CONCLUSION DU CHAPITRE III
La protection de l'environnement dans le processus
d'intégration de la CEMAC est certes une préoccupation secondaire
dans le processus d'intégration. Cela ne voudrait dire en aucun cas que
la protection de l'environnement n'est pas importante. D'ailleurs sa place
devrait être consolidée, ce pour plusieurs raisons : d'une part,
parce qu'elle constitue un moyen de rationalisation des politiques
communautaires notamment les politiques de développement
économique et social ; d'autre part, la protection de l'environnement
contribue au bon fonctionnement du marché commun. En
réalité, le marché peut tout d'abord subir des entorses du
fait de la protection de l'environnement ; mais en fait, par le processus
d'harmonisation des législations environnementales nationales, la
protection de l'environnement concourt à la correction des distorsions
du marché intérieur unifié. Il s'agit en effet de la
correction des principes de la saine concurrence et de la libre circulation des
personnes et des biens, lesquels constituent les principes essentiels pour le
marché commun. Aussi, la place de la protection de l'environnement doit
être consolidée, car la région et l'humanité ont
intérêt à ce que l'environnement de l'Afrique Centrale soit
protégé. En effet, l'écosystème de la
sous-région joue un rôle important dans l'équilibre de
l'écosystème mondial. C'est la raison pour laquelle des mesures
doivent être envisagées pour la consolidation de la place de
l'environnement dans le processus d'intégration de la CEMAC.
CHAPITRE IV: LE REAJUSTEMENT NECESSAIRE DE LA
PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT DANS LE PROCESSUS D'INTEGRATION DE LA
CEMAC
100
L'époque où l'on pensait que le
développement économique est aux antipodes de la protection de
l'environnement est dépassée. A cet effet, il convient de relever
que : `' environmental law and the law on development stand not as
alternatives but as mutualy reinforcing,
integralconcepts''257. Il ressort ainsi qu'il existe un lien
étroit entre la protection de l'environnement et le développement
économique. Ainsi, un développement harmonieux
nécessiterait d'être accompagné de protection de
l'environnement ; la coexistence de ces deux objectifs au sein de la
Communauté exige la recherche d'un compromis, susceptible de les
concilier258. Aussi, l'article 24 de Charte Africaine des Droits de
l'Homme et des Peuples, adoptée le 28 juin 1981 à Nairobi,
proclame : « tous les peuples ont droit à un environnement
satisfaisant et global, propice à leur développement
»259. Il découle de cet article que la protection
de l'environnement est une condition de développement économique
; et, partant, la protection est un moyen de lutte contre la pauvreté.
Car un développement économique mené au mépris de
la protection de l'environnement rend plutôt vulnérable les
personnes environnantes. A ce sujet, la CEMAC a pris conscience de l'importance
de la protection de l'environnement, néanmoins ces actions de protection
de l'environnement doivent être renforcées. En effet,
l'intégration de la Communauté est dominée par des aspects
économiques, de plus les actions de protection de l'environnement font
face à de nombreuses difficultés. C'est le cas de notamment de
l'insuffisance de moyens et coordination, si bien qu'il devient difficile pour
elle de s'affirmer comme une politique à part entière de la
Communauté. Aussi, la planète entière a
intérêt à ce que l'environnement sous régional soit
protégé260. Or l'environnement demeure une
préoccupation secondaire de la CEMAC, certes
257 Ce principe d'intégration des considérations
environnementales dans les politiques de développement économique
a été énoncé par le tribunal arbitral, comme un
principe émergent du droit international général, dans
l'affaire Iron Rhine Railway, Belgique et Pays Bas, Sentence du 24 mai
2005, §59. Voir Marie-Pierre LANFRANCHI, le développement
durable, Document pdf, p.46.
258 Alice JARDILLIER, op. cit., p.27.
259 Voir Principes du droit international de l'environnement,
document pdf, p.9.
260 L'Afrique Centrale constitue un
méso-écosystème qui influence considérablement
l'équilibre de l'écosystème mondial, parce qu'elle regorge
le deuxième plus grand massif forestier de la planète,
derrière l'Amazonie.
