I.1.3.1.Obésités androïdes ou
abdominales
Pour ce type, la masse grasse s'installe dans la partie haute
du corps. Cette forme serait plus dangereuse pour la santé,
entraînant plus facilement des problèmes d'hypertension, de
diabète ou des troubles cardiovasculaire (Croteau, 2007). Elle concerne
beaucoup plus les hommes que les femmes et elle est difficile à
diagnostiquer, car elle peut exister même lorsque l'IMC est normal ou peu
élevé (Encyclopédie Larousse,
2006).L'obésité abdominale (appréciée par une
augmentation de tour de taille) est un meilleur prédicateur du risque de
maladies cardio-métaboliques que l'obésité en
elle-même (évaluée par l'indice de masse corporelle). Ces
obésités sont cliniquement définies par un rapport
Taille/Hanche, inférieur à 0,85 chez la femme et supérieur
à 1 chez l'homme (Haffner, 2006).
I.1.3.2.Obésités gynoïdes ou
fémorales
Pour ce type, la masse grasse s'observe plutôt dans le
bas du corps (fesses et cuisses), elles sont caractéristiques
d'obésités féminines (Encyclopédie Larousse, 2006).
Celles-ci auraient moins de retentissements sur la santé,
entraînant principalement des problèmes articulaires ou des
insuffisances veineuses. Elles sont néanmoins plus difficiles à
vaincre que l'obésité androïde par le fait qu'elles ne se
compliquent qu'exceptionnellement en cas de diabète et très
rarement de maladies cardiovasculaires. Celles-ci se répercutent plus
à volontiers, de par la masse graisseuse totale et l'excès
pondéral, générant des complications
ostéo-articulaires et respiratoires ainsi que certaines formes
d'insuffisance cardiaque. La mesure de tour de taille, serait un meilleur
révélateur des risques liés à
l'obésité (Vulgaris médical, 2009)
I.1.3.3. Obésités mixtes
C'est une forme d'obésités combinant les deux
formes précédentes (obésité androïde et
gynoïde) (Encyclopédie Larousse, 2010).
I.1.4. Facteurs favorisant le
développement de l'obésité
L'obésité est une maladie complexe et
multifactorielle, il s'agit d'un déséquilibre sur une
période prolongée de la balance énergétique
(Ashwell etal., 1982). Il existe une très grande
inégalité interindividuelle liée à
différents facteurs. Cependant, des interactions complexes entre des
facteurs biologiques, comportementaux, sociaux et environnementaux sont
impliquées dans la régulation de la balance
énergétique (Tsigos etal., 2008);les mauvaises habitudes
alimentaires et la sédentarité semblent avoir joué le
rôle le plus déterminant dans la récente
épidémie mondiale d'obésité (Hofbauer, 2002).
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