I.1.4.6.Climatisation artificielle et chauffage
Depuis les années 1980, les nouvelles technologies ont
permis la mise en place de climatisation et de chauffage facilitant la
stabilisation de la température, corporelle. Le corps ne lutte pas
contre les variations de températures ce qui n'occasionne pas de
dépenses énergétiques importantes au niveau du tissu
adipeux brun, affaiblit le système de thermorégulation et modifie
le taux métabolique de base (Johnson etal., 2011).
I.1.4.7.Facteurs socioculturels
Les facteurs socioculturels et de niveau de vie jouent un
rôle déterminant dans la répartition des populations
à risque. La prévalence du surpoids et de l'obésité
est plus importante chez les catégories socioéconomiques les
moins favorisées aux conseils nutritionnels que les autres. De plus,
pour des raisons culturelles et économiques, elles n'ont que
difficilement accès à une alimentation équilibrée,
riche en fruits et légumes, en viandes et en poissons.
L'obésité est deux fois plus répandue au sein de ces
catégories (13,8% chez les ouvriers, 13,2% chez les employés) que
dans les catégories plus aisées (7,1% pour les cadres
supérieurs) (Faure, 2000).
I.1.4.8.Facteurs médicamenteux
L'utilisation des médicaments comme les
antidépresseurs tricycliques, lithium; bêtabloquants, sulfamides
hypoglycémiants, insuline, corticostéroïdes, cyproheptadine,
acide valproïque, neuroleptiques et certains contraceptifs
stéroïdiens, peut favoriser une prise de poids. Les adultes suivant
un traitement prolongé par les corticostéroïdes pour une
polyarthrite rhumatoïde risquent une prise de poids, puisque les effets
secondaires de ce médicament imposent une activité physique
limitée (OMS, 2003).
I.1.4.9.Facteurs psychologiques
Toutes sortes d'événements dans la vie et la
manière d'y faire face sont des facteurs déterminants. Cela peut
précipiter une personne vers une aggravation de son problème
sous-jacent comme un trouble du comportement alimentaire ou déclencher
une dépression et la perte du contrôle de soi avec une baisse de
l'estime qu'on se porte (OMS, 2003)
I.1.4.10.facteurs microbiologiques
Une nouvelle étude a montré que la composition
de la flore intestinale, ainsi que la façon dont elle est
contrôlée parle système immunitaire, peuvent jouer un
rôle majeur dans la capacité de prendre du poids (Pigenet, 2012).
La symbiose homme-microbes aboutissant à une homéostasie et une
tolérance dans l'analyse génétique, moléculaire et
cellulaire est un des grands défis de la microbiologie. De ce domaine,
en particulier dans les ruptures de cet équilibre homme-microbiote,
réside un coté nouveau de la médecine couvrant les
maladies inflammatoires de l'intestin, l'obésité, le
diabète et certains aspects de l'athérosclérose, ainsi que
certains cancers comme le cancer du côlon (Mounier etal., 2009).
La flore intestinale, dans de condition de dysfonctionnement
métaboliques peut assurer un excès de production de nutriments
énergétiques participant au développement d'une
obésité, ou transloquer à travers la barrière
intestinale et causer une inflammation des adipocytes causant une
résistance à l'insuline génératrice de
diabète (Mounier etal., 2009).
Les acides gras insaturés sont activateurs des
macrophages qui en retour peuvent stimuler la lipolyse, mais les repas riches
en graisses et hydrates de carbone induisent une endotoxinemie stimulant les
macrophages, d'autant plus que dans l'obésité la chute de
l'adiponectine ne les protège pas (Bernard, 2013). Parallèlement
le même profil alimentaire induit des changements profonds dans le
microbiote intestinal, augmentant la perméabilité de la
barrière intestinale, ce qui facile l'entrée d'antigènes
microbiens bien à même de stimuler les défenses
immunitaires (Bernard, 2013).
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