Récentes évolutions politiques au Québec
et en France
Avant toute analyse, il
convient de dresser un tableau de l'évolution du Québec et de la
France lors de la fin du XXe siècle. Il apparaît
opportun de souligner un certain nombre d'éléments qui
faciliteront la compréhension globale du travail par la suite. Il s'agit
d'offrir un panorama de la situation politique et de la chronologie dans
lesquelles s'inscrivent les discours. Nous présenterons tous les
Premiers ministres de notre corpus à travers leurs principales
réalisations et parfois les raisons de leurs échecs. Concernant
les hommes politiques actuels, nous nous contenterons d'une brève
description afin d'éviter tout jugement personnel.
En 1960, le libéral
Jean Lesage plaça le Québec sur la voie d'une
« Révolution tranquille ». Il s'agissait alors de
tourner la page après 18 ans d'une gouvernance sans partage de l'Union
nationale de Maurice Duplessis, période communément
appelée « la grande noirceur ». En effet, la
province vécut de 1936 à 1959 sous le joug d'un régime
traditionnel et autonomiste placé sous l'égide de l'Église
catholique45(*).
Dès 1960, le Québec prit le chemin de la modernité, du
progrès, de la libéralisation des moeurs, mais aussi de la
social-démocratie. La période fut marquée par le
renforcement du souverainisme au Québec, conception qui atteindra son
apogée en 1976 avec l'élection de René Lévesque
dont le projet étapiste de souveraineté-association conquit les
Québécois. Ce dernier deviendra l'emblème de
l'indépendance lorsque le Premier ministre fédéral Pierre
Elliott Trudeau acceptera avec tous les autres Premiers ministres provinciaux
l'acte constitutionnel de 1982 malgré l'avis défavorable du
Québec. La belle province était en pleine expansion
économique ; alors que la nationalisation des principales entreprises
offrait de grandes marges de manoeuvre à l'État pour investir
dans des politiques sociales, les conflits grandissants avec le pouvoir
d'Ottawa paralysaient le Canada46(*).
Le fédéraliste
Robert Bourassa (1970-1976 ; 1985-1994) milita pour la reconnaissance du
statut distinct du Québec dans la constitution en raison de sa culture
francophone majoritaire. Cependant l'échec des Accords du Lac Meech
et de Charlottetown supprimèrent tout espoir de trouver un compromis et
relancèrent la ferveur nationaliste et indépendantiste. Il est
vrai que l'histoire de la province fut jalonnée de confrontations entre
francophones et anglophones. La langue devint le fer de lance d'un mouvement
réclamant davantage d'autonomie pour la gestion d'un territoire qui ne
partage en rien les caractéristiques des provinces de l'Ouest du Canada
telles la Colombie-Britannique ou l'Alberta. Ainsi en 1974, la loi 22
érigea la langue française comme seule langue officielle, et en
1977, la Charte du français (loi 101) l'imposa comme seule langue
professionnelle.
L'enjeu de la
souveraineté repose sur le contrôle du pouvoir par l'unique peuple
québécois. Le Parti québécois, qui regroupa
dès 1968 tous les mouvements indépendantistes, entretient un
réel nationalisme sur la base de l'histoire de cette province qui,
jusque dans les années 1970, était soumise aux
intérêts canadiens anglophones et américains. Le projet
repose sur un idéal d'émancipation du gouvernement
fédéral au nom d'une nation québécoise distincte de
ses voisins canadiens, et qui éprouve le besoin de s'autogérer
sans l'intervention d'acteurs extérieurs. L'objectif à court
terme réside dans la création d'un État comparable
à l'État canadien. De nombreux auteurs engagés ont
théorisé le nationalisme47(*) et ont analysé les conséquences de
l'indépendance de la province dans les moindres détails48(*). Les propos de Denis
Monière, ancien chef du Parti indépendantiste dans les
années 1960, reflètent parfaitement les aspirations des
souverainistes :
« Comme
collectivité, les Québécois sont impuissants à
orienter les politiques commerciales, douanières et tarifaires. Ils ne
peuvent choisir les secteurs qui doivent être développés
par l'action économique de l'État. Ils doivent subir des
décisions et des priorités définies par les
autres.»
