De la responsabilité environnementale d'une personne morale du droit public en RDC, cas de la commune de Kamalondopar Nathan Lushantu Université de Lubumbashi - Licence 2023 |
§2.La méthode comparativeComparer, est aussi assigner des objectifs à sa propre recherche. Agnès Vient,s'interroge sur le « pourquoi »de la comparaison ? Nous aussi cette question traverse notre esprit, pourquoi la comparaison dans notre travail ? Nous avons eu à collecter tous les textes juridiques nationaux portant sur l'environnement, nous les avons interprétés d'abord strictement puis largement et nous en avons ressortis l'esprit ou la quintessence. C'est alors que doit intervenir la méthode comparative qui dans cette phase va consister à étudier et mettre en perspective différentes législations et jurisprudences. Il nous a permis d'analyser les similitudes et les différences entre les systèmes juridiques en matière environnementales. Étant donné que notre travail vise à répondre avec des propositions, des solutions et des résolutions efficaces à long terme aux problèmes réels, aux défis existants dans la communeurbaine de kamalondo sur le plan environnemental, la méthode comparative nous a aidé à identifier des solutions juridiques idoines dans le Droit positif étranger(par la lecture des doctrines diverses, des opinions émises par divers chercheurs en Droit de l'environnement,... ) pour résoudre des problèmes individuels à la commune ou unique que fais face la commune de Kamalondo en prenant compte du contexte et les éléments spécifiques à chaque cas. Ayant une idée globale des pratiques appliquées dans la commune urbaine de Kamalondo par rapport à la responsabilité environnementale de la commune en tant que personne morale, par rapport à la protection environnementale dans la commune entière. L'approche comparative nous a permis d'être créatif c'est-à-dire d'avoir le libre arbitre, de choisir les meilleures pratiques empruntées des systèmes juridiques étrangers et les adopter en les adaptantaux réalités de notre champs d'étude qui est donc la commune urbaine de Kamalondo dans chaque situation que nous avons constatées et considérées de violations des lois et règlements en matière de l'environnement. En somme, la méthode comparative est un outil puissant qui nous a permis de comprendre, d'analyser et enrichir notre compréhension du Droit de l'environnement en lisant certains auteurs étrangers. §3Justifications des techniques utilisésElles sont définies par Adrien Mulumbati comme étant « desvoies et moyensd'enregistrer et de collecter diverses informations sur les individus, des groupes d'individus, des institutions, l'environnement dans lequel les individus et les groupes d'individus vivent ou évoluent, les opinions des individus et des groupes d'individus, leurs attitudes, leurs comportements, leurs cognitions ». 77(*) * 77 Adrien MULUMBATI NGASHA, introduction à la science politique, éd. Africa, Paris, 2006, P.21. |
|