Chapitre
2
Les
constantes des discours d'ouverture
en France
et au Québec
1. Un
discours marqué par une contrainte discursive liée à
l'institution.
Notre propos va consister
à faire émerger « les mots de la
gouvernance » communs aux deux discours. Il va s'agir de relever les
termes clés auxquels les Premiers ministres français et
québécois ont principalement recours. Nous débuterons par
l'ensemble des vocables que nous lions à l'institution.
Le traitement
lexicométrique de notre objet d'étude met à jour le poids
institutionnel attribué à ces discours. L'ouverture de chaque
session offre des conditions d'énonciation identiques pour tous les
locuteurs, qui sont ainsi soumis aux mêmes contraintes. Il existe des
exigences quant à la forme, mais aussi des attentes quant au
contenu.
On notera tout d'abord la
prédominance de vocables concernant l'acte du discours en
lui-même. Les nombreux substantifs monsieur,
président, discours soulignent l'aspect protocolaire de l'acte
discursif ; les discours débutent en effet en s'adressant à
« Madame la lieutenant-gouverneur, Monsieur le Président de
l'Assemblée nationale, Messieurs le chef de l'opposition officielle,
Mesdames et Messieurs les ministres... 78(*)» ou encore à
« Mesdames et Messieurs les députés ». Cet
aspect est renforcé par le pronom personnel vous dont les
quelques utilisations sont destinées au Président de
l'Assemblée nationale ou de l'Assemblée.
Il faut souligner à
cet endroit la sur-utilisation par Jean Charest du groupe de vocables
monsieur le Président (+1879(*)) que l'on retrouve à de nombreuses reprises
comme l'interlocuteur unique du député libéral. Jean
Charest plaide littéralement sa cause comme s'il se trouvait devant le
tribunal de la nation, il met à profit son expérience d'avocat
afin de rallier le Président en l'intégrant dans ses propos. Une
lecture de l'environnement lexical de monsieur le Président
nous permet de constater la surabondance de pronoms de la première
personne. Le recours au vocable sert ainsi à la justification d'un point
de vue (je), ou tente d'imposer une idée comme une
évidence (nous). À travers ce martèlement, le
Président de l'Assemblée est donc pris à témoin et
le poids de l'institution est détourné par Jean Charest comme
outil de légitimation.
Certains verbes très
fréquents relèvent uniquement de l'acte discursif. La prise de
parole est automatiquement accompagnée de formules qui permettent au
locuteur de se situer par rapport à son texte. Nous retrouvons ainsi les
verbes dire, voir ou encore penser comme
l'illustrent les fragments ci-dessous issus du discours de Lionel
Jospin :
« En
m'adressant à vous, je mesure le poids de ma
responsabilité personnelle et de celle de mon gouvernement. [...] Mais
je tiens à en préciser les termes. J'entends dire
ici ou là que, selon une expression convenue, «nous n'avons pas le
droit à l'erreur». Telle n'est pas ma conception, ni mon langage.
[...] De sa majorité, le Gouvernement attend un soutient lucide et
attentif. À la nation il dit : rien ne peut être
fait sans son concours actif. [...] Je le dis avec gravité et
résolution : je vous demande votre confiance parce qu'en
conscience et en vérité, pour notre pays, j'ai
confiance.80(*)»
Cet extrait souligne que
l'acte de discours est une démarche personnelle forte de sens à
travers laquelle le Premier ministre s'engage pleinement ; il
apparaît donc normal que les termes choisis lui permettent de
s'approprier son texte.
Le poids institutionnel
transparaît également à travers le champ lexical du
gouvernement. En effet, les substantifs gouvernement (225-11581(*)), ministre (120-48),
et président (103-43) sont parmi les plus fréquents dans
le corpus du Québec et de la France. Bien que sur-employés par
les partis de droite, ils ne sont pas pour autant délaissés par
les autres Premiers ministres car ces termes relèvent d'un vocabulaire
commun usuel. Il s'agit ici d'un lexique incontournable pour décrire les
missions du Premier ministre, il est alors normal de trouver cette constante
entre les discours.
Le genre programmatique du
discours inaugural entraîne systématiquement la
référence aux pays partenaires. À l'heure de la
mondialisation, le discours national s'insère dans un contexte global et
particulièrement à travers les grands ensembles régionaux
qui émergent. Dans le corpus québécois, les vocables
Amérique (17) et États-Unis (10) sont
respectivement les sixième et huitième noms propres les plus
fréquents. Précédant la capitale Québec,
ou la province voisine l'Ontario, le rôle prédominant de
partenaire économique privilégié du voisin direct
transparaît nettement. En particulier, la première puissance
mondiale est très proche du Québec pour ses ressources
hydroélectriques ; l'énergie extraite des barrages
québécois est en grande partie exportée au-delà de
la frontière afin de fournir toute la côte Est jusqu'à New
York. Les termes se rapportant à l'Amérique du Nord sont
mobilisés pour réaffirmer que le Québec est plus que
jamais ancré dans ce vaste ensemble territorial, permettant parfois de
s'en distinguer. Ces vocables sont utilisés d'une manière
identique par le Parti libéral et par le Parti
québécois ; le graphique 1 nous permet de constater que les
usages sont très proches.
Graphique n°1 :
Fréquences absolues par parti des vocables monde,
international(e-s-aux), Amérique, et
États-Unis.
Le corpus français
présente les mêmes caractéristiques de
référence sur cette notion d'intégration internationale.
Bien évidemment, il est accordé dans ce cas une fonction majeure
à la construction de l'Europe (34). De plus, les nombreux
partenaires frontaliers de la France comme l'Allemagne, le
Royaume-Uni, ou l'Espagne disposent d'une place de choix. Le
passé colonialiste du pays le conduit fréquemment à
évoquer l'Afrique (3) ainsi que ses départements
d'Outre-mer (12). À propos de ce dernier vocable, nous pouvons
constater que ces territoires disposent plus que jamais d'une place à
part entière dans la nation française, car tous les discours
adressent quelques mots à ces concitoyens des Caraïbes ou
d'ailleurs, et l'évoquent bien plus que l'Europe.
Par ailleurs, la France et le
Québec se développent tous deux sous la coupe d'une entité
supranationale. Le Québec s'intègre dans une
confédération, et la France se place dans un processus
fédéraliste au sein de l'Union européenne. On constate que
les champs lexicaux de chaque entité supranationale sont des
spécificités équivalentes pour les deux pays, soit un
écart par rapport à la norme de +12 pour le Québec et +11
pour la France. Ainsi, l'autorité supérieure à
l'État présente une utilisation et une fréquence semblable
entre les deux discours.
Graphique n°2 :
Spécificités du champs lexical de fédéral
et de européen par pays.
Un nouvel
élément important transparaît à travers les
citations, qui entraînent le recours à des noms propres de
circonstance. Les discours se placent toujours dans une chronologie historique,
une succession discursive. En France, le corpus sera marqué par
l'évocation du Président Jacques Chirac (3) dans la
mesure où les Premiers ministres de droite, nommés par ce
dernier, le mettent en valeur. La référence à Charles
de Gaulle, fondateur de la Ve République et de ses
institutions, fonctionne sur le même principe. Au Québec, c'est le
libéral Robert Bourassa qui sera cité en exemple par ses
successeurs. Dans ce cas, non seulement les libéraux mais aussi les
souverainistes revendiqueront son héritage idéologique.
Un certain nombre de vocables
apparaissent incontournables. La justice n'a qu'un nom, il n'y a pas
de synonyme pour gouvernement, ni pour économie,
etc... Au-delà de l'emploi de mots identiques, nous voulons nous
interroger sur l'offre lexicale d'une langue. En effet, le français
officiel de Paris et de Québec est le même, et on sait dès
lors que le choix des mots est restreint. Le vocabulaire d'un individu peut
être composé de 200 à 5 000 mots, or comme nous
savons que les discours gouvernementaux sont riches, combien de mots sont
utilisés par les locuteurs ?
Notre ensemble de onze
discours est composé de 86 508 occurrences. On trouve dans celui-ci 8
454 mots-formes dont 4 116 hapax. Le terme hapax est issu du grec hapax
legomenon et signifie une « chose dite une seule
fois »82(*). De
plus, dix articles et prépositions83(*) représentent à eux seuls 22 268
occurrences. Une fois la soustraction effectuée, les 60 124 occurrences
que comprend le reste du corpus ne sont donc composées que de 4 328
vocables, alors que les discours appartiennent à sept hommes politiques
différents. Si nous réduisons ces vocables par suppression des
pluriels et dérivés, du point de vue du sens, il reste moins de
la moitié des mots. En réalité, les discours sont produits
avec un nombre très restreint de mots et cet aspect a récemment
été mesuré par Dominique Labbé sur un terrain
très proche du nôtre84(*). Il en résulte que 44% des mots d'un ensemble
de discours de politique générale sont potentiellement
partagés par des locuteurs différents car il s'agit de formes
outils ou usuelles. Sachant que les discours d'ouverture traitent toujours de
futures réformes et de l'organisation de l'administration publique,
l'offre de vocables n'est pas illimitée.
Revenons à nos
4 328 vocables auxquels nous avait conduit notre calcul. À partir
de ces derniers, il est possible d'appliquer la théorie de
Guiraud85(*). Selon cet
auteur, une fois enlevés les mots-outils qui présentent la plus
grande fréquence comme nous l'avons fait, les cinquante premiers mots
sont les mots-thèmes, c'est-à-dire que la pensée
s'organise autour d'eux. Les 4000 vocables suivants sont les mots de base qui
constituent la substance du discours. Cela justifie donc notre manière
de procéder, et il est frappant de constater que les principaux
mots-thèmes sont partagés par la France et le Québec. Donc
les termes utilisés pour établir les discours sont
approximativement les mêmes en France et au Québec.
Nationalisme et rapport à soi
La déclaration
d'ouverture ou de politique générale est un discours qui active
des mécanismes identitaires. Le Premier ministre s'exprime au nom d'une
identité qu'il représente. Il incarne l'État et l'ensemble
de ses concitoyens desquels il retire sa légitimité. Une partie
de ses propos fonctionne comme une idiosyncrasie en permettant l'identification
au groupe, ici à la nation, ou alors son exclusion. Les vocables
entrant dans ce mécanisme sont parmi les plus fréquents, preuve
du poids de ce nationalisme dans les discours.
Le discours procède
à une réelle structuration de l'identité. Le locuteur
définit un « nous » à travers les noms
propres principalement. Celui qui se retrouve le plus est le nom du pays, ici
Québec (408) et France (110). Bien évidemment,
la fréquence québécoise apparaît très
élevée, mais nous examinerons ce point dans le prochain chapitre.
Le second nom propre en terme de fréquence correspond à la
désignation par la nationalité avec les vocables
Québécois (121) et Français (76).
Nous avons relevé les
principaux désignants nationaux utilisés dans notre corpus, et il
est très instructif de les comparer à des ensembles historiques.
En nous appuyant sur les recherches de Maurice Tournier86(*), nous pouvons constater que de
Pétain à Mitterrand, les désignants sont sensiblement les
mêmes.
Tableau n°1 :
Dix désignants nationaux les plus fréquents de quelques corpus
politiques.
Il est intriguant de faire
émerger une si faible évolution en soixante-dix années.
Cela pose d'autant plus de questions qu'un certain nombre de ces vocables s'est
vu approprier par le Front national. Aujourd'hui encore, le recours à
ces marqueurs d'identité révèle le maintient d'un
nationalisme discursif fort.
Notre corpus se distingue par
la forte utilisation dans les deux pays de État (96-124). Paul
Bacot attire à cet endroit notre attention sur le double sens
accordé à ce vocable88(*). Il rappelle que « la sociologie politique,
notamment depuis Max Weber, nous enseigne que derrière l'institution
abstraite se cache un groupement humain », État est
alors plus ou moins synonyme de nation ou de peuple. Il permet aux Premiers
ministres d'incarner cette institution, c'est-à-dire de se placer comme
un élément central et moteur de la nation.
