WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Performance prévisionnelle de modèles de taux de change fondés sur la valeur actualisée.

( Télécharger le fichier original )
par Yves Oscar O. KADJO
Universite du Quebec a Montreal (UQAM) - MAÎTRISE ECONOMIQUE 0000
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

3.3.3.2 Évaluation de la performance prévisionnelle

La particularité de cette étude est qu'elle évalue les modèles sur chacune des 29 années de l'échantillon de prévision, de l'horizon 1 à 12 pour la fréquence mensuelle (horizon 1 à 4 pour la fréquence trimestrielle). L'échantillon de prévision est de 1986 à 2014. L'évaluation de la performance de prévision se fait hors échantillon d'estimation.

Nous évaluons la performance prévisionnelle des modèles empiriques de variation de taux de change (POTI, PPA, MF, PE) par rapport au modèle de référence qui est la marche aléatoire. Trois critères statistiques d'évaluation sont utilisés pour comparer la performance prévisionnelle des modèles à la celle de la marche aléatoire. Le premier

31

critère est le U de Theil. Le second est la variation de la racine de l'erreur quadratique moyenne (ÄREQM) suivant l'approche de Welch et Goyal (2008). Le troisième est la

statistique de Campbell et Thompson (2008). Ensuite les modèles sont comparés
entre eux pour en déterminer le plus performant. Les statistiques utilisées pour cela sont deux scores que nous nommons « Indicateur de Performance par Approche» (IPA) et « Indicateur de Performance par Modèle» (IPM).

Pour évaluer la précision des modèles pendant la crise financière, la principale statistique que nous analysons est la racine de l'erreur quadratique moyenne (REQM)

Les statistiques utilisées sont définies comme suit: U de Theil =

: variation du taux de change réalisée, : prévision de la variation du

taux de change par les modèles empiriques (POTI, PPA, MF, PE), : prévision

de la variation du taux de change par le modèle de marche aléatoire, h : horizons de prévision, 1,2,....,12. M est le nombre d'obervations utilisées pour l'estimation des modèles. N est le nombre d'observations pour les prévisions hors échantillon.

Une valeur de U de Theil inférieure à 1 signifie que le modèle empirique de prévision performe mieux que la marche aléatoire.

.

Plus un modèle est performant, plus les valeurs de la statistique calculées

lors des prévisions sont faibles. Ainsi après un choc, les performances prévisionnelles

d'un modèle baissent lorsque les valeurs de la statistique augmentent.

32

Une valeur positive de la variation de la racine de l'erreur quadratique moyenne (ÄREQM) signifie que le modèle empirique étudié performe mieux que la marche aléatoire. Cela est dû au fait que la racine de l'erreur quadratique moyenne du modèle empirique étudié est plus faible que celle de la marche aléatoire.

Une valeur positive de la statistique R E de Campbell et Thompson (2008) signifie que le modèle empirique étudié, qui a une plus faible erreur quadratique moyenne, performe mieux que la marche aléatoire. Plus le modèle empirique est performant plus la statistique tend vers 1.

IPA : c'est l'Indicateur de Performance par Approche, pour un modèle donné. Il permet de déterminer la meilleure approche de prévision pour chaque modèle. Précisons que pour chaque modèle, il y a trois approches de prévision (récursive, roulante 5 ans, roulante 10 ans). Cet indicateur est obtenu à partir des valeurs de U de Theil, dans notre étude. Pour déterminer cet indicateur, on considère uniquement chaque modèle (soit POTI, soit PPA, soit MF, soit PE), ses trois approches de prévision et tous les douze horizons à la fois. Ainsi prenons comme exemple uniquement le modèle POTI. On applique au modèle POTI les trois approches de prévision (récursive, roulante 5 ans et roulante 10 ans). On a alors trois binômes (modèle-approche) à comparer. Ce sont les binômes (modèle-approche) POTI-recursive, POTI-roulante 5ans, POTI-roulante 10ans. Par la suite, pour chaque année,

4 Ces 29 moyennes annuelles de U de Theil serviront aussi pour le calcul du score IPM du paragraphe suivant.

33

on évalue avec chaque binôme (modèle-approche), les prévisions de 12 horizons (4 horizons pour les fréquences trimestrielles). On obtient 12 valeurs de U de Theil par année, pour chaque binôme (modèle-approche). On calcule alors la moyenne annuelle de ces 12 valeurs de U de Theil (moyenne de 4 valeurs pour les fréquences trimestrielles). Puisque l'échantillon de prévision total comporte 29 années, on doit alors calculer 29 moyennes annuelles de U de Theil4, pour chacun des trois binômes c'est-à-dire pour chacune des trois approches de prévision du modèle POTI. Par la suite, on compare, année par année, les moyennes annuelles de U de theil des trois approches du modèle POTI. On dénombre enfin sur les 29 années, le nombre d'années durant lesquelles chaque approche du modèle POTI obtient la moyenne annuelle de U de Theil la plus petite. Chaque approche du modèle POTI obtient ainsi son score pour l'Indicateur de Performance par Approche (IPA). Puisqu'il y a trois approches de prévision pour le modèle POTI, alors on obtient trois scores IPA. On compare alors ces trois scores IPA. La meilleure approche de prévision pour le modèle POTI est celle qui obtient la plus grande valeur de IPA. Cette plus grande valeur de IPA est donc de fait le meilleur score IPA du modele POTI.

On reprend la même démarche pour les trois autres modèles (PPA, MF et PE). Pour chaque modèle on déterminera la meilleure approche de prévision. On déterminera donc trois autres meilleurs score IPA.

IPM : c'est l'Indicateur de Performance de Modèle. Il permet de déterminer le meilleur modèle. Il est aussi obtenu à partir des valeurs de U de Theil, dans notre étude. Cet indicateur est plus général car il compare à la fois tous les quatre modèles empiriques (POTI, PPA, MF et PE) auxquels sont appliqués les trois approches de prévision (récursive, roulante 5 ans, roulante 10ans). On a donc douze éléments ou binômes à comparer à la fois. Chaque binôme est constitué d'un modèle auquel est

34

appliqué une approche de prévision. On calcule les moyennes annuelles de U de Theil5 des douze binômes (modèles-approche de prévision). Ensuite on les compare entre elles. On dénombre ainsi pour chaque modèle et l'approche qui lui est appliquée, le nombre d'années durant lesquelles ce modèle et cette approche ont la plus petite moyenne annuelle de U de Theil. C'est leur score IPM. On aura au total douze scores IPM à déterminer. Le modèle-approche le plus performant de manière générale est celui qui détient la plus grande valeur IPM. C'est aussi de fait le meilleur modèle.

5 Pour le calcul des moyennes, on procède comme avec l'indicateur IPA de la section précédente. Ces moyennes annuelles de U de Theil sont en fait identiques à celles calculées dans le cas du score IPA.

Figure 4.1 Graphiques des variables de l'étude

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle