient indiscutable car sa prise de parole
signifie directement une décision. Il est tellement habile à
manier la langue qu'elle est devenue un outil de persuasion parfaite et
efficace. Par la parole, Bikokolo convainc tout en imposant ses
décisions sans donner le temps aux autres de réagir et de
contester. Pour convaincre quelqu'un, Bikokolo use de la sagesse africaine ;
mais transformé par le progrès il sait marier dans ses paroles le
passé de ses ancêtres et ses propres expériences avec le
présent qui est composé de nouvelles choses apportées par
les colonisateurs comme l'école.
Mongo Béti n'a pas choisi au hasard le mot bikokolo
comme nom du patriarche dans son oeuvre ; ce n'est pas non plus un mot
qu'il avait inventé pour la circonstance car c'est un nom qui existe
vraiment dans la réalité, plus précisément dans les
tribus pahouins au Cameroun. Etymologiquement, bikokolo vient des mots
pahouins, kólo qui signifie parler, et kokólo qui veut dire
géant, monstre et ogre1. Ces caractéristiques
correspondent parfaitement aux caractéristiques du personnage que Mongo
Béti a décrit dans le roman. En effet, Bikokolo est à la
fois un géant dans son village étant donné qu'il est le
patriarche et un monstre de la parole car il sait bien parler et sait manier la
langue pour convaincre et manipuler les autres. Et c'est à partir des
paroles que Bikokolo a pu convaincre Medza de faire une mission à
Kala.
A part le patriarche, nous avons aussi dans Mission
Terminée un individu nommé Niam et qui occupe une grande
place dans le déroulement de l'histoire. Il est un personnage secondaire
dans le roman et il a le plus mauvais caractère parmi tous les
personnages. Toutefois, c'est à partir de la présence de ce
personnage obscène qu'a pu naître l'aventure de Medza à
Kala dont le but est de ramener l'épouse de Niam chez lui. Sans les
mauvais caractères de Niam, sa femme ne l'aurait jamais abandonné
tout seul, donc il n'y aura pas de mission à Kala pour Medza et le roman
serait terminé brièvement.
D'après les éléments contenus dans le
roman, Niam lui, est un garçon de trente-cinq ans qui néglige et
méprise complètement sa femme. C'est un cousin
éloigné de Medza qui est irresponsable et orgueilleux.
Fainéant, têtu, il ne fait rien et ne fait qu'à sa
tête. Et c'est sa femme qui doit s'occuper de tout, que ce soit du foyer
conjugal que des travaux des champs. Il suit rarement les conseils des autres,
même ceux du patriarche Bikokolo qu'il a minimisé ; il peut jouer
la comédie jusqu'à la fin afin d'obtenir ce qu'il veut et pour
faciliter les choses. Par les mauvais comportements que l'auteur a
attribués à ce personnage, Niam n'est plus
considéré dans le village, il est devenu un être
insignifiant aux yeux de tous, même aux yeux de sa femme qu'il a tant
malmenée et qui a décidé par la suite de le quitter pour
un autre homme dans un autre village voisin de Kala. Toutes ces attitudes du
personnage Niam ne sont pas un fruit du pur hasard car le mot niam est
l'anagramme du nom Mani qui nous renvoi à un terme pahouin, man, qui
signifie petit , donc sans importance, insignifiant comme le personnage
Niam2.
Si Niam est un protagoniste ayant un mauvais rôle dans
le roman, sa présence dans le roman est quand même essentielle,
car il est l'élément perturbateur qui a engendré un
problème nécessitant une solution. Et c'est le chemin de
résolution du problème qui sera l'origine du déroulement
de tout le récit dans le roman.
A part Niam, nous avons un dernier personnage à
étudier, un élément clé du roman, « dont
l'hospitalité ne se compare à aucune autre » et qui
sait tirer profit de tous les évènements qui peuvent se
dérouler. Il s'agit de l'oncle Mama. Mama est un paysan de Kala, le
cousin du père de Medza, donc son oncle ; il est le père de
Zambo, le cousin de Medza. Réputé par son hospitalité,
Medza sera hébergé gratuitement chez lui et « seras
choyé comme un prince » durant tout son séjour à
Kala. Toutefois, après les séances de conférence
successives faites par Medza à Kala où il fut toujours
récompensé en nature comme en bétails et en volailles,
nous remarquons une autre face de l'oncle Mama. S'apercevant très
tôt, juste après la première séance, que Medza et
ses
2 NDONGO FAME Jacques, L'esthétique romanesque de
Mongo Béti, Présence Africaine, 386 p.