« La
souveraineté est donc l'enjeu d'un déplacement de
légitimité et implique que le peuple peut disposer de
lui-même, qu'il est théoriquement le maître de ceux qui
décident en son nom. La souveraineté du peuple se rapporte
à la structure de l'autorité, elle assure au peuple le libre
choix de ses gouvernants.49(*) »
D'après cet auteur, si
les Québécois constituent un peuple, la souveraineté
apparaît alors comme une évolution normale et souhaitable. Sans
nous appesantir, notons que l'ONU exige certaines conditions pour
reconnaître le droit à la souveraineté politique50(*) : il doit s'agir d'un
peuple distinct qui dispose d'un territoire géographiquement
limité, de structures propres, l'État doit être viable mais
surtout la décision doit venir de la population. La plupart de ces
modalités semblent être réunies si nous nous
référons aux conclusions de la commission parlementaire
Bélanger-Campeau. Ces deux députés avaient
été mandatés par René Lévesque dans les
années 1970 afin d'analyser la viabilité d'un État
québécois. Désormais seul un référendum
pourra sceller l'avenir du Québec.
Ces dix dernières
années représentèrent un tournant dans l'évolution
politique du Québec. Le Premier ministre souverainiste Jacques Parizeau
organisa en 1995 un référendum sur la souveraineté.
Celui-ci fut perdu par un point alors que 94% des électeurs
s'étaient déplacés. Une des causes principales fut la peur
d'une chute du dollar canadien, qui poussa massivement les
Québécois à convertir leur épargne en dollars
américains51(*).
Vaincu, Parizeau démissionna en accusant le gouvernement
fédéral d'avoir acheté le vote des communautés
ethniques52(*). Le Parti
québécois subit un sérieux revers et le gouvernement
Bouchard se concentra ensuite sur l'économie pour prouver à la
fois ses capacités de gestion et la puissance de l'industrie locale. En
effet, la richesse de la province repose sur ses ressources naturelles telles
l'amiante, le fer, le cuivre ou encore le bois, mais aussi sur les industries
de hautes technologies comme l'aéronautique (Bombardier),
l'informatique, l'automobile (General Motors). Bouchard ne suivit pas le
« modèle québécois » consistant en
d'onéreuses politiques keynésiennes à long terme, mais
remis en cause l'étatisme et privilégia le
« déficit zéro » qu'il atteignit en 1999. Son
successeur Bernard Landry, fin économiste, se fit le porteur du libre
échange et de l'accroissement de la place du Québec sur la
scène internationale53(*). Comme son prédécesseur, il incarne un
souverainisme modéré, emprunt du réalisme d'un parti
gouvernemental ; il estime ainsi qu'il faut faire une offre de partenariat
au reste du Canada avant de proclamer la souveraineté. Ni Landry ni
Bouchard ne trouverons de moment opportun pour déclencher un
référendum, ce qui vaudra d'ailleurs leur perte. En outre, la fin
du XXe siècle représente une période intense en
progrès sociaux. Le système de santé devient accessible
à tous grâce à une assurance maladie et une assurance
médicament efficaces. De plus, les jeunes parents sont incités
à travailler grâce au système très
développé de garderies à cinq dollars par jour (CPE) et
les bases d'une indemnisation des chômeurs ont été mises en
place en même temps qu'apparaissait un revenu minimum pour les plus
démunis nommé le bien-être social (BS). Enfin le
système scolaire, après avoir été
laïcisé, a vu ses coûts pris en charge en grande partie par
l'État... Le Québec des années 1990, grâce à
une gestion budgétaire stricte, a développé un ensemble de
programmes universels et innovants. L'ancien ministre fédéral
Jean Charest, actuellement au pouvoir, entama pour sa part un vaste mouvement
de réingénierie de l'État pour faire face aux
rigidités organisationnelles, à une dette qui s'envole, et
à un système de santé devenant trop lourd54(*). Il a remanié son
gouvernement en 2006 pour évincer son ministre de l'écologie avec
lequel il s'opposait sur l'application du protocole de Kyoto et sur la
privatisation des parcs nationaux.
En 1944, au réveil de
la libération, le Gouvernement provisoire de la République
française dirigé par le Général de Gaulle met en
place une ambitieuse politique de reconstruction. Il s'agit d'une
période intense en progrès économiques et sociaux55(*). Le retour au pouvoir du
Général dans le cadre de la Ve République
présente la fin de la période de décolonisation alors
qu'un État fort s'impose. Georges Pompidou s'inscrira pour sa part dans
la lignée de son prédécesseur en poursuivant les
politiques sociales et en s'attelant à l'organisation régionale
du territoire. Valéry Giscard d'Estaing tenta ensuite de réaliser
une « société libérale
avancée », mais ces deux hommes d'État durent faire
face à la crise économique des années 1970. Les chocs
pétroliers ainsi que l'abandon du système de Bretton Woods, de
change fixe des monnaies, n'arrangèrent rien à la
stagflation56(*), alors
que le nombre de chômeurs atteignait pour la première fois la
barre d'un million. En 1981, l'alternance radicale proposée par
François Mitterrand présenta un espoir immense. Les socialistes
nationalisèrent des grandes entreprises, les salariés obtinrent
une cinquième semaine de congés payés, la peine de mort
fut abolie, les ondes radios libéralisées, une ambitieuse
politique culturelle fut mise en place. Cependant, le déficit public se
creusait, le nombre de chômeurs dépassait les deux millions, et
malgré une politique de rigueur, le franc dut être
dévalué à trois reprises57(*). Sur le plan social, Michel Rocard apporta une
innovation majeure en créant le RMI pour lutter contre
l'exclusion.
En 1995, Jacques Chirac fut
élu Président de la République après une campagne
durant laquelle il appuya que l'État devait contrôler les
dérives libérales pour réduire la « fracture
sociale ». Dès son arrivée, le Premier ministre Alain
Juppé vit sa politique contestée au sein même de son
gouvernement. Alain Madelin, qui prônait un libéralisme absolu
à l'image de Reagan, démissionna du gouvernement après
seulement quatre mois ce qui entraîna sa recomposition. Alain
Juppé s'employa ensuite à réformer une
sécurité sociale trop coûteuse, provoquant des mouvements
de grève exceptionnels. Jacques Chirac choisit finalement de dissoudre
l'Assemblée nationale en 1997 afin d'éviter une crise
institutionnelle. La gauche plurielle remporta alors les législatives et
Lionel Jospin fut nommé à Matignon.
Le retour au pouvoir des
socialistes fut accompagné d'une conjoncture favorable avec une reprise
de la croissance. Outre le maintient des réformes pour satisfaire les
critères de convergence européens nécessaires à
l'Union économique et monétaire, le mandat de Lionel Jospin fut
marqué par la loi sur la parité, la création du pacte
civil de solidarité (PACS), ainsi que par la mise en place d'une
couverture maladie universelle (CMU). Le grand chantier de l'emploi le poussa
à innover en réduisant la durée du temps de travail de 39
heures à 35 heures hebdomadaires. Le nombre de demandeurs d'emploi chuta
ainsi d'un million durant cette période.
