5.4. La transformation du riz paddy
Le riz paddy n'est consommable que s'il est
débarrassé de ses glumes et glumelles. L'opération qui
consiste à débarrasser le riz de ses glumes et glumelles
s'appelle le décorticage. Mais la transformation du riz paddy ne se
limite pas à cette opération. Avant son passage dans le
décortiqueur (mortier, moulin ou rizerie), le riz peut subir
l'étuvage. Dans la commune de Glazoué, cette opération est
nécessaire et indispensable avant le décorticage pour obtenir un
riz de bonne qualité.
L'activité de transformation du riz constitue une phase
primordiale dans la production du riz consommable : elle permet de
présenter un produit consommable au public, crée une valeur
ajoutée au riz paddy et augmente ainsi la valeur de la production
nationale. Dans la commune de Glazoué, deux types d'agents/acteurs
opèrent dans ce secteur : les transformateurs et les meuniers.
Le métier de transformateur est exercé par les
femmes tandis que celui du meunier est exercé par les hommes. Les
transformatrices sont responsables de l'étuvage du riz et utilisent les
services des meuniers pour le décorticage de leur riz. Il n'existe donc
pas de meunier privé qui achète, transforme le paddy pour le
vendre aux commerçants de riz décortiqué.
5.4.1. L'étuvage du riz paddy
L'étuvage est une opération couramment
réalisée par les populations de la commune de Glazoué,
uniquement des femmes. La technique traditionnelle d'étuvage aurait
été introduite au Bénin par les maliennes depuis plusieurs
décennies (Houndékon, 1996). Selon nos enquêtes,
l'étuvage traditionnel aurait été introduit dans la
commune de Glazoué par les femmes des migrants venus du Nord du pays.
L'opération consiste à ré-humidifier, surchauffer et
sécher les grains paddy avant leur décorticage et polissage. Les
deux éléments qui interviennent dans le processus
d'étuvage sont l'eau et la chaleur. Après un trempage suivi de
chauffage à la vapeur, il faut sécher le riz avant de le
décortiquer et de le stocker. Selon Gariboldi (1986) le but de
l'étuvage est de produire des modifications physiques, chimiques et
organoleptiques avantageuses des points de vue économique, nutritionnel
et pratique. Cependant, il faut noter qu'un mauvais étuvage, dû
à l'inexpérience ou à toute autre raison, peut non
seulement faire disparaître ces avantages, mais aussi réduire la
valeur
alimentaire du riz. Si on laisse fermenter le paddy pendant ou
après le trempage, et s'il n'est pas convenablement séché
et usiné, son goût, son odeur et sa couleur le rendront impropre
à la consommation (FAO, 1997)
Les principales modifications chimiques produites par
l'étuvage sur le riz sont selon Gariboldi (op.cit) :
- la dissolution et la diffusion des substances hydrosolubles
(vitamines et sels minéraux) dans tous les grains, ce qui modifie leur
répartition entre les différentes parties de celui-ci ; - la
dissolution des globules lipoïdes de l'albumen ;
- l'amidon gélatinisé se présente comme une
masse compacte et homogène ;
- les lipides sont séparés et s'enfoncent dans la
masse compacte d'amidon gélatinisé ; ils sont donc moins sujets
à l'extraction et
- les substances liposolubles du germe et de la couche
extérieure de l'albumen sont dissoutes et diffusées dans le
grain.
Les modifications physiques sont :
- le séchage ramène la teneur en eau du grain au
niveau optimal pour l'usinage ;
- tous les processus biologiques latents ou actifs (germination,
prolifération des spores de champignon, développement d'insectes
à différents stades) sont définitivement stoppés ;
- le rendement à l'usinage est meilleur et la qualité est
améliorée parce qu'il y a moins de grains brisés ;
- le riz étuvé, usiné ou non se conserve
mieux et plus longtemps, car la germination n'est plus possible et la texture
compacte de l'albumen lui permet de résister aux attaques des insectes
et de ne pas absorber l'humidité du milieu ambiant et
- le riz cuit se conserve plus longtemps et ranci moins.