conférences intéressaient beaucoup les
villageois de Kala, il décida de prendre en main, sans tarder l'affaire
en planifiant lui-même, sans consulter Medza à l'avance,
l'organisation des futures conférences car pour lui, Medza est une
source de richesse à portée de main ; « Fils, [...],
c'est ce soir que nous irons voir cette femme qui t'a invité. Il faut
que nous allions, elle serait désolée autrement... »
(p. 89) déclare l'oncle Mama à Medza pour l'informer du programme
qu'il avait décidé. Et après chaque visite,
c'est-à-dire après chaque séance chez quelqu'un, on
apportait des présents pour Medza chez l'oncle Mama car c'est là
où il habite. C'est surtout à cause du faite que c'est l'oncle
Mama qui est son tuteur et qu'il a tout planifié à l'avance. Peu
à peu, la nouvelle fortune de Medza s'agrandissait de jour en jour qu'il
a fallu construire un véritable enclos pour parquer les bêtes
données en cadeau. Mais se considérant comme étant le
premier investisseur dans cette nouvelle entreprise qui n'apporte que des
bénéfices, l'oncle Mama décide d'avoir sa part en
consultant Medza en disant : « Ainsi, ce troupeau, ta nouvelle
fortune, qu'en feras-tu, neveu ?[...] » (p. 128). Bien entendu,
Medza, ne s'intéressant guère à cette fortune,
lègue le tout à son oncle. Mais voulant être un modeste
affairiste malgré lui, il décida de ne prendre que la
moitié du troupeau en ne choisissant tout de même les bonnes
têtes en disant : « Ben non, voyons, cher petit neveu. C'est
déjà suffisant que tu m'en laisses seulement la moitié.
» (p. 128). Nous constatons à travers tout ce qui a
été dit sur l'oncle Mama qu'il fait une bonne affaire insidieuse
avec l'arrivée de Medza chez lui. Il est à la fois un bon paysan
mais aussi un affairiste. C'est normal car chez les tribus pahouins, le mot
mama signifie affaires3 ; c'est pourquoi Mongo Béti a
associé à ce personnage affairiste qui est l'oncle de Medza le
nom Mama.
Toutefois, sans l'initiative de l'oncle Mama à
organiser ces séances de conférence, Medza n'aurait pas eu la
chance d'évaluer son niveau intellectuel, d'exposer et de mettre en
pratique ses connaissances modernes à un public à la fois
très intéressé et ignorant, mais surtout il n'aura pas eu
l'occasion de connaître les autres et se connaître
lui-même.
2- Les femmes
Dans les tribus pahouins, les femmes ne sont que des
êtres sommaires qui n'ont aucun droit et sont seulement destinées
à la procréation successive, aux durs travaux des champs et
travaux ménagers. Tout de même, les femmes que nous allons
étudier, telles que tante Amou, la femme Niam, Eliza et Edima ont des
significations qu'il ne faut pas négliger dans Mission
Terminée.
D'après les éléments apportés par
la lecture du roman, Amou est la plus jeune tante de Medza. Ce qui la
différencie des autres personnages féminins du roman c'est
qu'elle est la seule à être veuve. Son mari étant mort trop
tôt, elle n'a pas eu la chance d'avoir un enfant ; et trop touchée
par cette mort prématurée, elle n'envisage plus de se remarier
avec un autre. C'est peut-être à cause de ces malheureuses
circonstances que les autres, plus précisément les hommes, la
respectent ; c'est aussi dû à cette exception qu'elle ose
défier les hommes car la mort est un sujet sensible pour tous dans le
monde.
Etre en âge d'enfanter mais ne pouvant pas en avoir
malgré les circonstances, tante Amou est semblable à toutes les
personnes étant dans ce cas. Elle est très attentive aux enfants
et n'agit que pour leur bien. Nous apercevons cela par le service qu'elle a
rendu à Medza (qu'elle considère comme un/son enfant)4
lors de leur rencontre à Vimili où elle amena la valise de Medza
sur la porte-bagage de son vélo afin de lui faciliter le trajet. A part
cela, on retrouve encore l'intervention de tante Amou lors de la
décision prise par le patriarche Bikokolo d'envoyer Medza à Kala
afin de ramener la femme de Niam auprès de lui. Face à cette
décision, elle n'est pas d'accord et réplique aussitôt en
prenant la parole avec une telle violence (ce qui est chose inadmissible pour
les hommes : une femme qui prend la parole) pour s'opposer à la
décision du patriarche qu'elle juge exagérée et ignoble.
