2.8.1. Vulgarisation base du progrès
Pour que l'ignorance et la routine des paysans traditionnelles
ne constituent pas un obstacle insurmontable au progrès, il faut non
seulement investir des capitaux dans l'agriculture, mais mettre en place des
services de vulgarisation.
2.8.2 Village agricole de la province
Le village agricole est un projet du gouvernement provincial
qui encadre les paysans. Ces villages agricoles comptent plus ou moins 5.000
hectares et nous encadrons les bénéficiaires sur les 1000
hectares, explique le responsable de ce site. Dans le cadre de ce projet, le
gouvernement provincial du Haut-Katanga fournis des intrants aux paysans qui
par la suite, lui rétrocèdent entre 10 a 30 ? de leur
production.
Selon le responsable, cette politique agricole porte
déjà ses fruits « bien avant, les gens quittaient ici
pour aller loin et chercher le maïs, mais actuellement, nous recevons
même les gens de Kolwezi qui vienne acheter les maïs ici ; les
gens n'ont plus besoin d'aller chercher leur maïs en ville par ce qu'ils
ont leur maïs ici » affirmel'encadreur des paysans
Haut-Katangais.
Mangombo située sur la route de Likasi et Mwaïseni
sur la route de Kasumbalesa, sont deux autres villages agricoles
déjà opérationnels. L'exécutif provincial du
Haut-Katanga annonce pour bientôt la mise en place de ces projets dans
les territoires de Pweto et Kapolowe.
Au delà de l'exploitation agricole, le gouvernement
provincial s'atèleégalement a la transformation de maïs
sur place. Ainsi, il travaille en partenariat avec quelques minoteries se
trouvant àLubumbashi comme Go-Congo. L'objectif ultime du
gouvernementest de réduire au maximum la dépendance agricole et
l'importation surtout des maïs en provenance de la Zambie voire de
l'Afrique Du Sud, assurer l'autosuffisance alimentaire et devenir le grenier de
la République.
L'ambition du gouvernement provincial du Haut-Katanga aussi
noble soit elle, est butéeà quelques difficultés qui
sont :
Il faut rechercher a ce qu'il y ait la mécanisation de
l'agriculture par ce que nous avons vu que quand se fait a la main, certains
agriculteurs sont un peu plus lents et donc la mécanisation va permettre
la culture de plus d'hectares et réduire la dépendance, aussi
avoir plus des minoteries pour moudre ces maïs sans oublier les silos. Le
défiénergétique doit
égalementêtrerelevé pour permettre aux minoteries de
tourner en plein régime, chose qui n'est pas le cas actuellement.
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