Problématique
L'ensemble de nos recherches nous ont donc permis de
comprendre quels étaient les enjeux d'une stratégie communication
institutionnelle, de l'utilisation des relations publiques et enfin de la
constitution d'un bon capital marque. L'ensemble de ces éléments
permettant à l'entreprise de s'adapter à son environnement,
d'assurer des relations pérennes mais également sa propre
pérennité. A contrario, ces recherches montrent que nombreux
risques sont associés à une mauvaise gestion de cette
stratégie.
Nous avons donc choisi, d'étudier l'ensemble des
éléments de la stratégie de communication institutionnelle
de RTE. Ainsi, la réalisation d'une étude qualitative
auprès d'un échantillon représentatif, nous à
permis de dresser un premier bilan de cette stratégie ainsi que du
capital marque de RTE. Comme évoqué précédemment,
nous avons choisi de cibler une population particulière pour
évaluer cette stratégie. En effet, les actions de RTE se
destinant essentiellement au monde institutionnel, notamment en raison des
enjeux encourus mais également de son absence de contact avec le
consommateur particulier, nous avons choisi d'interroger des élus afin
de répondre à la question suivante :
« Compte tenu de sa situation de monopole et du
caractère incontournable de sa mission de service public, quel
état des lieux peut-on dresser du capital marque et des relations
publiques institutionnelles de RTE auprès des élus, depuis sa
prise d'autonomie du groupe EDF en 2005 ? »
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PARTIE II : l'évaluation du capital
marque et des relations
institutionnelles de RTE par les élus
I. Objectifs & choix de la méthode
Afin d'obtenir des éléments de réponse
à notre problématique, nous avons choisi de procéder
à une étude qualitative, et ce pour plusieurs raisons.
Premièrement, nous recherchions ici la diversité
des points de vue. En effet, nous sommes ici dans une phase exploratoire,
là ou le quantitatif cherche à confirmer, l'enquête
qualitative permet à l'échantillon de s'exprimer librement
grâce à des entretiens semi-directifs ou non directifs. Ainsi,
nous recherchions ici à obtenir des réponses
hétérogènes et pour ce faire, avons procédé
à 8 entretiens à la fin desquels nous sommes arrivés au
stade de saturation sémantique.
Il sera cependant nécessaire par la suite, de
procéder à une étude quantitative afin de confirmer ou
infirmer les éléments récoltés.
Secondement, compte tenu de la nature de notre population et
des moyens à notre disposition, il aurait été
extrêmement difficile de réaliser une étude quantitative,
qui, pour être représentative doit être constituée
d'un échantillon suffisamment important (minimum 100 personnes). Or,
compte tenu de la difficulté de prise de contact avec les élus
ainsi que du peu de temps qui nous été accordé, nous
n'aurions pu réaliser ce type d'étude. Il sera cependant
nécessaire par la suite, de procéder à une étude
quantitative afin de confirmer ou infirmer les éléments
récoltés.
A travers cette étude, nous avons cherché
à obtenir des informations quant à la perception des élus
de la société RTE. Ainsi nous avons donc abordé durant nos
entretiens, des thématiques rassemblant l'ensemble des composantes du
capital marque - image, notoriété et confiance - ainsi que les
éléments de la relation entre élus et RTE. L'objectif
étant dans un premier temps, de prendre connaissance de
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l'opinion de ces élus et d'évaluer les actions
de communication de RTE, mais également de faire émerger des
pistes d'amélioration permettant à gestionnaire du réseau
d'adapter sa stratégie de communication afin qu'elle soit en
adéquation avec les attentes du monde institutionnel.
Nous avons également fait le choix d'inclure dans notre
enquête, certaines des questions posées durant l'enquête de
notoriété de RTE en 2012 afin d'en comparer les résultats.
Bien que les résultats d'une enquête quantitative et qualitative
ne puissent être objectivement comparés sur le fond, il semblait
pertinent de recueillir les opinions de notre échantillon sur ces
mêmes questions, 3 ans plus tard.
Notre étude présente cependant certaines
limites. Tout d'abord elles se fondent essentiellement sur les
témoignages d'élus entretenant des relations avec RTE, par
conséquent nous n'avons pu obtenir que très peu de
témoignage d'élus ne connaissant pas RTE. Qui plus est, nous
n'avons également pu interroger d'élus en mauvais terme avec RTE.
Egalement, notre échantillon est composé d'élu
présent sur la Haute-Garonne et l'Ariège, par conséquent
les témoignages n'évaluent que les actions de la
délégation Sud-ouest de RTE et non l'ensemble des
délégations. Enfin, au cours de notre étude nous n'avons
pas interroger de membres de l'ADEME (Agence d'Environnement et de la
Maîtrise de l'Energie) ou de la DREAL (Direction régionale de
l'environnement, de l'aménagement et du logement) dont les
témoignages auraient pu être pertinents.
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