Elle attaque aussi Niam, la personne qui est la cause de tout cela. Mais les
interventions de tante Amou ne s'arrête pas seulement là. Vers la
fin du roman quand Medza, ivre, est de retour chez lui afin d'affronter son
terrible père, elle fait savoir, et/ou tente de prévenir ce
dernier que son état, l'attitude qu'il adopte ne sont pas trop
conseillés s'il veut voir son père car ce dernier
est très furieux contre lui. Elle
dit : « C'est drôle comme tu peux avoir
changé, ma petite carpe. Ça c'est drôle, tu n'es plus le
même du tout. [...] tu ne te ressembles plus, on dirait un autre
garçon [...] » (pp. 238-239); Et dans
deux cas sur trois des interventions de tante Amou, elle ne se fait pas
écouter puisque elle, une femme, ne fera jamais le poids face aux hommes
même si elle a un peu ce privilège de contrer les hommes et que
les autres femmes n'en ont pas. Tout cela pour dire qu'à partir des
agissements de tante Amou, on peut affirmer que dans ce roman elle occupe une
fonction de régulateur car toujours, elle essaie de régler les
problèmes liés aux enfants, surtout Medza, à sa
façon. Elle agit par amour pour Medza d'où son nom, Amou, qui est
tiré du mot amour dont on a supprimé la lettre [r].
Si tante Amou, elle, essaie de régulariser tout, par
contre le deuxième personnage féminin que nous allons
étudier est la source même de tous ces problèmes. Il s'agit
de la femme Niam.
La première remarque que nous voyons sur ce personnage
est que l'auteur ne lui a pas attribué de nom. C'est pour dire, soit
elle est une femme mariée donc appartient à son mari,
c'est-à-dire qu'elle est la propriété de cet homme, qui
n'est rien d'autre que Niam, soit qu'elle ne mérite pas d'avoir un nom,
car elle a commis une faute grave et inacceptable, la polyandrie, envers la
société. Mais dans cette partie du devoir, nous n'allons pas voir
ce personnage sous cet angle car nous allons l'analyser autrement.
La femme Niam est en premier lieu l'objet de mission de Medza.
Sans ces incidents, c'est-à-dire l'abandon de sa maison conjugale et sa
fuite vers un autre homme à Kala, l'aventure de Medza à Kala
n'aurait jamais eu lieu. Elle a donc une fonction de générateur
dans le roman ; c'est elle qui a changé le cours de l'histoire d'une
société traditionnelle qui vivait tranquillement pour y mettre le
désordre. Grâce à elle, le récit a pu continuer et
Medza a pu connaître ses propres racines à Kala. Elle est donc
à la fois générateur de problème et
générateur de reculturation5 du héros dans
Mission Terminée.
4 Sur le fait d'appeler Medza fiston et « ma petite carpe
». Voir pp.19 20
5 C'est le retour vers une culture originelle
A part cela, la femme Niam est le symbole de la révolte
des femmes face à l'inégalité des droits entre la femme et
l'homme dans la société traditionnelle. Dans le roman, la femme
Niam se révolte surtout contre le statut traditionnel de la femme qui
n'a plus droit à aucune liberté dès le mariage
accordé et doit servir et accepter tous les désirs et ordres de
son mari. Après le mariage donc, la femme devient en quelque sorte
l'esclave de l'homme, et fait ce qu'il veut car elle lui appartient. Son mari
peut même chercher une autre femme car le mariage traditionnel
camerounais accepte la polygamie (non pas la polyandrie). Pour nous, son acte
sera qualifié de revendication des droits, mais aussi de vengeance car
elle réclame l'égalité des droits tout en se vengeant des
maux que son mari lui a fait subir. Et c'est à partir de tout cela qu'on
peut dire qu'elle est l'élément perturbateur de l'histoire. La
femme Niam est alors le symbole de la révolte féminine et
représente toutes les femmes paysannes subissant cette
inégalité de droit. Le troisième personnage que nous
allons étudier est par contre la représentante des femmes
modernes, c'est-à-dire les femmes de la ville. Il s'agit d'Eliza.