Les vocables utilisés
au Québec sont quelque peu différents, car il faut prendre en
compte les deux paliers d'État. Néanmoins, on retrouvera le
même fonctionnement avec les termes État (96),
régions (73), nationale (42), région
(32), provinces (30), etc... On peut avancer que les vocables
régions au Québec et pays en France participent
de la même logique en terme de désignation. D'après
Sylvianne Rémi-Guiraud89(*), « pays fait dominer le trait
géographique : c'est avant tout le territoire, vu dans son aspect
physique et concret, en tant que réalité géographique. Le
trait humain vient en second ».
Après avoir
présenté cet ensemble d'éléments, nous pourrons
donc considérer qu'un pays s'auto-définit dans son discours
à travers quatre variables. Tout d'abord ses institutions, son
régime, et les individus qui les incarnent. Ensuite à travers le
nom du pays et celui de ceux qui l'habitent. Puis par un territoire spatial et
enfin avec le concept plus « subjectif et sentimental90(*) » de
nation.
Lorsqu'un Premier ministre
définit un « nous-nation », il fixe un
« je », et de fait, un « autre ». Un
discours de politique générale s'inscrit toujours par rapport
à ses prédécesseurs. En effet, un Premier ministre prend
la place d'un homme d'État qui le précédait et qui a mis
en place une politique, développé des programmes... L'exercice
discursif impose subséquemment au locuteur de se positionner. Il
convient particulièrement à cet endroit de s'attarder sur les
formes autre et autres. Ces vocables permettent le double
emploi de la distinction et de l'exclusion. Ainsi, pour évoquer
l'étranger, on parle d'autres gouvernements,
d'autres marchés, d'autre pays, d'autre
langue... Le discours politique présente la caractéristique
de toujours se situer par rapport à d'autres pays, soulignant leur
nature dissemblable.
La seconde constatation qui
s'impose, est que lorsqu'un même Premier ministre procède à
un second discours, suite à un remaniement ministériel, la
fréquence de ce vocable apparaît parfois plus
élevée. Le processus est le même dans le cas d'une
alternance politique. Nous considérons qu'il s'agit là d'un outil
lexical permettant de se dissocier d'un prédécesseur ou de
prendre de la distance avec des propos antérieurs. On évoquera
l'opposition sans la nommer en parlant de l'autre côté,
des autres partis, et le changement de cap sera évoqué
en parlant d'autre vision, d'autre mot d'ordre, d'autre
logique.
Graphique n°3 :
Classement chronologique des fréquences absolues des vocables
autre et autres par discours et par pays.
Comme on peut le voir sur le
graphique, il existe de grosses variations concernant l'utilisation des
vocables de l'altérité. Les discours de Charest en 2003
(n°1), et de Jospin en 1997 correspondent à une alternance, ainsi
les Premiers ministres auront tendance à utiliser autre afin de
marquer une rupture idéologique. Dans le cas de Bouchard en 1996
(n°1), le recours au vocable lui permet de prendre de la distance avec
l'échec du référendum de 1995. L'ensemble des discours de
la droite française ont peu recours à cette forme car ils se
placent tous sous l'autorité d'un Président duquel ils ne peuvent
se distancer. Il en est de même pour Landry en 2001 dans la mesure
où il assume la continuité d'un prédécesseur issu
de son parti. Seules divergences, les seconds discours de Bouchard et Charest
observent une croissance dans l'utilisation du mot autre, à
l'inverse de ceux de Juppé et Raffarin. Nous avançons que cela
est lié à un changement de cap dans le cas
québécois, associé à des propos polémiques.
En France, ces faibles fréquences se comprennent par la portée
générale du discours qui ne réside pas dans une
modification de la gouvernance, mais dans la meilleure communication du contenu
des réformes.
Ce dernier point nous
conduit à évoquer le cadre polémique du discours. La
déclaration s'inscrit dans une concurrence : la critique de
l'opposition est inévitable. Dès lors, nous observons que le
parti gouvernemental a tendance à tenir un discours positif et
valorisant envers lui-même et envers ses productions. C'est par la
démonstration du recours systématique aux adjectifs
mélioratifs que nous développons cet élément
clé de ce type de discours. En tant que chef du gouvernement, il n'est
pas possible d'être alarmiste quant à la situation du pays, ni
d'utiliser une négativité trop prononcée qui rappellerait
les coutumières querelles politiques. Il s'agit de se placer au-dessus
de cela et ainsi de se démarquer d'une opposition qui n'a pas d'autres
solutions que de se reclure dans la critique.
Un détour par les
adjectifs de fréquences élevées nous donne un excellent
aperçu de cette situation. Une fois de plus, nous retrouvons les
mêmes vocables utilisés de manière similaire au
Québec et en France. Les Premiers ministres se placent dans le registre
de la nouveauté avec les adjectifs nouveau (48-24),
nouvelle (41-34), nouveaux (32-30), et nouvelles
(34-22). Ils mettent l'emphase sur leur projets avec grand (31-16),
grande (38-31), grands (16-22) et grandes (17-14),
et soulignent leur portée avec les vocables nécessaire
(14-12) et nécessaires (12-38). D'un autre côté,
les adjectifs serviront à préciser les termes de l'action
grâce à économique (64-36), sociale
(25-91), sociaux (27-40) ou encore public (24-30) et
publique (25-42).
* 78 Début du discours
d'ouverture de Lucien Bouchard en 1999.
* 79 Voir annexes, tableau
n°3 : les spécificités du discours libéral, page
5. Notons qu'une valeur entre parenthèse précédées
de la forme mathématique + ou - signifie que nous parlons d'une
spécificité du groupe de discours.
* 80 Extraits tirés des
vingt dernières lignes du discours de politique générale
de Lionel Jospin en 1997.
* 81 Les valeurs entre
parenthèses indiquent ici que le vocable gouvernement apparaît
225 fois dans le corpus Québec et 115 fois dans le corpus France. Nous
ferons toujours apparaître en premier la valeur québécoise,
puis la valeur française. Dans le cas où les valeurs entre
parenthèses seraient précédées de la forme
mathématique + ou - cela signifiera que nous ne parlons pas de
fréquences mais de spécificités.
* 82 Ludovic Lebart,
André Salem, Analyse statistique des données textuelles,
Questions ouvertes de lexicométrie, Paris, Bordas, Dunot, 1988,
page 30.
* 83 Il s'agit des
formes : de, la, et, l', le, les, des, d', à, en. Remarquons la
présence d'une moitié d'articles définis et d'une
moitié d'articles indéfinis. La première présente
9210 occurrences et la seconde 8018.
* 84 Dominique Labbé
et Denis Monière, Le discours gouvernemental - Canada,
Québec, France (1945-2000), Paris, Éditions Honoré
Champion, 2003, chapitre 5. La mesure a été effectuée sur
l'ensemble des déclarations de politique générale de 1945
à 2000.
* 85 Pierre Guiraud, Les
caractères statistiques du vocabulaire, Paris, Presses
Universitaires de France, collection Que-sais-je ?,1954, 116 pages.
* 86 Maurice Tournier,
« Français à l'extrême droite. Un mot
habité », in Sylviane Rémi-Giraud, et al., Les
mots de la nation, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1996, pages 65
à 76.
* 87 PM français
représente l'ensemble des déclarations de politique
générale de notre corpus.
* 88 Paul Bacot,
« Des mots pour dire la politisation. État, nation,
patrie, pays, peuple dans des corpus de politiciens français
contemporains », in Sylviane Rémi-Giraud, et al., Les
mots de la nation, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1996, pages 43
à 62.
* 89 Sylvianne
Rémi-Guiraud, « Le champ lexical français. Peuple,
nation, État, pays, patrie », in Sylviane
Rémi-Giraud, et al., Les mots de la nation, Lyon, Presses
Universitaires de Lyon, 1996, pages 19 à 30.
* 90 Paul Bacot,
« Des mots pour dire la politisation. État, nation,
patrie, pays, peuple dans des corpus de politiciens français
contemporains », in Sylviane Rémi-Giraud, et al., Les
mots de la nation, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1996, page 44.
|