Les élections
présidentielles de 2002 marquèrent la déroute de Lionel
Jospin qui ne parvint pas au second tour. Cet échec fut lié
à la multiplicité des candidatures mais surtout à la
progression des thèses défendues par le Front national de
Jean-Marie Le Pen depuis des décennies. À partir de 1984, le
parti d'extrême droite s'est durablement implanté dans la vie
politique française. Incapable de se faire élire, le FN progressa
en pesant sur une droite chrétienne et traditionaliste. Il parvint dans
les années 1990 à s'implanter dans les municipalités, les
conseils généraux et régionaux. Il s'imposa alors comme le
troisième grand parti du pays, détenant la balance du pouvoir au
gré de ses alliances. Nationaliste, anticommuniste, antiparlementariste,
le FN construit son discours autour du chômage et de
l'insécurité, trouvant leurs causes dans l'immigration58(*). Le parti se place comme un
alternative « contre le système » afin de
résoudre « la crise »59(*). Le leader xénophobe
incarne à lui seul son parti, en atteste l'échec de la scission
du parti avec son dauphin Bruno Mégret en 1999. Au fil des ans, l'ancien
poujadiste a réussi à placer ses thèmes de
prédilection à l'agenda politique et au coeur du débat
électoral. Ainsi, la campagne présidentielle de 2002,
orientée sur le thème de l'insécurité, a permis
à Le Pen de rallier les votes protestataires pour accéder au
second tour. Erwan Lecoeur conclut que ce résultat est le fruit de plus
de trente années de patience60(*). Cet évènement inattendu a
entraîné une mobilisation sans précédent afin de
défendre les intérêts de la République :
Jacques Chirac fut élu dans un sursaut démocratique avec plus de
80% des voix.
Jean-Pierre Raffarin fut
nommé à Matignon et put s'appliquer à diriger le pays,
fort d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale, fait
exceptionnel. Il prit pour engagement de défendre les
intérêts de la « France d'en bas » et misa sur
la croissance pour relancer l'économie. Sa réforme du
système de retraite par répartition entama sa popularité,
particulièrement du fait de la prolongation des années de
cotisation. De plus, les points de vus furent divisés sur la politique
sécuritaire de son ministre de l'Intérieur. Enfin, il poursuivit
une politique de décentralisation en donnant de nouvelles
responsabilités aux collectivités locales. Les élections
régionales de 2004 servirent de sanction contre le gouvernement.
Celui-ci fera alors l'objet d'un remaniement ministériel. Un an plus
tard, c'est l'échec du référendum sur le projet de
traité constitutionnel européen qui mènera Jean-Pierre
Raffarin à la démission.
La France est plus que jamais
ancrée dans la communauté européenne. Ce membre fondateur
participa à chaque avancée de cette union, mais la question
divise toujours. Chirac, européen de circonstance, avait soutenu
l'évolution apportée par le Traité de Maastricht en 1992.
Lionel Jospin, souvent qualifié d'eurosceptique, fut un
élément moteur du Traité de Nice en 2004. Le rôle
des Premiers ministres dans ce grand ensemble est fondamental. Ainsi, Alain
Juppé s'est attelé à satisfaire les critères de
convergences pour l'union économique et monétaire, Lionel Jospin
entérina le processus menant à une constitution, Jean-Pierre
Raffarin défendit avec vigueur le projet lors du
référendum. L'Europe est donc un élément
incontournable mais surtout un objet qui s'impose aux Premiers ministres et
dont la forte influence sur les politiques nationales n'est plus à
démontrer.
Dominique de Villepin
rejoignit dès mai 2005 l'Hôtel de Matignon avec l'ambition de
redonner espoir aux Français en relançant la consommation. Son
action réside dans l'application des promesses électorales du
chef de l'État. Lutte contre le cancer, amélioration des
conditions de vie des handicapés, baisse des impôts, les chantiers
de la fin du quinquennat sont nombreux. Sans nous appesantir, nous retiendrons
des initiatives en matière de logement social et une redéfinition
des termes de l'immigration. Enfin, cette période a été
marquée par une crise majeure liée au contrat première
embauche.
* 45 Gilles Bourque, Jules
Duchastel, Restons traditionnels et progressifs, Pour une nouvelle analyse
du discours politique. Le cas du régime Duplessis au Québec,
Montréal, Les Éditions Boréal, 1988, 389 pages ; et
Jean Hamelin, et al., Histoire du Québec, Montréal,
Éditions France-Amérique, 1976, 519 pages.
* 46 Paul-André
Linteau, et al., Histoire du Québec contemporain,
Montréal, Les Éditions du Boréal, 1989, tome I et II.
