Politiques publiques et lutte contre la dépendance alimentaire dans la province du Haut-Katangapar Pascal Ilunga Ngoy Universite de Lubumbashi/ UNILU - Licence Economie de developpement 2021 |
2.5. SITUATION ECONOMIQUELes diverses ressources de cette province constituent un atout majeur pour son développementéconomique. Tous les territoires de cette province regorgent des richesses considérables. Son sous-sol compte comme richesses le cuivre, le Zinc, le manganèse, le Cobalt, l'Or, etc. et attire les grandes sociétésminièresà s'implanter sur son territoire. Ces dernièrescréent de l'emploi et génèrent des ressources considérablesà l'Etat. La province du Haut-Katanga est de plus en plus un carrefour de grandes entreprises minières avec comme conséquence l'augmentation considérable de la population. Le sol du Haut-Katanga est également riche et constitue ainsi une importante source de revenu pour ses habitants. Les cultures vivrières y sont pratiquéesgénéralement de manière artisanale et sans le recours d'engrais chimiques. L'élevage, notamment celui des boeufs, se pratique dans les plateaux de Kundelungu et dans bien d'autres coins. La pêche s'opère dans les lacs Luapula et Moëro et dans d'autres rivières comme Kapolowe et Luvua. Le territoire est riche également en réserves touristiques. Ces sites touristiques constituent une des principales sources de revenu de l'Etat. Parmi ces derniers, on dénombre les chutes comme celles de Lofoï (la plus haute chute d'Afrique, abritée par le Haut-Katanga, qui tombe d'une pente de 384m de hauteur) et celles de la rivière Luapula dites « chutes de Johnson » (proches de Kasenga, sur la Luapula qui forme une frontière naturelle entre le Katanga et l'ex Rhodésie du Nord, entre les lacs Moëro et Bangwelo). On peut également citer le parc de Kundelungu crée en 1970 qui s'étend sur 210.000ha et contient de nombreuses espèces animales (Singes, Lions, Léopards, Antilopes et Zèbres).46(*) 2.6. PRINCIPALES PRODUCTION AGRICOLEa. cultures vivrièresAu Haut-Katanga, les cultures vivrières couramment pratiquées sont nombreuses, mais a titre illustratif, nous retiendrons ; le manioc, le maïs, le haricot, le riz et l'arachide. Le manioc vient en première position sur le plan d'adhésion de la masse paysanne qui possède des bonnes potentialités de conservation et d'utilisation facile sous forme frais ou cossette, l'utilisation de manioc est pratique et facile. Le maïs, il est l'aliment de base de la plupart de la population de l'hinterland minier. Ce pendant la production provinciale ne couvre pas la demande interne, pour ce faire la province recourt aux importations aux pays du Sud tel que la Zambie, le Zimbabwe et l'Afrique du Sud, etc. Le haricot est cultiver dans toutes les entités administratives, il occupe une place importante dans la production moyenne de légumineux, après l'arachide. En ce qui concerne la culture du riz, signalons que l'extension de cette spéculation prend d'ampleur dans les districts du Haut-Katanga. * 46 www.azes-rdc.com, dans son rapport annuel 2019 |
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