CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
Il est extrêmement difficile de mesurer l'incidence des
outils d'information. Les Technologies de l'Information et de la Communication
sont des vecteurs qui fournissent aux acteurs économiques et politiques
un large éventail d'opportunités nouvelles. Ces nouvelles chances
permettent aux banques d'engendrer de nouvelles relations de confiance avec
leur clientèle, facilitent la communication interbancaire et au sein
d'une banque entre les employés. Les TIC permettent aussi aux banques de
faire des transferts, des règlements en temps réel ainsi que la
télécompensation interbancaire. Les nouvelles technologies ont
entraîné l'automatisation des services financiers en permettant
aux banques de passer de la gestion physique à la gestion des flux,
c'est-à-dire une intégration des opérations à tous
les stades du processus et leurs traitements en continu. Les banques sont donc
influencées par les Technologies de l'Information et de la Communication
qui reposent sur une révolution numérique, ce qui conduit
à la réduction des coûts des opérations, la gestion
de la relation client et la vente des produits en ligne ou dans les GAB/DAB et
même dans les TPE/TPV.
Cependant, les banques rencontrent de nombreux obstacles et
conséquences au fur et à mesure que la technologie évolue.
Les obstacles sont de plusieurs ordres :
- l'obstacle technologique qui repose sur l'âge de
l'équipement informatique, du manque de fiabilité de sources
d'énergie et du nombre de serveurs Web ;
- l'obstacle financière demeure majeur compte tenu du
coût de l'infrastructure et du matériel extrêmement
élevé au Cameroun.
L'analphabétisme constitue également un frein
à l'adoption des Technologies de l'Information et de la Communication
dans les banques. Ces technologies ont un effet sur le travail et les
changements qu'elles induisent nous ont amené à nous interroger
sur l'environnement juridique. Elles ouvrent la voie aux plus folles
prévisions en matière de créations et de pertes d'emplois.
L'introduction de l'informatique a révolutionné le domaine
bancaire camerounais, puisque aujourd'hui, de nombreux distributeurs
automatiques placés dans les grandes métropoles camerounaises
jouent le rôle de guichet de paiement, et remplacent valablement le
travail humain (plus une entreprise est productive, moins elle emploie la main
d'oeuvre ).
Toutefois, il existe de nombreuses conséquences qui
empêchent l'évolution des systèmes d'information au sein
des banques. Les réseaux bancaires sont perturbés par des pannes
liées aux virus, aux intrusions, aux fraudes et mêmes aux
interruptions des systèmes de traitement des opérations. Cela
entraîne une diminution des gains de productivité et de la
performance des outils informatiques.
Mémoire rédigé par ESSONO Michel Cyrille
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Impact des Technologies de l'Information et de la
Communication dans le secteur bancaire camerounais
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