Quant aux modifications organoleptiques, les plus importantes
sont :
- le riz étuvé cuit est plus digeste, du fait de sa
texture et de sa consistance ferme et - après cuisson, les grains sont
plus fermes et ont moins tendance à coller.
Les populations de la commune de Glazoué
préfèrent le riz étuvé avant décorticage
pour ses avantages sur le plan organoleptique et culinaire.
5.4.1.1. Dispositif et méthode traditionnelle
d'étuvage
> Présentation et évolution de la
méthode traditionnelle d'étuvage
On distingue plusieurs méthodes traditionnelles
d'étuvage du riz paddy. Mais toutes les méthodes utilisent un
même dispositif composé de marmite en fonte d'aluminium. La
plus
ancienne consiste à tremper le paddy dans l'eau froide
pendant 12 heures environ ; ensuite à l'égoutter puis à le
pré-cuire en petite quantité dans une marmite. Après cette
pré-cuisson, le paddy est étalé au soleil pour le
séchage sur un tapis ou une bâche. A la fin du séchage le
paddy peut être décortiqué ou stocké. L'un des plus
grands inconvénients de cette méthode est le développement
de moisissures sur le riz (Houssou, 2002). Aussi, le riz présente-t-il
souvent une couleur terne et une odeur forte après décorticage.
Dès lors, pour remédier à ce problème, les
transformatrices ont commencé à utiliser de l'eau chaude pour le
trempage, toujours avec la même durée. Cependant, la
qualité du produit final reste inadaptée au goût des
consommateurs (Houssou, 2002). Cette mauvaise qualité est souvent due,
d'une part au mauvais triage et lavage du paddy afin de le débarrasser
complètement du sable et autres déchets et, d'autre part, d'une
pré-cuisson inadéquate (mauvaise estimation de la quantité
d'eau de cuisson), qui fait que le riz au fond de la marmite cuit plus qu'il ne
faut ou se carbonise. La figure 5 montre le diagramme technologique pour
l'étuvage traditionnel du riz paddy.
Figure 5: Diagramme technologique pour l'étuvage
traditionnel du riz paddy Source : Houssou, 2002
> Evolution du dispositif traditionnel d
'étuvage
Face aux nombreux problèmes de qualité du riz
obtenu avec le dispositif traditionnel, les transformatrices ne sont pas
restées « les mains croisées ». Biens des solutions
endogènes ont été trouvées et essayées par
les femmes transformatrices. Les premières tentatives
d'amélioration du dispositif ont consisté à poser
horizontalement dans la marmite du bois sur lequel on met des sacs de jute. Le
paddy est alors versé sur les sacs dans la marmite pour
l'étuvage. La méthode d'étuvage reste le même.
L'idée est de séparer le paddy de l'eau de cuisson pour avoir une
cuisson complètement à la vapeur. Mais l'inconvénient que
les femmes trouvent à ce dispositif est que l'eau submerge le paddy en
bas de la marmite sur le sac lors de la cuisson ; ce qui produit les
mêmes effets que dans le cas du dispositif
traditionnel usuel. De plus, ce procédé
réduit la capacité de la marmite et ne permet pas d'étuver
de grandes quantités de paddy. Touj ours dans le but de séparer
le paddy de l'eau lors de l'étuvage, l'alternative que les
transformatrices ont trouvé était de remplacer les sacs de juste
par un plateau. Cette nouvelle méthode a été aussi sans
succès. Les transformatrices n'ont jamais réussies à
pouvoir réaliser la cuisson complètement à la vapeur comme
elles auraient souhaités.
