2.3. Les activités
économiques
Les activités économiques nous
intéressent car, elles génèrent des déchets,
certains déchets peuvent servir à créer le compost et
à encourager le développement du modèle de
maraîchage écologique développé par l'ONG We Need.
Force est de constater que dans la sous-région de Dibwangui, les
déchets ménagers se font rares, ceci est dû au fait que
nous faisons face à des populations qui gèrent leurs
déchets derrière leurs habitations. Ces habitudes remontent
depuis l'ère de nos ancêtres.
ÀDibwangui il n'y a pas d'opérateurs
économiques, le commerce principal est la vente des produits
alimentaires dans certains ménages tels que : le piment,
l'aubergine, la tomate, le tubercule de manioc, la banane douce, banane
plantain, tarot, les noix de palme et sans oublier la vente de la
célèbre boisson du terroir qui n'est autre que le vin de palme)
voir tableau 1.
Tableau 2 :
Recensement des activités et produits vendus à
Dibwangui/Mandji
ACTIVITES
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PRODUITS VENDUS
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Les activités de commerce
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- Piments, Tomates, Ail, Gombos et céleris.
- Aubergines vertes, violettes et amère.
- Gingembres, Citrons, Ananas, Noix de palme, Pamplemousses,
Cacaos,
- Tubercules de manioc, Manioc emballé dans les feuilles
prêtes à manger, Bananes douce, Bananes plantains, Taros et
Ignames
- Vin de palme,
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Les bars domestiques
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Les jus de fruit :
- Djino cola ;
- Djino pamplemousse ;
- Fanta ;
Les boissons
alcoolisées :
- Régab;
- Castel Beer;
- 33 Export;
- Guinness;
- Baron de la vallée et le Mésa.
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Réalisé par : IKAPI-IKAPI Christopher
Dolmy, Mission We Need / ANDLD, d'après les Observation du
terrain du 11 Août 2021.
La forêt constitue le lieu par excellence où les
populations locales de Dibwangui tirent l'essentiel de leurs ressources
à la fois dans le domaine alimentaire que dans celui de la production
des biens et des services. Les boissons sont livrées par les
détaillants qui viennent de Lébamba et parfois Mbigou.
2.4.Les Aspects culturels
À l'origine, tous les peuples de la province de la
Ngounié étaient animistes avant l'implantation du Catholicisme
par les Français, et le protestantisme par des
évangélistes américains. Nonobstant, l'influence de ces
religions, la présence des Mbandjas dans plusieurs localités
reste et témoigne de l'existencedes croyances traditionnelles dans la
pratiquereligieuse des populations de Dibwangui Les principaux cultes
traditionnels pratiqués par lesdites communautés sont :
· Le Mwiri : culte masculin dont l'objet est la protection
de la nature et l'apprentissage des us et coutumes qui structurent la
société ;
· Le Bwiti : rite traditionnel qui amène à la
connaissance de soi et de l'Univers par l'absorption de l'iboga ou « bois
sacré » ;
· Le Nièmbè : culte féminin, permettant
aux initiées d'accéder aux valeurs sacrées propres
à l'univers des femmes. Les sanctuaires qui lui sont dévolus sont
strictement interdits aux hommes.
Nous avons deuxethnies majoritaireprésentes dans la
zone de Dibwangui : notamment les Nzebis et Massangos qui cohabitent
pacifiquement. Le français est parlé couramment, mais la pratique
des langues locales se fait au quotidien.
Nous retrouvons également un patrimoine culturel dont
de nombreux sites sacrés et d'important patrimoine aquatique comme le
cours d'eau de Lakoundi et les deux chutes jumelles qui seront
exploitées pour le projet de la construction du barrage
hydroélectrique situé dans le village de Mandji.
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