3.2.1. LUTTE CONTRE LA
CORRUPTION
La corruption entendue comme « le mauvais usage du
pouvoir, de l'autorité ou des fonctions publiques en vue de l'obtention
d'avantages privés », n'est pas un phénomène
nouveau, ni spécifique à une zone géographique. Elle
constitue la négation des valeurs qui fondent l'Etat et la
démocratie. Elle influe négativement sur la confiance des
citoyens en leur gouvernement, nuit directement à l'efficacité du
service public et crée un environnement peu propice aux affaires et
notamment aux investissements. Elle contribue aussi à la criminalisation
des circuits financiers licites.
La lutte contre la corruption au plan international constitue
une préoccupation majeure. En RD Congo la corruption est vécue au
quotidien et elle est dans le chef des congolais un virus et qui exige la
participation de tous sans distinction pour être anéanti et
détruit.
Pour lutter contre la corruption il faut :
- De moyens humains et financiers appropriés : ces
moyens sont dévolus à la lutte contre ce type de comportement et
qui permettent effectivement de développer les contrôles externe
et interne et de sanctionner cette incrimination,
- De la formation des personnels à la détection
et également à la poursuite de ce type d'infraction,
- Renforcer les capacités : le renforcement des
capacités, qu'elles soient institutionnelles ou humaines, revêt
une importance fondamentale pour l'ensemble des pays en développement.
D'une part, il renforce la légitimité et la compétence de
l'Etat pour assurer et fournir le service public ; d'autre part, il
développe les possibilités individuelles d'exercice réel
des libertés,
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