> Contraintes liées à l 'étuvage
traditionnel
En dehors de la mauvaise qualité du riz que donne
l'étuvage traditionnel, il existe d'autres contraintes qui limitent les
transformatrices dans l'exercice de leur activité. Il s'agit
prioritairement de la pénibilité du travail et sa lenteur, du
manque d'aire de séchage et de matériel de transformation et le
séchage difficile. Selon les transformatrices, les effets de la
pénibilité du travail sont les maladies (souvent due à la
chaleur du feu), les accidents (les plaies dans les mains) et la faible
capacité de transformation et par conséquent un faible revenu. La
cause de cette contrainte en est le manque de moyen financier qui oblige les
femmes à utiliser des équipements rudimentaires augmentant ainsi
les frais de transformation.
5.4.1.2. Dispositif et méthode
améliorée d'étuvage
Afin d'améliorer la technique d'étuvage, pour
obtenir un riz de meilleure qualité après décorticage, la
recherche (INRAB-PTAA) a mis au point et introduit en milieu rural un nouveau
dispositif d'étuvage. Ce nouveau dispositif vise à
améliorer de façon quantitative et qualitative le rendement du
riz produit localement tout en maintenant ses qualités organoleptiques
et sa valeur marchande. Le principe de fonctionnement de ce dispositif est la
cuisson à la vapeur.
> Bref aperçu sur l 'historique du dispositif
amélioré d 'étuvage
La mise au point du dispositif amélioré
d'étuvage du riz s'est faite en trois temps. On a d'abord cherché
à réaliser, avec des fûts, un dispositif permettant de
pré-cuire le riz à la vapeur et non plus à l'eau. Ce
dispositif est composé de la superposition de deux demi fûts
métalliques (fûts de récupération). Le demi
fût supérieur est percé de petits trous à sa base
(voir photo 1). Le paddy à étuver, après trempage, est
versé dans le demi-fût supérieur, puis est couvert par des
sacs de raphia tandis que le demi-fût inférieur contient de l'eau,
qui, une fois portée à ébullition, génère de
la vapeur qui traverse les perforations du demi fût supérieur
pour cuire son contenu. L'un des grands avantages de ce mode
d'étuvage est que la vapeur est propre, stérile, inodore et
insipide (FAO, 1997).
Photo 1: dispositif composé de deux démis
fûts
Ce nouveau dispositif a été introduit au niveau
d'une quinzaine de groupements de femmes transformatrices de riz paddy. Ces
groupements avaient pour rôle d'utiliser le dispositif et de donner leur
appréciation par rapport à la méthode traditionnelle. Le
tableau 9 présente quelques indices de comparaison de ce nouveau
dispositif avec la méthode ancienne. Les résultats obtenus ont
été très bons en terme de qualité du produit obtenu
: riz cargo blanc, sans grains brûlés, etc.
Tableau 9: Comparaison des deux dispositifs
d'étuvage du riz
Indices Dispositif traditionnel (marmite) Nouveau dispositif
(demi fûts)
Quantité de riz paddy 24 kg (variété
Gambiaka) 24 kg (variété Gambiaka)
Teneur en eau du riz avant étuvage 6,1 #177; 0,36 % 6,1
#177; 0,36 %
Durée d'étuvage/pré-cuisson 15 min 20 min
Consommation en bois 5,5 kg 7,3 kg
Durée de séchage au soleil 2 heures 1 heure 30
minutes
Durée de séchage à l'ombre (case) 16 heures
16 heures
Poids du riz après séchage 24,3kg 24 kg
Teneur en eau du riz après séchage 7,3 #177; 0,4 %
6,9 #177; 0,2 %
Nombre d'opérations du processus 6 5
Présence de grains carbonisés Oui Non
Longueur : 7,26 #177; 0,05mm Longueur : 7,35 #177; 0,04mm
Dimension des grains après décorticage Grd
diamètre : 2,24 #177; 0,14mm Grd diamètre : 2,15 #177; 0,17mm
Ptt diamètre : 1,76 #177; 0,05mm Ptt diamètre :
1,76 #177; 0,05mm
Taux de brisure 14,5 % 1,8 %
Rendement ([poids riz cago/ poids 52% 54 % paddy]*100)
Source : Houssou, 2002
Les avantages et inconvénients des deux dispositifs ont
aussi été évalués. Les résultats de cette
évaluation sont résumés dans le tableau 10. Ces
résultats montrent que bien que le nouveau dispositif permette d'avoir
du riz de très bonne qualité, il possède aussi des
inconvénients. Selon Houssou (2002), l'inconvénient majeur de ce
nouveau dispositif est que la durée d'utilisation (ou durée de
vie) reste limité et estimée à environ 1 an pour un
investissement initial de 20.000 Fcfa en moyenne, alors que le dispositif
traditionnel (marmite) qui coûte environ le même prix peut
être utilisé pendant au moins 10 ans sans être
attaqué par la rouille.
