Avertissements.
1) Lors que nous décrirons un modèle, nous
partirons de l'allure générale pour aller aux détails, en
nous basant sur les photos pour le sens.
2) Pour le choix des modèles, nous avons
préféré des représentations en couleurs et sans
mannequin dans les cas possibles.
3) Si un modèle n'est pas représenté en
annexes, c'est que la représentation n'est pas disponible ou
inexistante.
4) Quand nous parlerons du Fond Forney, il s'agira d'un fond
rassemblant des images de Jeanne Lanvin, non-référencées,
disponible à la bibliothèque Forney.
5) La liste des ouvrages de Jeanne Lanvin n'étant pas
diffusable, seuls les ouvrages cités par Jérôme Picon
figurent dans cette étude.
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Avant Propos & Remerciements.
J'ai toujours apprécié la mode et l'histoire de
la Haute Couture, vouant parfois un culte à certains créateurs.
Mais l'idée de travailler sur la mode et ses créateurs m'est
devenu une évidence, et une nécessité depuis maintenant
deux ans. À l'avenir, je souhaiterais devenir historienne de la mode.
Ma plus grande aspiration serait de faire reconnaître la
Haute Couture comme un art à part entière, au même titre
que le mobilier ou même l'architecture. Cette vision de la mode m'a
parfois valu des débats houleux avec les gens rabaissant les
créations vestimentaires à une simple utilité pratique ou
pensant que leur style vestimentaire n'est pas guidé par les grands noms
de la Haute Couture, ce qui est à mes yeux totalement faux.
À mes yeux, rédiger cette étude sur la
fondatrice de la plus ancienne maison de Haute Couture fut un honneur. Je ne
connaissais finalement que peu de choses sur Jeanne Lanvin et je suis ravi d'en
avoir autant appris. J'espère ainsi pouvoir apporter une contribution -
si légère soit-elle - à d'éventuels travaux sur le
sujet.
Au début de mes recherches, j'ai découvert que
la couturière s'était inspirée de Fra Angelico pour son
« bleu Lanvin ». L'idée du sujet de cette étude est
partie de cette constatation. J'ai voulu savoir de quelle oeuvre la
couturière s'était inspirée et si elle l'avait vu en
Italie ou en reproduction ? Ensuite, j'ai voulu connaître si la
couturière avait d'autres sources d'inspirations artistiques, et si oui
lesquelles ? J'ai rapidement découvert que les inspirations artistiques
de Jeanne Lanvin étaient nombreuses. Mais j'ai dû trouver les
modèles qui traduisaient ses inspirations, les auteurs n'indiquant
parfois aucun modèle. Cependant, j'ai aussi parfois fait le travail
inverse. Je déduisais une source d'inspiration à partir d'un
modèle, comme avec la robe Arabesque qui s'inspirait d'Henri
Matisse et dont j'ai dû retrouver le tableau. J'ai aussi quelques fois
nuancé les propos de certains auteurs sur des inspirations plastiques,
comme celles de Botticelli sur les modèles de Jeanne Lanvin.
J'aurais aimé encore plus approfondir mon travail en
observant plus de modèles, et en ayant un meilleur accès aux
ouvrages d'art de Jeanne Lanvin. Cependant, je me suis confrontée
à certaines limites le manque dont le manque de représentations
pour les modèles ou leur difficulté d'accessibilité. Mais
ce travail m'a conforté dans mon désir de continuer dans la
recherche dans les années futures.
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La réalisation de ce mémoire n'aurait pas
été rendue possible sans le soutien de certaines personnes.
Aussi, je souhaite exprimer ma gratitude à toutes les personnes qui
m'ont aidé et conseillé à la réalisation de ce
mémoire.
Tout d'abord, mon directeur de recherche Pascal Rousseau,
maître de conférence à l'Université Paris 1
Panthéon-Sorbonne, d'avoir accepté de diriger ce mémoire,
d'avoir cru en cette recherche et de m'avoir donné la possibilité
d'étudier sur ce milieu, la Haute Couture que j'affectionne. Je suis
reconnaissant de ses conseils, et de son soutien face à certaines
limites que j'ai connu.
Je souhaite aussi remercier Sophie Grossiord, commissaire de
l'exposition « Jeanne Lanvin » au Palais Galliera, pour m'avoir
guidée dans mes recherches dès le début de ce
mémoire et de m'avoir apporté le plus d'informations possibles.
Je souhaite aussi remercier Christian Gros de m'avoir accordé son temps
si précieux, pour rechercher des modèles ou me donner des
éléments manquants, et toujours dans les délais les plus
rapides. Pour cela, je le remercie vivement.
Je remercie aussi la maison Lanvin et sa chargée du
patrimoine Laure Harivel de m'avoir accordé l'accès au bureau de
Jeanne Lanvin, ainsi qu'à de nombreux croquis ou photographies.
Puis, je remercie la bibliothèque Forney et son
personnel de m'avoir aidé à consulter l'étendue de leur
fond Lanvin.
Plus personnellement, je souhaiterais remercier mes parents
pour leur soutien infaillible et d'avoir toujours cru en mes capacités.
Puis mon frère Corentin, lui aussi historien de l'art, d'avoir toujours
su me guider, me corriger, me soutenir et m'aider, et ce depuis ma
première année de faculté, je lui en saurais toujours
reconnaissante. Je remercie aussi mes relectrices situées aux quatre
coins du monde : Léa Herlet, Louise Mazoué et Lucia
Osorio-Brechelière. De manière générale mes amis
d'avoir toujours su trouver les mots pour m'encourager. Pour finir, je remercie
Cédric Rodien de m'avoir offert tous ces moments où le
mémoire n'était plus la priorité.
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