Section 3.
Appréciation critique
Après avoir présenté les résultats
de notre recherche en long et à large, l'heure est maintenant de les
apprécier avec un oeil critique et en toute impartialité. Il
s'agit notamment de dégager les mérites, les faiblesses mais
aussi les perspectives dans la gestion et résolutions des revendications
estudiantines en général et celles de l'UNIKIS en particulier.
a. Mérites
En jetant un regard critique rétroactif sur les
revendications passéesrécemment (pour l'année
académique 2021-2022), nous pouvons nous exclamer avec soulagement que
le défi a été relativement relevé voyant la
démarche que les étudiants avaient entreprise par le canal de
leurs représentants et le respect de la procédure par ces
derniers en posant valablement le problème aux autorités pour
trouver la solution.
Mais aussi, la façon dont le COGE a su bien
gérer cette question en mettant en place un cadre plus ou moins
permanant de discussion avec les étudiants, afin de trouver la solution.
Dans ce sens, on peut féliciter les étudiants
pour ça et l'Université à travers son COGE pour la
volonté manifeste de discuter avec les étudiants en bon
père de famille. Bref, le fait de rester à l'écoute des
étudiants et organiser des dialogues permanents en vue de trouver
solution à leurs préoccupations, peu importe que la
procédure soit biaisée ou non.
En gros, voici les quelques facteurs déterminants de
ces mérites de la gestion et résolutions des revendications
des étudiants par l'Université : l''écoute,
l'esprit d'ouverture, la volonté de négocier et dialoguer avec
les étudiants, ...
b. Faiblesses
Au-delà des quelques mérites relevés
ci-dessus, les observations quasi unanimes convergent et concordent dans
l'ensemble pour affirmer que les étudiants de l'UNIKIS ne respectent pas
la procédure avant de faire leurs revendications. Et la gestion de ces
revendications n'est pas tout à fait louable tant du côté
des étudiants eux-mêmes que du côté de
l'Université (en interne), mais aussi en externe.
Nous estimons malheureusement qu'il y a une sorte de
négligence/mépris des questions estudiantines par
l'autorité publique, nourrie par le stéréotype selon
lequel cela lui intéresse peu et que c'est une affaire de seule
l'Université.
Mais aussi une sorte de mauvaise foi dans le chef des
autorités académiques, alors qu'elles devraient en principe
fournir la réponse en temps réel aux étudiants pour
éviter un mouvement brusque, et faire le suivi pour la
matérialisation des résolutions afin d'éviter le feed-back
de mouvement dans le temps. Mais également gérer ces
revendications en faisant liaison entre les autorités de
l'extérieur.
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