Tableau 10: Avantages et inconvénients des deux
dispositifs du riz paddy.
Dispositifs
|
Avantages
|
Inconvénients
|
|
- séchage rapide du riz étuvé
|
|
|
- séchage possible uniquement à
|
- faible résistance à la rouille
|
|
l'ombre
|
- fuite de vapeur au cours de son utilisation
|
Nouveau
|
- rapide et économique pour
|
- moins économique en bois pour l'étuvage de
|
dispositif à
|
l'étuvage consécutif de
|
faibles quantités
|
vapeur
|
plusieurs lots de riz paddy
|
- moins résistant à la corrosion
|
|
- meilleure qualité de riz (pas de grains
carbonisés et faible taux de brisure)
|
- usage unique (seulement pour étuver)
|
|
|
- nécessite forcement du soleil pour un bon
|
|
- rapide
|
séchage
|
Dispositif traditionne l
|
- relativement faible
consommation de bois pour de petites quantités de paddy -
forte résistance à la rouille
|
- moins rapide pour l'étuvage de grande quantité
- présence de gains carbonisés dans le riz
décortiqué
|
|
- usage multiple (utilisé également
|
- Moins rapide et moins économique en bois
|
|
pour la cuisson d'autres
|
pour l'étuvage de grandes quantités de riz
|
|
produits)
|
paddy.
|
Source : Houssou, 2002
A l'issue de cette évaluation, des améliorations
possibles du dispositif (démi-fût) ont été
identifiées tenant compte des critiques formulées par les
utilisatrices :
- utilisation de tôle galvanisée pour la partie
supérieure devant contenir du riz à étuver, et marmite en
fonte d'aluminium pour la partie inférieure, qui contient de l'eau, pour
éviter la corrosion ;
- utilisation de modèles standard tenant compte de la
taille des grains de paddy pour les perforations ;
- mise au point de modèles permettant d'étuver
aussi bien de grandes quantités de riz que de petites ;
- élaboration de fiches techniques pour l'utilisation et
l'entretien de ce dispositif.
A partir de là, une nouvelle version du dispositif
d'étuvage à la vapeur a été réalisée.
Elle est composée d'une marmite en fonte d'aluminium et d'un bac
d'étuvage qui est un récipient en forme de seau dont le fond et
le quart inférieur du pourtour sont perforés (voir photo 2). Pour
l'étuvage, le paddy est versé dans ce bac, qui est posé
sur la marmite qui contient de l'eau portée à ébullition
afin de générer la vapeur qui traverse les perforations du bac
pour pré-cuire le paddy. Des artisans locaux ont été
sélectionnés dans toutes les localités et formés
à la duplication de ce dispositif.
Une seconde mission d'évaluation a été
organisée en 2005 et a permis de porter des améliorations sur le
bac d'étuvage. Ces améliorations ont consisté à la
réalisation d'une bague au pourtour du bac au niveau de la jonction de
ce dernier avec la marmite afin d'éviter qu'il ne tombe dans l'eau
contenue dans la marmite et éviter le problème de fuite de gaz
souvent évoqué par les utilisatrices. Cette mission
d'évaluation a été effectuée par le PTAA en
collaboration avec ADRAO et Sassakawa Global 2002 et a permis la mise au point
du dernier modèle (voir photo 3) et la formation des artisans locaux
à sa duplication. C'est ce dernier modèle qui est actuellement en
cours de vulgarisation.