Eliza est une fille venant de la ville et qui est de retour
à Kala. Elle n'est pas paysanne comme toutes les femmes du village ;
elle et se distingue par sa beauté. De ce fait, tous les jeunes
garçons la désirent mais en vain. Elle a posé son
dévolu sur Medza; mais elle est trop dominante tant sur le plan
psychologique que sur le plan physique. Par conséquent, la
timidité prendra le dessus pour notre héros puisqu'il ne se sent
pas à la hauteur. Contraire aux paysannes, la personne qu'incarne Eliza
nous donne un ref let de ce qu'est une femme de la ville ou plus
précisément ce qu'est devenue une paysanne après son
passage en ville. Si les autres, c'est-à-dire les paysannes encore
rattachées à la tradition, sont qualifiées par l'auteur de
filles pures qui « attendent sans savoir exactement quoi »,
étant donné qu'elles n'ont pas été souillées
par les éléments de la modernité, donc encore pures,
Eliza, elle, est
parmi « les filles qui savent ce qu'elles veulent et
qui se souviennent de ce
qu'elles ont connu ». Effectivement, on ne
voyait plus en elle les traits caractéristiques qui font d'elle une
fille de la forêt telles que l'innocence et la soumission puisqu'elle a
été déjà en contact avec la ville, facteur de
changement, qu'elle est devenue arrogante et hautaine envers
ses proches. Même enviée de tous les jeunes garçons de Kala
par sa beauté, Eliza restera pour eux une fille inaccessible, car si ses
apparences extérieures les attire, l'intérieur,
c'est-à-dire sa mentalité, les feront fuir car même Medza,
le meilleur parmi eux et un gars de la ville par-dessus tout, a
déclaré forfait. Toutefois, la présence d'Eliza dans le
roman nous a permis d'avoir un avant goût de ce que peut bien être
une fille africaine contaminée par les expériences vécues
en ville et de faire la comparaison avec celles qui ne sont jamais sorties de
la tradition et de la forêt.
Si telle est la description d'Eliza, la dernière femme
que nous allons voir dans cette partie sera Edima, tout l'opposée
d'Eliza.
Edima est une jeune fillette âgée d'une quinzaine
d'années. Belle comme Eliza, « son corps était un vrai
chef-d'oeuvre de la nature », mais ce qui les différencie
c'est qu'elle est une petite paysanne qui n'a jamais été en
contact avec la ville et qui souhaite quand même y aller. Nombreuses sont
les fillettes du même âge qu'Edima mais elle est unique car c'est
la fille du chef de village de Kala. Elle est aussi la seule avec qui Medza
s'est vraiment sentie à l'aise. Elle incarne les femmes traditionnelles,
c'est-à-dire celles qui sont restées dans la brousse. Si on
analyse son parcours dans le roman, on peut dire qu'elle est en train de suivre
le même destin que les mères de famille. Bien qu'elle et Medza
sont unis par l'amour, elle est tout de même « offerte »
très jeune à Medza. Comme toutes les femmes, elle aussi n'a pas
eu droit à demander son avis si elle voulait épouser Medza ;
même leur mariage était inattendu et très brusque que tout
le monde était surpris de l'évènement (pp.210-211). Il n'y
avait même pas eu besoin de payer la dot pour que Medza devienne son
époux puisqu'elle fut offerte gratuitement par son père. Le geste
du père est tout de même justifié car pour lui, sa petite
fille est « la meilleure de la nichée » (p.215). En
plus, son union avec Medza va lui apporter beaucoup de profit ; et sur ce
sujet, Zambo déclare « quil est certain d'avoir
désormais quelqu'un à la ville pour l'aider plus efficacement
dans ses sales combines. Et quelqu'un d'instruit, s'il te plaît.
» (p.215). C'est donc une merveille pour la famille car elle va
rapporter gros dans les affaires, et pour Medza, Edima est aussi une merveille
qu'il n'oubliera
jamais de sa vie puisqu'il déclare lui-même
qu'elle est son premier et peut-être son seul amour. Tellement la
présence d'Edima a marqué la vie de Medza que tout
l'épilogue du roman a été consacré à elle.
Ce n'est donc pas par hasard que ce personnage est important aux yeux de tous
puisque Edima est un patronyme qui signifie merveille et est le symbole de
l'amour et de la pureté.
Si tel est la partie concernant les femmes, que se passe t-il
donc au niveau des jeunes ?
|