Les investisseurs institutionnels
Ce sont des investisseurs importants, surnommés
familièrement « zinzin », ayant des besoins
réguliers d'investissement. Parmi eux, on peut citer les maisons de
« securities » japonaises, les « trust
funds » anglo-saxons, les grandes compagnies d'assurance en France,
les organismes de placement collectif en valeur mobilière (OPCVM) que
sont les sociétés d'investissement à capital variable
(SICAV) et les caisses de retraits.
Ils contribuent tous, à leur échelle et dans les
limites que leur imposent les réglementations locales, à la
mondialisation et à la globalisation des marchés. Ils
poursuivent, en général, simultanément deux objectifs,
à savoir la maximisation du rendement et la minimisation du risque.
Les entreprises
Exerçant une activité d'importation et
d'exportation ou de négoce libellée en devises, elles
n'interviennent sur le marché des changes que par l'intermédiaire
des banques pour des raisons réglementaires ou pratiques bien qu'elles
aient une vocation naturelle de faire une transaction. Si cela peut être
perçu comme un inconvénient, on conviendrait que l'importance
des transactions ou la nécessité d'utiliser des conseils des
avertis en permanence sur le marché dévient un besoin voire une
nécessité inhérente à la bienveillance et à
la sécurisation de l'opération en leur faveur.
Mais les banques sont-elles les intermédiaires
indiquées sachant que leur but est de réaliser des profits.
En risque de hausse ou de baisse de devises, respectivement
l'importateur et l'exportateur adopte une attitude prudente de couverture pour
couvrir systématiquement son risque de change mais se prive
automatiquement de tirer profit d'une évolution de la devise qui lui est
favorable à savoir une dépréciation ou une
appréciation.
Les courtiers ou « brokers »
Ils ne sont en principe que des intermédiaires dont le
rôle consiste à mettre en rapport deux (2) contreparties dont
l'une se porte vendeuse et l'autre acheteuse. Ils sont
rémunérés au courtage (commission fixe) calculé sur
le volume de transactions. Reliés aux banques par les
téléphones et les nouvelles techniques de communication, ils
centralisent les informations en provenance des différents participants
et les répercutent aux autres. Leur efficacité se calcule par
leur rapidité et leur fiabilité qui sont très importantes
pour ce métier.
Les détenteurs des capitaux
Ce sont les multinationales, les caisses de retraits, les
compagnies d'assurance qui cherchent à rentabiliser leurs avis de
trésorerie dans les placements de devises.
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