Photo 2: Dispositif composé de marmite
et
d'un bac d'étuvage (modèle
intermédiaire) Photo 3 : Dispositif composé de marmite
et
d'un bac d'étuvage (modèle
amélioré)
Photo 3: Dispositif composé de marmite et d'un bac
d'étuvage (modèle amélioré)
> Présentation de la méthode
améliorée d'étuvage
Pour étuver le riz avec le dispositif
amélioré d'étuvage, les opérations suivantes sont
effectuées :
a). Le lavage : le paddy est lavé proprement dans
une bassine contenant un grande quantité d'eau (03 litres d'eau pour 01
kg). Ce lavage permet de débarrasser le paddy des déchets
(grains de sable, herbes etc.) et des grains non mûrs.
Ces grains non mûrs qui surnagent lors du lavage sont collectés
à l'aide d'un petit panier, pendant que le sable qui se dépose au
fond de la bassine est jeté après avoir
récupéré minutieusement le paddy lavé.
b). Egouttage : le paddy bien lavé et propre
est versé dans un panier pour faire égoutter l'eau.
c). Trempage à l 'eau chaude : le paddy
après égouttage, est versé dans une marmite en fonte
d'aluminium contenant de l'eau propre. Cette eau doit légèrement
surnager le produit. L'ensemble est mis au feu et chauffer jusqu'à
l'élévation de la température à 80°c environ.
Cette température coïncide avec le moment où si
l'opératrice met son doigt dans l'eau de cuisson, celle-ci la
brûle. Ceci marque la fin du chauffage. Cette opération unitaire
au cours de laquelle le paddy est de temps en temps remué avec une
palette dure généralement 20 à 40 minutes pour 24kg de
paddy. Après ce chauffage, le paddy est enlevé du feu, puis
laissé au repos pour refroidissement pendant toute la nuit soit environ
10 à12 heures de repos.
d). Egouttage : le lendemain, le paddy est
enlevé de l'eau de cuisson. Celui-ci est lavé à l'eau
propre et égoutté à l'aide d'un panier.
e). Traitement à la vapeur : le paddy
égoutté est versé dans le bac d'étuvage
préalablement inséré dans une marmite contenant de l'eau
propre (environ 10 litres). L'eau contenue dans cette marmite ne doit pas
toucher le fond du bac pour éviter que le produit soit mouillé.
Le 2/3 du bac est enfoncé dans la marmite. L'eau est portée
à ébullition. La vapeur générée passe
à travers les perforations du bac pour pré cuir le paddy. La fin
de cette opération est marquée par l'observation de
l'éclatement des balles de quelques grains de paddy ou par la production
d'un son lourd en tapant sur les grains avec la paume de la main. La
durée de cette opération unitaire est d'environ 13 minutes pour
24 kg de paddy.
f).Le séchage : le paddy traité
à la vapeur est d'abord séché au soleil pendant environ 1
heure 30 minutes puis ramassé et séché à l'ombre
pour le reste de la durée du séchage qui peut durer environ 16
heures avant d'être décortiqué. Pour ces deux
séchages, le paddy doit être correctement étalé sur
des bâches ou sur des aires de séchage. Le séchage au
soleil puis à l'ombre ramène la teneur en eau du paddy à
environ 21% et 10% respectivement.
Selon les transformatrices, la fin du séchage à
l'ombre est marquée par l'enlèvement facile des balles par
frottement du paddy dans la paume des deux mains ; ce qui détermine la
fin de tout le processus d'étuvage du riz paddy qui peut être
dès lors décortiqué ou stocké.
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