101
intégrée dans les questions prioritaires. De ce
fait, il est nécessaire que la protection de l'environnement prenne de
l'ampleur. Par conséquent, une nouvelle stratégie est
nécessaire. Pour ce faire, des possibilités s'offrent à
l'intégration communautaire pour le renforcement de la protection de
l'environnement. En réalité, il n'est point besoin de rappeler
ici les enjeux qui entourent la protection de l'environnement. En quoi
consisterait le réajustement de la protection de l'environnement ? C'est
la réponse à cette question qui jalonnera les
développements de ce chapitre. Ainsi, il conviendra d'intensifier la
protection de l'environnement (section I) et de développer les moyens
relatifs à celle-ci (section II).
102
SECTION I: L'intensification de la protection de
l'environnement
Jusqu'ici la protection de l'environnement dans le processus
d'intégration de la CEMAC est restée à l'image de tout le
processus. En effet, la stratégie jusqu'ici privilégiée
est celle de l'harmonisation des législations nationales, dans l'optique
d'éliminer des entraves à la libre circulation261, et,
partant, aboutir à la construction d'un marché commun d'une part
; celle de l'encadrement de l'exploitation des ressources naturelles d'autre
part 262 , dont l'exploitation abusive pourrait s'avérer
dangereuse pour l'environnement. Si des efforts remarquables sont
observés en ce sens, il convient de relever cependant que la lutte
contre la pollution constitue le parent pauvre de la protection de
l'environnement. Pourtant, la pollution constitue une menace permanente pour
l'écosystème de la sous-région. A ce propos, plusieurs
activités, qu'elles soient des ménages263 ou des
industries264, peuvent entrainer des pollutions. Des
activités des ménages, découle une pollution domestique.
En réalité, il faut relever que la pollution domestique est
importante dans la zone CEMAC, notamment en milieu urbain, où, les
pouvoirs publics éprouvent jusque-là des difficultés
à éliminer les déchets des ménages. Par
conséquent, le déversement des déchets dans la nature
crée des gênes. Cela pourrait conduire à la pollution de
l'air, de l'eau, etc., laquelle entraîne à son tour des maladies.
Ainsi, les pays de la sous-région font très souvent face à
des épidémies hydriques, tel le choléra. Quant à
l'activité industrielle, elle cause la pollution industrielle, laquelle
est non moins importante dans l'espace CEMAC ; cette pollution peut être
tellurique ou maritime. Une pollution est dite tellurique lorsqu'elle est
propre à la terre, à ce sujet, l'on peut évoquer les
déchets issus de l'exploitation des ressources naturelles, tels les
hydrocarbures, des ressources minières. En ce qui concerne la pollution
maritime, il peut s'agir des déversements des hydrocarbures dans la mer,
l'industrie poissonnière, les activités d'extraction des
minéraux
261 Il s'agit du Paragraphe 4 du Traité
Révisé de 2008 régissant l'UEAC. Aux termes de ce
paragraphe, l'harmonisation des législations nationales est un outil
important pour l'établissement d'un marché commun. L'al. E de
l'article 13 abonde dans le même sens : « l'harmonisation et la
reconnaissance mutuelle des normes techniques ainsi que des procédures
d'homologation et de certification ».
262Ibidem
263 Des quantités importantes de déchets sont
produites chaque jour par les ménages de la Communauté.
L'élimination ou le recyclage de ces déchets cause encore de
nombreux problèmes relatifs notamment aux moyens, et à la
technologie adéquate. Ainsi, ces déchets ont des
répercussions considérables à la fois sur l'environnement,
à travers la pollution par exemple de l'air, de l'eau ; et sur la
santé des populations dans la mesure où les eaux souillées
peuvent causer des maladies hydriques, à l'instar du choléra.
264 Des industries peuvent entrainer des pollutions, de fait,
les industries extractives déversent des effluents dans la nature. C'est
le cas par exemple dans l'exploitation des mines ou encore des
hydrocarbures.
103
du fond de mer et les activités d'extraction
pétrolière, la navigation commerciale265. La pollution
se présente ainsi comme un risque important pour l'environnement,
à cet effet, il convient qu'un accent soit mis en ce sens.
L'intensification de la protection de l'environnement pourrait ainsi passer par
la promotion du développement durable (paragraphe
I), et par la constitution de celle-ci en politique à
part entière de la Communauté (paragraphe II).
Paragraphe I : La promotion du développement durable
et l'accentuation du rôle de l'économie dans la protection de
l'environnement
« L'intégration est d'abord un processus de
nature économique impulsé par la volonté politique
»266. Cette nature économique de
l'intégration n'est néanmoins pas exclusive, car comme nous l'a
relevé James MOUANGUE, l'intégration sort de son objectif premier
pour embrasser d'autres secteurs tels l'environnement et la
sécurité. A ce propos, la protection de l'environnement n'est pas
exclue dans le processus d'intégration de la CEMAC. En effet, si la
Communauté peine à construire une véritable politique
environnementale, on note néanmoins des avancées quant à
l'intégration de l'environnement dans les priorités de la
Communauté. Ainsi, les politiques économiques communautaires
intègrent, dans leur majorité, des dispositions relatives
à l'environnement267 ; d'ailleurs, l'interdépendance
et le caractère inséparable du développement de la
protection de l'environnement ont été consacrés, notamment
dans le Principe 25 de la Déclaration de Rio sur l'Environnement et le
Développement du 13 juin 1992268. Le but de cette
intégration est de construire un modèle économique,
susceptible d'entraîner une exploitation non abusive des ressources
naturelles. Cette intégration n'est pas encore optimale, c'est la raison
pour laquelle, il convient de consolider cette intégration, et, partant,
la consolidation du développement durable.
Par ailleurs, la relation entre l'économie et
l'environnement n'est pas parfaitement équilibrée dans la
Communauté. En effet, les politiques économiques intègrent
considérablement les dispositions environnementales, cependant, les
moyens que l'économie
265 Voir. Ministère de la Justice-Service des Affaires
Européennes et Internationales, les pollutions maritimes
régime des infractions et des peines notion de responsabilité.
FEDERATION DE RUSSIE, LITUANIE, MALTE, MAROC, TURQUIE, Note de
synthèse, Juriscope, Paris, janvier 2010, 6p. (spéc.p.2).
266 Assemblée Parlementaire de la Francophonie, «
Bilan de l'intégration régionale en Afrique », XXIe
Assemblée Régionale, 09-11 mai 2013. P8.
267 A ce propos, la Charte des investissements comporte des
dispositions environnementales, de plus, la stratégie agricole commune
en comporte. Des exemples de ce genre sont multiples.
268 D'après ce principe, « La paix, le
développement et la protection de l'environnement sont
interdépendants et indissociables ». Voir. Michel
PRIEUR/Stéphane DOUMBE-BILLE (Dir.), Recueil francophone des
traités et textes internationaux en droit de l'environnement,
Bruylant Bruxelles, document pdf, 2011, p.67.
104
consacre à la protection de l'environnement demeurent
insuffisants. Voilà pourquoi il est nécessaire que
l'économie s'investisse davantage dans la protection de l'environnement.
L'on peut se demander de ce fait, comment la protection de l'environnement
est-elle intensifiée ? Pour ce faire, le renforcement du
développement durable (A) et la promotion de la contribution de
l'économie à la protection de l'environnement (B) jalonneront les
paragraphes qui suivent.
A. LE RENFORCEMENT DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Le développement durable est l'expression de la
nécessité de concilier le développement économique
et la protection de l'environnement 269 , pour assurer aux
générations futures leur chance de satisfaire leurs besoins
270 . En effet, « le principe d'intégration de
l'environnement dans les politiques économiques et sectorielles vise
à renforcer la cohérence et l'efficacité environnementale
et économique des politiques publiques »271, c'est
une garantie de l'exploitation non abusive des ressources naturelles. C'est
à juste titre que la Cour Internationale de Justice a elle-même
encensé le développement durable dans son Arrêt de 25
septembre 1997, en l'affaire du projet GABCIKOVO-NAGYMAROS. En
réalité, la juridiction fait ressortir ici toute l'importance du
développement durable. Ce concept fait en réalité l'objet
d'une littérature abondante, l'essentiel à retenir est
l'interdépendance entre l'économie et la protection de
l'environnement. Il s'agit là de la condition sine qua none pour que
l'on puisse aboutir à un développement quantitatif et qualitatif,
susceptible de satisfaire les besoins des populations présentes et ceux
des générations futures. L'atteinte de cet objectif n'est pas
à l'ordre du jour, d'où la nécessité de renforcer
le développement durable dans la stratégie de protection de
l'environnement.
