1.2.2. Génération Z
Aussi appelée « génération C »
(pour communication, collaboration, connexion et créativité)
selon les théoriciens américains ou la « nouvelle
génération silencieuse » ou encore les « digital
natives », sont les premiers à être nés avec le
numérique, contrairement à la génération Y qui
l'ont vu apparaitre à l'âge adulte. 60% d'entre eux
possèdent un smartphone et passent plusieurs heures par jour sur leurs
écrans (Ales et al., 2013). L'informatique, la gestion de contenus
multimédias, les échanges sur des plateformes de partage sont
leur quotidien. L'enseignement s'inverse, l'auto-apprentissage se
développe et faire ses devoirs à la maison n'est plus du tout
identique à ce qu'ont vécu les générations
passées ; c'est une rupture complète avec le lycée
napoléonien (Cahen, 2014). Le Z possède une identité
multiple, appartient à plusieurs milieux, il combine plusieurs statuts
et attributs en même temps, allant du « hipster » au «
geek » en passant par l' « intello ». Il a besoin d'un rythme
soutenu où tout s'obtient rapidement (Sachot-Moirez & Urmès,
2015).
Même si l'accès à la technologie fait
partie de son quotidien (Hannar & Westerling, 2011), la
génération Z est tout de même dans une certaine
continuité avec la génération Y, ils ne sont pas
fondamentalement différents mais ont une exigence plus accrue et
accordent bien plus d'importance à trouver l'information, les savoirs,
que de les apprendre eux-mêmes. En effet, internet a permis un
accès à la connaissance qui s'est démocratisé et
permet de remettre en
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question la transmission du savoir (Ales et al., 2013). Ces
jeunes arriveront donc en entreprise avec leurs outils, leurs habitudes, et
l'entreprise devra s'adapter afin qu'ils se sentent dans un environnement
propice au travail, où ils seront à l'aise, comme à la
maison (Renouleau, 2014). Les entreprises auront besoin des compétences
de cette génération en matière de numérique afin de
rester compétitives sur un marché mondialisé.
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