I.1.4.1. Facteurs alimentaires
Selon l'OMS, des données issues de sources diverses
suggèrent que les aliments ayant une densité
énergétique élevée (riches en lipides ou en sucre
et pauvres en fibres), les boissons sucrées et une grande taille des
portions augmentent le risque d'apports énergétiques excessifs
(OMS, 2007).
I.1.4.2. Activités physiques
L'activité physique joue un rôle important dans
la régulation physiologique du poids; en particulier, elle agit sur la
dépense énergétique totale, le bilan lipidique et les
apports alimentaires. (OMS, 2003).
Les données transversales révèlent
souvent un rapport inverse entre IMC et activité physique (Rising
etal., 1994), indiquant que les sujets obèses ou
présentant un surpoids sont moins actifs que leurs homologues minces.
Toutefois, ces corrélations ne mettent pas en évidence une
relation de cause à effet et il est difficile de savoir avec certitude
si les sujets obèses sont moins actifs du fait de leur
obésité, ou si c'est leur faible degré d'activité
qui a provoqué l'obésité. En outre, la tendance
séculaire à l'augmentation de la prévalence de
l'obésité que l'on observe semble s'accompagner en
parallèle d'une diminution de l'activité physique et d'une
augmentation des comportements sédentaires (Prentice et Jebb,1995).
I.1.4.3.Les facteurs génétiques
La génétique joue un rôle important dans
le contrôle du poids corporel; ce facteur a été
prouvé expérimentalement par la mise en évidence du
gène ob codant pour la leptine, qui est une hormone peptidique de 16 kDa
ayant 167 acides aminés (Gaucher et al., 2003) régulant
le poids corporel en diminuant l'appétit et en augmentant les
dépenses énergétiques, l'insuffisance de la leptine
conduit à l'hyperphagie et à l'obésité (Zhang,
1994).
I.1.4.4.Facteurs environnementaux
Les facteurs environnementaux jouent un rôle très
important dans le développement de l'obésité. Les
modifications des habitudes de vie liées aux changements de
l'environnement contribuent à altérer l'équilibre
énergétique au profit de l'augmentation des réserves
énergétiques et du poids (Bourron et Moreau, 2014).
I.1.4.5.Sédentarisme
Le mode de vie sédentaire est un facteur important de
la survenue de l'obésité et de ce fait, la forte réduction
de l'activité physique due au développement des transports
(voiture, transports en commun, ascenseurs...) et les nouvelles technologies
(télécommandes, télévision, ordinateurs...) ne
permettent pas d'équilibrer le bilan énergétique (Hill et
Melanson, 1999 ; Hill etal., 2000)
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