DEUXIEME PARTIE
LES PROJETS KNOWLEDGE MANAGEMENT
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Chapitre III : Outils et méthodes pour le
Knowledge Management
Introduction
Nous allons exposer dans ce chapitre, de manière
brève, quelques outils et méthodes dédiés à
la gestion des connaissances.
Le choix des outils et méthodes à
retenir obéit à l'apport potentiel qu'ils peuvent donner
dans le cadre de notre problématique de recherche. Ce ne sont donc pas
les plus cités ou les plus utilisés mais ceux qui nous semble
avoir le plus d'impact compte tenu des problèmes repérés
durant la phase de diagnostic.
Un grand nombre de méthodes et d'outils sont
décrits dans la littérature et à travers
le marketing des offreurs technologiques. Leur examen
se révèle être une tâche difficile d'autant plus
qu'on a pas toujours une description exacte des utilisations potentielles et
des contextes d'application. Ce que nous exposant ci-dessous n'est qu'un
échantillon de
ce qui existe sur le marché.
Notre choix s'est porté sur trois types
d'outils et de méthodes : ceux pour le retour d'expérience, ceux
pour la modélisation des connaissances et enfin ceux que nous avons
regroupé sous le terme d'outils support. Cette typologie est
très répondue dans la littérature mais elle n'est pas
la seule, cependant elle présente un intérêt certain dans
le cadre de notre travail puisqu'elle en rend l'exposé plus
facile.
Nous commencerons par exposer les méthodes de
retour d'expérience en abordant
les généralités de l'approche
(I.1) pour donner ensuite quelques exemples (I.2), puis ce sont les
méthodes de modélisation des connaissances qui seront
étudiées en commençant par la définition et les
objectifs (II.1) pour s'acheminer vers quelques exemples (II.2), enfin
nous regrouperons un ensembles d'outils sous l'appellation d'outils supports
pour
les exposer en débutant par une
présentation (III.1) et en allant vers les exemples (III.2).
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La littérature du KM décrit un grand
nombre d'outils et de méthodes pour la gestion des
connaissances. L'usage qu'on peut faire de ces outils et méthodes varie
considérablement et même les typologies proposées
n'arrivent pas à donner une représentation adéquate
des utilisations potentielles.
Le choix d'un outil ou d'une méthode se fait
souvent sous la pression des offreurs de solutions technologiques et avec
les conseils _pas toujours avisés_ des cabinets d'experts.
La difficulté de faire un choix découle
souvent de l'incapacité à exprimer un besoin correctement
par rapport aux solutions offertes dont on ne connaît pas
forcément toutes les fonctionnalités. C'est pour cela que le
choix doit alterner des phases d'écoute et de pédagogie pour
arriver à une compréhension claire de la situation de
décision.
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