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Analyse des déterminants de l'offre du café dans la région naturelle de Kirimiro (1990-2012).

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par Jules BARANDERETSE
Université du Burundi - Licence en Economie Rurale 2014
  

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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA CULTURE DU CAFE AU BURUNDI

I.0. Historique de la culture du café au Burundi

Le café a été introduit au Burundi, il y a un siècle alors que ce pays de la région des grands lacs découvrait l'empire colonial sous la férule des Allemands et que cette plante originaire du Yémen et de l'Ethiopie revenait en Afrique de l'Est, sous la variété Arabica, après avoir fait un détour par les expériences Hollandaises à Java ou Françaises à la Réunion. En fait, la diffusion de cet arbuste sur les collines du Burundi remonte pour l'essentiel aux années 1930, voire 1950, dans le cadre de la politique coloniale belge de cette région du continent (Hatungimana, 2005).

La première structure officielle pour gérer le développement et le traitement des récoltes date de 1945. Cette date marque la création de l'Office des Cultures Industrielles du Ruanda-Urundi (OCIRU). Elle exerçait des compétences sur tout le café du Ruanda-Urundi. Elle sera remplacée dès l'indépendance par l'Office des Cultures Industrielles du Burundi (OCIBU). La raison de la seule spécialisation sur la seule culture du café provenait du souci de coiffer amplement les activités de la filière qui devenaient nombreuses. C'est cette structure qui va perdurer jusqu'à l'éclatement en 1991.

Alors que l'OCIBU s'occupait de la vulgarisation, du lavage, du dépulpage, de l'usinage ainsi que la commercialisation ; les tâches ont été plus tard réparties entre l'OCIBU pour la commercialisation, la Société de déparchage et de conditionnement (SODECO) pour l'usinage, et les SOGESTALs pour le dépulpage et lavage tandis que les services du patrimoine vont s'occuper de toute la gestion de la trésorerie de toute la filière pour le compte de l'Etat.

Avant la création du BCC (Burundi Coffee Company) en 1978, l'exportation était assurée par des privées. Avec la création du BCC, une entreprise publique ; cette tâche sera de son seul monopole. Actuellement, l'exportation est du ressort des privées regroupés au sein de l'Association Burundaise des Exportateurs du Café (ABEC).

L'OCIBU s'est scindé en deux structures :

-Le 01/01/2009, un établissement à caractère administratif dénommé « Autorité de Régulation de la Filière Café au Burundi » : ARFIC. Elle est chargée d'assurer le respect des règles de fonctionnement dans la filière café, de centraliser et de diffuser toute information tant technique, économique que financière relative à la filière. Elle joue également le rôle de conseil de l'Etat dans le domaine de l'industrie, de transformation et de commercialisation.

-En décembre 2009, les acteurs de la filière café ont créé une « Association Interprofessionnelle du café au Burundi » : Intercafé-BURUNDI. C'est un cadre de concertation et de décision et elle a la responsabilité opérationnelle de la filière.

Certaines fonctions sont transversales et sont dévolues à la fois à l'ARFIC et à l'Inter Café. C'est notamment la détermination des qualités et des normes, l'information et le traitement statistique, la promotion, l'arbitrage et le règlement des litiges. Par ailleurs, les deux organes de la nouvelle structure doivent coopérer et collaborer pour la bonne marche du secteur café.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery