B. Tableau de bord de l'étude et la revue de
littérature
Dans cette rubrique, nous allons présenter le tableau
de bord avant d'aborder la revue de littérature.
1- Tableau de bord de l'étude
Ce tableau présente un récapitulatif des niveaux
d'analyse, des problèmes, des objectifs fixés ainsi que des
causes supposées être à la base des problèmes et les
hypothèses formulées.
Niveaux d'analyse
|
Problèmes
|
Objectifs
|
Causes
|
Hypothèses
|
Niveau
Général
|
Gestion peu rationnelle du temps de travail au SG de la
SONACOP
|
Contribuer à une meilleure gestion du temps de travail
au SG de la SONACOP
|
_
|
_
|
N
I
V
E
A
U
X
S
P
E
C
I
F
I
Q
U
E
S
|
1
|
Mauvaise planification des tâches
|
Amener à adopter de meilleures méthodes de
planification des tâches
|
L'absence de classification des tâches par
priorité.
|
L'absence de classification des tâches par
priorité est à l'origine de la mauvaise planification des
tâches
|
2
|
Recherches infructueuses des références du
courrier
|
Proposer une gestion informatisée du courrier
|
La gestion manuelle
|
La gestion manuelle du courrier est à l'origine des
recherches infructueuses des références du courrier
|
L'utilisation de l'électro copieur du SG par d'autres
directions
L'utilisation de l'électro copieur du SG par d'autres
directions est à l'origine de la perte de temps lors de la reproduction
de documents
31
Réalisé et soutenu par Kossi Boris
Canis GANGBE
Contribution à une meilleure gestion du
temps de travail au SG de la SONACOP
Tableau n°2 : Tableau de Bord de
l'étude (Propre conception)
2- Revue de littérature
Elément indispensable à tout travail
scientifique, la revue de littérature vise à s'assurer, au
préalable, de l'état des connaissances acquises à partir
de la documentation consultée sur les problèmes
identifiés. Pour y arriver, nous allons dans un premier temps
procéder à une clarification terminologique et dans un second
temps faire le point des contributions des auteurs sur chaque problème
spécifique, ce qu'ils en pensent et les solutions proposées.
v Clarification terminologique
· La gestion
Selon le dictionnaire le Nouveau Petit Robert
2010, dérivée du latin « gestio »,
la gestion signifie l'action de gérer les affaires d'autrui et par
extension, ses propres affaires. Elle signifie également
administration, direction, management, organisation.
Le Petit LAROUSSE illustré 2011 la
définit comme action ou manière de gérer, d'administrer,
de diriger, d'organiser quelque chose, période pendant laquelle
quelqu'un gère une affaire.
La gestion serait donc « l'action de gérer
les affaires d'un autre et par extension, ses propres affaires ;
administration, direction, organisation ». Elle est également
« l'action ou la manière de gérer, d'administrer, de
diriger, d'organiser quelque chose. »
· Le temps
Du latin « tempus », il est défini
selon le Nouveau Petit Robert 2010 comme un milieu où
paraissent se dérouler irréversiblement les existences dans leur
changement, les événements et les phénomènes dans
leur succession.
Selon le Petit LAROUSSE illustré
2011, le temps est une notion fondamentale conçue comme un
milieu indéfini dans lequel se succèdent les
événements et souvent ressenti comme une force agissant sur le
monde, les êtres. C'est aussi une durée considérée
comme une quantité mesurable, un paramètre permettant de
repérer les événements dans leur succession.
Le dictionnaire Universel définit le
temps comme « une dimension de l'univers selon laquelle semble
s'ordonner la succession irréversible des
phénomènes ».
L'expression temps de travail doit se
comprendre comme étant la durée pendant laquelle les agents au
sein d'une administration doivent travailler. Cette durée est comprise
entre 08h00 et 12h30 et entre 15h00 et 18h30.
Dans son ouvrage « Qu'est-ce donc
le temps ? », le philosophe Saint
Augustin apporte sa conception du temps en ces termes :
« Quand personne ne me le demande, je crois le savoir ; mais
dès qu'on me le demande, je ne le sais plus ». Cette
inquiétude que cet homme religieux exprime, traduit bien la
difficulté à définir ce concept.
Pour J.L. SERVAN-SCHREIBER, « le
paradoxe du temps c'est que rares sont ceux qui estiment en avoir
suffisamment, alors que chacun dispose de sa totalité ».
A en croire PARKINSON, « plus on
dispose du temps pour faire un travail, plus ce travail prend du
temps ».
Pour Peter DRUCKER « le temps est
le capital le plus rare et si on ne sait pas le gérer, alors on ne peut
gérer rien d'autre ».
Selon Samuel JOHNSON, le temps est comparable
à une charge, un lourd fardeau incontournable par conséquent il
faut l'avoir de justesse. Il dit « l'argent et le temps sont les plus
lourds fardeaux d'une vie et de tous les mortels, les plus malheureux sont ceux
qui en ont plus qu'il le faut ».
Pour Friedrich NIETZSCHE, « le
temps est une éternité profonde, un milieu infini où tout
se succède » dans « Ainsi parlait ZARA
Thoustra» édition Gallimard 1947.
D'après Blaise PASCAL, « le
temps est de ces choses qu'il est impossible et même inutile de
définir. Chacun sait à quel aspect de son expérience
correspond le mot «temps» ».
ALCAN cité par GODONOU
(2008) nous dit que : «le temps est ce qui fait que tout se
fait».
Au total, nous retenons que le concept temps est une notion
« panier », chacun y met ce qui lui semble bon selon sa
sensibilité, sa disposition psychologique, son aptitude et pourquoi pas
sa culture.
Une bonne gestion du temps permet d'être
organisé, efficace, et performant. Le temps doit d'abord être
consacré à des tâches prioritaires entrant de façon
certaine dans le champ des objectifs fixés.
Gérer son temps, revient donc à
gagner en efficacité et en rendement car pour quiconque ayant un
objectif à atteindre, le temps à l'instar de l'argent, apparait
comme une ressource précieuse.
Selon LEE cité par
MONTEIRO (2009), le secret essentiel de la gestion de son
temps tenait dans la technique suivante : «porter sur une feuille de
papier les tâches les plus importantes que vous devez accomplir le
lendemain et les numéroter par ordre d'importance
décroissante». C'est pour ainsi dire que le secret essentiel de la
gestion de son temps n'est rien d'autres que la planification de ses
tâches.
« Time is money »
ou « No time to waste » sont les
expressions souvent utilisées par les Anglo-saxons pour exprimer que le
temps est une richesse.
Cette puissance du temps est également
reconnue par Victor HUGO qui pense que « peu de temps suffit pour
changer toutes choses ».
En tant que ressource précieuse,
l'importance de la gestion du temps n'est plus à démontrer.
Ainsi Pulchérie ZEHE,
parlant de l'efficacité personnelle dans
« Comment manager son
Secrétariat ? », semble accorder plus de
valeur au temps que les Anglo-saxons lorsqu'elle affirme que «Qui perd son
temps, perd sa vie».
Aussi retenons-nous avec Alain
FERNANDEZ que « Mieux gérer son temps au quotidien
est désormais un impératif ».
v Contributions des auteurs à la
résolution des problèmes spécifiques
identifiés.
· Contributions des auteurs à la
résolution du problème de la mauvaise planification des
tâches
Selon le Petit Larousse illustré 2011,
la planification est l'action de planifier.
Planifier, c'est «organiser, régler selon un plan
de développement».
Jean-Denis MENARD, dans son ouvrage
intitulé « Savoir gérer son
temps », nous dit que :
Vouloir « planifier »
relève de la logique du « temps compté ».
Vous considérez le temps comme un capital à faire fructifier, et
de la même façon que vous passez du temps à rechercher les
meilleurs placements, vous allez passer « un certain
temps » à planifier. Ce qui compte ici est de bien comprendre
que ce temps passé n'est pas une dépense mais un investissement,
un investissement somme toute raisonnable car on estime que quinze minutes en
moyenne peuvent suffire chaque soir, pour préparer la journée du
lendemain.
La planification se comprend également comme
l'organisation dans le temps de la réalisation d'objectifs dans un
domaine avec la mise à disposition des moyens et sur une durée et
des étapes précises. On ne peut donc pas parler de la
planification des tâches sans mettre un accent particulier sur la
dimension temps qui est sa caractéristique principale. C'est pour ainsi
dire que la notion de planification est indissociable de la notion de temps.
En effet, selon MENARD (2001), la
planification est une méthode complète de gestion du temps. Selon
cet auteur, il est nécessaire de s'organiser pour les différents
travaux à effectuer pour limiter ou éviter les pertes du temps.
La gestion du temps implique, selon MENDES (1998) cité
par ALLOKPON (2011), «une organisation rationnelle des
activités, une planification de leur exécution et un
contrôle des délais».
Dans une communication présentée en 2008 sur la
gestion du temps par le Directeur de Cabinet du Ministère de la
Réforme Administrative et Institutionnelle, nous avons pu retenir ce
qui suit :
Bien gérer le temps consiste à
planifier, placer par priorité, déléguer et organiser les
activités quotidiennes.
Mener à bien une activité suppose
l'accomplissement de tâches et la résolution de problèmes
selon un ordre déterminé :
§ détermination des
objectifs ;
§ fixation de
délais ;
§ concentration des efforts pour atteindre le
but fixé ;
§ planification ;
§ préparation du
travail ;
§ exploitation optimale du temps
disponible ;
§ réduction du temps
d'exécution ;
§ prise de
décision ;
§ choix des problèmes
essentiels ;
§ classement des tâches selon leur
importance ;
§ organisation dans le
temps ;
§ action plus
productive ;
§ concentration sur les tâches
essentielles ;
§ contrôle du déroulement du
travail ;
§ vérification des
résultats ;
§ comparaison
prévu/réalisé.
Selon GUERTAOUI et al. cité par
DONVIDE (2009), la planification des activités consiste
à définir l'importance et l'urgence des tâches à
accomplir. C'est dans cet ordre d'idée qu'abonde
DRUCKER cité par CHARRON et SEPARI
(2004) lorsqu'il affirme qu'il faut «penser en fonction des
priorités» ; l'un des principaux ennemis du suivi d'une bonne
planification, donc d'une gestion efficace du temps, étant l'urgence.
Parlant de l'urgence, on retient avec Jean
Dénis MENARD, ce qui suit :
Le terme « urgent » ne signifie pas
grand-chose car la notion est éminemment relative et liée au
tempérament du demandeur comme le souligne la
plaisanterie : « il n'y a pas d'urgence, il n'y a que des
gens pressés ! ». Par conséquent, accepter sans
discussion la formule « c'est urgent » et croire que les
urgences sont toutes des priorités, serait une grave erreur. Cela
reviendrait à laisser de côté les activités moins
urgentes, celles qui ne se rappellent pas à votre attention, mais qui
sont parfois les plus importantes. Cela reviendrait à traiter les choses
au fur et à mesure qu'elles arrivent, dans une ambiance
survoltée. Cette façon d'agir s'appelle la lipholie
néologisme créé par le sigle LIFO (Last In First Out).
Pour bien planifier et ne pas tomber sous le coup des
urgences, MENDES (1998) cité par
ALLOKPON (2011), nous propose la méthode
NERAC.
Cette méthode consiste à :
· Noter : lister les objectifs à atteindre ;
lister les tâches, activités à faire ;
· Estimer: évaluer la durée de chaque
tâche ;
· Réserver: prévoir 40% du temps total
pour les imprévus ;
· Arbitrer: tenir compte de l'importance de chaque
tâche ; déterminer l'ordre d'exécution ;
· Contrôler l'exécution : ce
contrôle se fait en se posant un certain nombre de questions à
savoir : les tâches prévues ont-elles été
réalisées ? les objectifs ont-ils été atteints ?
quels sont les écarts ? comment y remédier ?
La planification peut tout de même se faire sur le long
terme. Planifier à long terme consiste à écrire, sur le
plan annuel d'un agenda les étapes qui mènent à un
objectif. Cette écriture est un engagement, un contrat envers
soi-même, une tentative pour faire émerger du brouillard de la
quotidienneté des réalisations voulues et choisies.
Dans « Savoir gérer son
temps » de J. D. MENARD, on retient
les étapes suivantes pour une planification :
1- écrire la liste de ce que vous devez (croyez
devoir) faire
2- définir les degrés de
priorités de ces différentes tâches
3- définir le résultat attendu pour
chacune d'elles
4- évaluer les durées de
réalisation
5- planifier c'est-à-dire écrire un plan
de journée.
Ecrire est le premier conseil de cette première
étape et ce n'est pas un hasard. L'expérience prouve qu'on
n'écrit pas assez, soit par manque de matériel sous la main, soit
par fainéantise, soit par confiance trop grande en la mémoire,
soit parce qu'on a envie, inconsciemment bien sûr, de ne pas retenir
l'information.
La conséquence est que l'esprit est encombré de
mille choses à faire, auxquelles on repense en voiture (mais sans avoir
la possibilité d'agir en aucune façon), ou dans une soirée
entre amis, ou avant de s'endormir.
Après avoir écrit les différentes
tâches à exécuter, on doit définir les degrés
de priorité de ces tâches.
La question des priorités ne se pose pas pour les
quelques rares personnes qui réussissent à gérer leur
temps. La journée leur suffit pour absorber l'ensemble de leurs
tâches et c'est à peine si, parfois elles doivent rester un peu
plus tard le soir « pour finir quelque chose », afin de
pouvoir le lendemain, « redémarrer à
zéro » comme d'habitude.
Mais c'est une obligation hautement stimulante car elle fait
appel à une fine réflexion et à toute la connaissance
intime que vous avez de votre métier et de votre environnement.
L'aptitude à définir les priorités est
obligatoire car nous sommes dans un monde où la charge de travail
excède nos capacités de traitement. Admettre cela, c'est
déjà gagner en sérénité puisque nous
abandonnons deux fausses croyances : « je peux être
à jour ce soir en partant » et « je peux
redémarrer à zéro demain en arrivant »
L'une des plus grandes difficultés que l'on rencontre
dans l'organisation du travail quotidien est l'affectation d'un ordre de
priorité à chacune des tâches qui se présentent. La
tendance naturelle pousse à agir dans une vision du court terme. Un
outil utile pour établir des priorités claires qui tiennent
compte à la fois de l'urgence et de l'importance est la matrice de
priorité (Principe d'Eisenhower).
Selon ce principe, il faut :
ü planifier une tâche qui est importante et
qui n'est pas urgente ;
ü laisser de côté une tâche
peu importante et non urgente ;
ü exécuter en priorité une
tâche importante et urgente ;
ü déléguer si possible une
tâche peu importante mais urgente.
· Contributions des auteurs à la
résolution du problème de recherches infructueuses de
références du courrier
Le Petit LAROUSSE 2011 illustré
définit le courrier comme une correspondance (lettres, imprimés,
paquets) reçue ou envoyée par la poste. C'est également
l'ensemble des lettres qu'une personne écrit ou reçoit. Quant au
thème « courrier électronique », il est
désigné par le mot « courriel ».
Dans « Le
Courrier » (1965), Jean FAVIER
développe deux séries de courrier à savoir le courrier
« arrivée » et le courrier
« départ ».
Le courrier «arrivée» est l'ensemble des
lettres reçues chaque jour par une organisation, une administration.
Le courrier «départ» est l'ensemble des
lettres qu'un service transmet à un autre (interne ou externe).
La gestion du courrier peut se faire de façon manuelle
à l'aide des registres et des cahiers (supports papiers).
Cette manière de gérer le courrier n'est pas
certes mauvaise mais admet toutefois des insuffisances auxquelles il convient
d'apporter des améliorations.
En effet, la secrétaire est obligée de
parcourir des registres ou plusieurs cahiers d'enregistrement avant de
vérifier la réception, le niveau dans le traitement ou l'envoi
d'une lettre. Il urge donc de trouver une solution à cet état de
chose. L'informatisation de la gestion du courrier constitue donc la meilleure
solution.
Pour MARY (2005) auteur de
« la gestion électronique des
documents » :
«Rechercher un document est dix fois plus
coûteux que de le reproduire. Il est donc tentant de numériser un
document ou de souhaiter ne traiter que sa forme digitale pour réduire
les difficultés de recherche et assurer à l'entreprise un
système d'information plus performant et plus efficace».
Pour dématérialiser (effectuer des
opérations de traitement, d'échange et de stockage d'informations
sans recours au support papier) le courrier par sa gestion
informatisée, le Cabinet Pellycan Concept, dans le
Module 2 de la brochure « Gérer les
courriers », parle de la nécessité
d'enregistrer le courrier sur son ordinateur pour en assurer le suivi. Il
affirme que:
«Il est étonnant de rencontrer encore des
secrétaires qui utilisent les bons vieux registres-cahiers pour
enregistrer le courrier. La saisie manuelle et chronologique des données
ne facilite pas les recherches dans le temps : on recherche habituellement un
document sur son origine et objet et non sur une date précise»
Selon Eric SUTTER (2004), dans
« Dictionnaire de
l'information », la gestion électronique des
documents est la gestion informatisée d'un ensemble de documents
encodés ou numérisés.
Pour Frédéric MATTHEY (2008),
la dématérialisation de la gestion du courrier, semble mieux
convaincre sur l'utilité de l'informatisation de la gestion du courrier,
à partir du moment où il nous en montre quelques avantages. Selon
cet auteur, la gestion électronique du courrier permet de :
- accélérer le traitement de l'information ;
- sécuriser et traiter l'information ;
- partager l'information plus facilement ;
- supprimer des tâches fastidieuses ;
- réduire des coûts de gestion.
Abondant dans le même sens de gestion automatisée
du courrier, Pulchérie ZEHE dans
« Comment réussir son
secrétariat ? », déclare : « le
traitement du courrier a beaucoup évolué avec l'avènement
de l'informatique. Dans l'ensemble, même si les registres papiers
tiennent encore une place prépondérante, le traitement
informatique du courrier est aujourd'hui fortement recommandé ».
Pulchérie ZEHE, parlant du suivi du
courrier dans «Comment manager son
secrétariat ? », affirme que : « la
bonne gestion du courrier permet d'améliorer les délais de
réponse à toute demande. Les demandes et rappels sont du ressort
du secrétariat ». Elle propose à cet effet une
méthode informatisée simple et efficace de suivi du courrier.
L'utilisation d'un logiciel d'une gestion informatisée
du courrier est donc la meilleure solution quant au problème de la
gestion manuelle du courrier. A cet effet, nous avons proposé un
logiciel de gestion informatisée du courrier.
· Contributions des auteurs à la
résolution du problème de la perte de temps lors de la
reproduction de documents
Selon le Petit Larousse 2010, la perte
désigne le fait d'être privé de ce que l'on
possédait, de ce dont on pouvait disposer, tel un bien matériel
ou moral.
La perte de temps revient donc au fait d'être
privé de ce temps, le fait de ne plus disposer de ce temps.
Les matériels de travail sont d'une importance cruciale
dans l'exécution des tâches dans toute structure.
La reproduction d'un document nécessite un appareil
électro copieur. L'inexistence de cet appareil par exemple, engendre
d'énormes pertes de temps dans les différents services dans
lesquels il doit être utilisé. Mieux, l'existence d'un seul
électro copieur dans une direction dans laquelle il en faut plus,
entraine une longue file d'attente et par conséquent engendre une perte
cruciale de temps.
GIRAULT O. et B. CHAUVOIS affirment dans
« Organisation et Méthodes Administratives »
(1998), ce qui suit :
« Le coût de l'attente est parfois
mesurable (par exemple, il correspond à la rémunération du
chauffeur de camion pour le temps d'immobilisation à un péage,
majorée des bénéfices perdus du fait de la sous
utilisation du camion) ; le coût peut parfois être
estimé (ventes manquées du fait de la longueur des files
d'attentes aux caisses, laquelle a découragé certains acheteurs).
Souvent il résulte de l'attente une moindre qualité de la vie
pour les utilisateurs, qu'il est bien difficile d'estimer en unités
monétaires ».
La revue de littérature ainsi dressée, abordons
à présent la méthodologie de l'étude.
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