Le service de Ressources Humaines et
Administratives
II gère le personnel, l'aspect gestion des ressources
humaines: planification des besoins, descriptions des pertes et profits, la
gestion des matériels de bureau traitement des salaires et la gestion
des carrières des dossiers de formation du personnel, et les affaires
sociales. II gère aussi le stock de fournitures de bureau, planifie les
congés annuels des agents et régit les factures des frais
médicaux des agents.
Le service des opérations locales
II favorise aux usagers leurs opérations d'encaissement
et de décaissement. II s'occupe aussi de l'ouverture des comptes
courants commerciaux et particuliers, ainsi que le mouvement et les soldes des
découverts de la journée. Il s'occupe de la délivrance des
chèques certifies, chèques de guichet, les livrets des
chéquiers etc.
Ces services sont dirigés par un chef de service; sous
ses ordres se trouvent les caissiers, trieuses, agents de saisies, agent de
compensation et les agents de comptoir.
Le service Informatique
C'est un maillon qui permet à l'institution de
maîtrise au jour le jour la situation des comptes. II est chargé
des études et de la conception des programmes, de la maintenance du
logiciel, de l'exploitation du système et de l'assistance des
utilisateurs sur les applications développées à l'exemple
de logiciel Delta que la Banque possède pour le moment.
3
Chapitre
Traitement des opérations
de change à la BCC
Les entreprises sont confrontées au risque de change
dés qu'elles effectuent soit des opérations commerciales avec
l'étranger, importation exportation, soit des opérations
financières telles que des transferts de fonds.
Dans certains pays, les opérateurs importateurs ou
exportateurs sont soumis à des réglementations des changes plus
ou moins contraignants qui peuvent limiter les possibilités de choix de
devises dans les contrats commerciaux.
En effet, la notion de risque comporte deux aspects, l'un
positif et l'autre négatif. Le risque positif ou « upside
risk » représente pour une entreprise le risque de voir ses
résultats s'accroitre. Le risque négatif ou « downside
risk » est par contre le risque de voir les résultats de
l'entreprise tirés vers le bas. C'est ce dernier qui inquiète le
plus les responsables d'entreprises qui doivent gérer pour en
éviter les conséquences désastreuses.
Au Tchad, certaines entreprises effectuent des transactions
commerciales et financières sans se soucier des risques de changes dont
elles encourent. Or, pour une organisation, ne pas gérer son risque,
c'est non seulement manquer d'un outil puissant d'aide à la
décision, mais également hypothéquer la qualité de
ses résultats et mettre en péril sa solvabilité et sa
pérennité. Cette question est d'autant plus délicate qu'il
existe une multitude de risques qui peuvent se présenter sous diverses
formes. Ils sont en interrelation, les uns pouvant entrainer les autres.
La Banque Commerciale du Chari a mis en oeuvre en son sein un
instrument de couverture pour les entreprises tchadiennes conscientes des
dangers qu'apportent les risques de change.
La couverture à terme fixe est le seul instrument des
couvertures pratiqué par la BCC pour répondre aux besoins de sa
clientèle.
Et la Direction Etrangère de la Banque est le service
habilité à effectuer les opérations relatives aux changes.
En simple, la réglementation des changes est l'ensemble
des dispositions légales régissant les relations
financières entre un pays et le reste du monde. En effet, dans le cadre
de leurs échanges commerciaux (exportations, importations..) ou
financiers (transferts de capitaux...), les nations ont recours à
certains procédés monétaires dits
« opérations de changes » leurs permettant d'honorer
(de jouir) des engagements pris (reçus) dans des monnaies qui ne sont
pas les leurs. A ce titre, un certain nombre de codes sont
élaborés par les institutions financières et
économiques nationales pour encadrer ces activités.
Cette codification prend l'appellation de contrôle ou
réglementation des changes et représente l'instrument principal
de travail des banques et autres institutions financières dans le cadre
des paiements internationaux.
I. Les opérations de change à la Direction
Etrangère de la BCC
1- Présentation
générale
A l'occasion du règlement des transactions
effectuées entre partenaires commerciaux et financiers internationaux,
il est de coutume de mettre en oeuvre un certain nombre de diligences visant
à convertir une monnaie en une autre ; par exemple, un importateur
tchadien qui doit régler une facture établie par un vendeur
américain devra se procurer des dollars par l'intermédiaire de sa
banque avant d'envisager le paiement de la somme due. Cette contrainte donnera
naissance à une opération en vertu de laquelle, la BCC
achètera la devise considérée auprès d'une autre
banque et à un certain prix (cours) en lui cédant la contre
valeur dans sa monnaie locale du montant fixé. Cette technique en
apparence complexe est appelée « opération de
change » et est pratiquée par la plupart des grandes
banques internationales, par l'intermédiaire de leurs cambistes. En général, l'activité de change est
concentrée sur quatre devises « principales »
traitées contre le dollar américain : EUR, le JPY, la GBP et
le CHF et ce dans un environnement parfaitement structuré, permettant
aux acteurs d'interagir de façon efficace et d'aboutir à la bonne
fin des opérations : c'est le marché des changes.
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