* 47 Nous retiendrons en
particulier la définition de la nation selon Karl Deutsch dans
« Nationalism and social communication »
Cambridge, The MIT Press, 1969. Il considère qu'il s'agit d'un
phénomène de communication car cette dernière est
liée au partage d'une culture commune. Appartenir à une nation,
ce serait être capable de communiquer plus facilement avec ceux qui en
font parti que ceux qui n'en font pas parti.
* 48 Voir Jacques Brossard,
L'accession à la souveraineté et le cas du
Québec, Montréal, Presses de l'Université de
Montréal, 1976 ; Gérard Bouchard, La nation
québécoise au futur et au passé, Montréal,
VLB, 1999 ; Françoise Épinette, La question nationale au
Québec, Paris, Presses Universitaires de France, 1988 ;
Jean-Pierre Gaboury, Le nationalisme de Lionel Groulx, Ottawa, Presses
de l'Université d'Ottawa, 1970 ; Gilles Gougeon, Histoire du
nationalisme québécois, Montréal, VLB, 1993 ;
Denis Monière, Le développement des idéologies au
Québec, Montréal, Québec-Amérique, 1978 ;
Robert Young, La sécession du Québec et l'avenir du
Canada, Québec, Les Presses de l'Université de Laval,
1995.
* 49 Denis Monière,
Les enjeux du Référendum, Montréal,
Éditions Québec-Amérique, 1979, citations extraites des
pages 102 et 110. Notons que cet ouvrage engagé pour
l'indépendance reçu le Prix du Gouverneur général,
malgré que ce dernier soit garant du maintient de l'unité
nationale.
* 50 Jacques Brossard,
L'accession à la souveraineté et le cas du
Québec, Montréal, Les presses de l'Université de
Montréal, 1976, page 191.
* 51 Jacqueline
Dubé-Corkery et Pierre Béliveau, Point de Rupture,
Québec/Canada, le Référendum de 1995, Radio-Canada /
Canadian Broadcasting Corporation, Immavision distribution, 2005.
* 52 Cette réaction
souleva de vives polémiques. En effet, dans leur définition du
peuple québécois, les souverainistes n'ont pas toujours
été clairs avec la place accordée à l'autre. Ces
propos ont rappelé les thèses racistes, xénophobes et
antisémites de l'historien Lionel Groulx, initiateur du nationalisme
québécois au XIXe siècle. Le PQ se revendique
de son héritage idéologique et n'a pas pris ses distances avec
cet auteur.
* 53 Michel Vastel,
Landry, le grand dérangeant, Montréal, Les
Éditions de l'Homme, 2001, 434 pages.
* 54 Christian Rouillard, et
al., La réingénierie de l'État, Vers un
appauvrissement de la gouvernance québécoise, Québec,
Les Presses de l'Université Laval, 2004, 162 pages.
* 55 Sur le plan
économique, les années 1944 à 1946 correspondront à
une vague de nationalisations : Renault, Air France, EDF, GDF, SNCF,
Banque nationale... Sur le plan social, le vote est accordé aux femmes,
et apparaissent également la sécurité sociale, le SMIG,
les allocations familiales, les caisses de retraites...
* 56 Phénomène
économique caractérisé par une situation d'inflation
couplée à une croissance nulle.
* 57 Pierre Milza, Serge
Berstein, Histoire du XXe siècle, 1973 à nos
jours, la recherche d'un nouveau monde, Paris, Éditions Hatier,
1993, 273 pages.
* 58 Jean-Christophe
Cambadélis et Eric Osmond, La France blafarde. Une histoire
politique de l'extrême droite, Paris, Plon, 1998.
* 59 Isabelle Cuminal,
Maryse Souchard, Stéphane Wahnich, Virginie Wathier, Le Pen, les
mots. Analyse d'un discours d'extrême droite, Paris, La
Découverte, 1997.
* 60 Erwan Lecoeur, Un
néo-populisme à la française, Trente ans de Front
National, Paris, Éditions La Découverte, collection Cahiers
libres, 2003.
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