Aménagement d'une station de maraàŪchage biologique à Dibwanguipar Christopher Dolmy IKAPI-IKAPI Université Omar Bongo - Master 2022 |
2.5. La biodiversitéLe site dédié au maraîchage biologique est une zone où l'on ne retrouve plus de forêt primaire. En effet, on retrouve essentiellement des formations végétale anthropisée exploitée depuis des décennies, constituée essentiellement : Les graminées hautes, parmi lesquelles : (Aira caryophyllea,) l'herbe à éléphants ou fausse canne à sucre (Pennisetumpurpureum) ; Les fougères : (Nephrolepsisbiserrata) (Papilonaceae) ; Les espèces tels que le bananier, le manguier, le palmier à huile Elaeis guineensis et les bambous de chine (Poaceae) (Bambusoideae). Les ligneux que l'on retrouve sur le site du maraichage Biologique sont pour la plupart présent dans les zones inondées et les terres fermes (ONDO ASSOUMOU Emmanuel, 2006). Hormis, les espèces floristiques nous pouvons également évoquerles espèces fauniques. Dans la localité de Dibwangui nous retrouvons quatre (4) espèces de poissonsnotamment, Brycinus bartoni, Enteromius sp. « Serratule »et paramormyrops sp. « offouensis ». (ARTELIA)6(*).Tous ces éléments sont propices pour la bonne pratique du maraîchage Biologique sur le site. 2.6. Les DéchetsÀ Libreville, nous ne pouvons pas faire 100 mètres sans pourtant voire les déchets qui envahissent les rues de la capitale. Ces déchets proviennent non seulement des activités issues des différents ménages mais aussi des commerçants et des grandes industries commerciales. Pour ce qui est de la sous-région ou encore du canton de la basse-Louétsi, précisément à Dibwangui, les déchets ne font pas parlés d'eux. En matière de déchets, la situation du site de Dibwangui n'est pas déplorable. Nous avons fait le constat selon lequel, les déchets sont bien gérés par les populations locales. Il n'y a pas des décharges sauvages qui trainent par ci et là, tout simplement parce que les populations locales ont cette notion de gérer leurs déchets derrière leurs habitations et les brûlent de temps en temps. Autrement dit, chaque habitant de cette sous-région qu'est Dibwangui à un fumier derrière chez lui, ce qui justifie le fait qu'il n'y ait pas d'ordures qui trainent, comme c'est le cas dans les agglomérations de Libreville. 2.7. La Qualité de l'airLa qualité de l'air est un élément essentiel à la vie d'un individu. L'air est la première ressource naturelle nécessaire à la vie sur terre, selon AIRPARIF (2011), l'être humain en consomme près de 14000 litres chaque jour. Nous traitons de cet aspect dans ce mémoire à cause des risques sanitaires et des risques pour l'environnement. En matière de qualité de l'air, il n'est pas possible de cerner la situation réelle qui prévaut sur le site de maraîchage de Dibwangui. Le site n'est pas doté de capteurs qui mesurent la qualité de l'air. Mais, le constat qui peut être fait est que, pour se débarrasser des déchets qui pourraient s'accumuler sur le site, les usagers voisins du site choisissent systématiquement de les brûler. Et l'action de ces opérations a pour suite logique, la dispersion des quantités importantes de fumées et de gaz dans l'air. Et cela contribuent à la dégradation de la qualité de l'air. Dans l'ensemble l'air que nous respirons sur ce site est frais du simple fait que cet air provient de la forêt longtemps laissée au repos et bien propice au maraîchage Biologique. * 6 ARTELIA : Cabinet qui a réalisé l'étude d'impact environnemental et social du projet hydroélectrique de Dibwangui. |
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