En clair, le renforcement du développement durable
permettrait à la CEMAC d'atteindre ses objectifs économiques sans
léser l'environnement, car le développement durable concourt
à la rationalisation des moyens (1) et lutte efficacement contre la
pauvreté (2).
269 Sandrine MALJEAN-DUBOIS, op. cit. p. 596.
270 L'intégration des dispositions environnementales dans
les politiques publiques est un aspect du développement durable.
271 Consultations Nationales pour la Charte de l'environnement
1. 105
La promotion des politiques écologiquement
viables
S'il y a un mérite que l'on doit attribuer au
développement durable, c'est qu'il fait une pierre deux coups. En effet,
le développement durable permet de protéger l'environnement en
même temps que l'on se développe ; le principe est le suivant :
finie la pratique autrefois observée, qui voulait que l'on se
développe d`abord ; et corriger les dégradations et des
pollutions après. Dorénavant, c'est une action conciliant deux
enjeux a priori antinomiques, qu'il faudrait promouvoir. Cette pratique est
louable dans la mesure où, elle permet de faire des économies.
C'est ainsi que la priorité est donnée à la
prévention et dans une moindre mesure la réparation des dommages
causés à l'environnement. En réalité, le choix de
la prévention limite les dégâts, d'après le dicton
« prévenir vaut mieux que guérir ». Car
après l'étude d'impact environnemental par exemple, si le projet
en cause présente de graves risques à l'environnement, des
mesures sont ipso facto requises dans le sens de l'évitement des aspects
du projet susceptibles d'entraîner de tels dégâts. De plus,
même la guerre est soumise au respect des considérations
environnementales. Selon le principe 24 de la Déclaration de Rio sur
l'environnement et le développement, « la guerre exerce une
action intrinsèquement destructrice sur le développement durable
»272. Par exemple, la guerre cause des flux migratoires,
de réfugiés ou de déplacés, cela a pour
conséquence directe d'entraîner une pression sur l'environnement,
notamment dans les camps de réfugiés ou de
déplacés. Aussi, les combats peuvent entraîner des biens
culturels classés patrimoines communs de l'humanité. C'est la
raison pour laquelle, le Principe 24 suscité prescrit aux Etats de
respecter le droit international relatif à la protection de
l'environnement en temps de conflit armé273.
En somme, il important que la protection de l'environnement
soit prise en compte dans les autres politiques, tant dans les politiques
économiques que dans d'autres ; ce pour limiter les dérives de
ces politiques, susceptibles d'annihiler les résultats de ces
politiques. Ainsi, la protection de l'environnement doit s'étendre vers
tous les secteurs de l'intégration de la CEMAC. Ce faisant, le combat de
la lutte contre la pauvreté pourrait être gagné.
2. La lutte contre la
pauvreté
Le but du développement économique est la lutte
contre la pauvreté274. Pour y parvenir, il faudrait que ce
développement soit de qualité, c'est-à-dire capable
d'aller au-delà
272 M. PRIEUR et S. DOUMBE-BILLE (Dir.), op. cit. p.
67.
273Ibidem.
274 Résolution 1803 (XVII) de l'Assemblée
Générale des Nations Unies : souveraineté permanente sur
les ressources naturelles disposes que « Le droit de souveraineté
permanente des peuples et des nations sur leurs
106
de la production quantitative des biens, pour intégrer
d'autres aspects liés à la qualité de vie ; sinon, cette
tâche s'avérerait plus ardue et vouée à
l'échec. C'est ainsi lorsque les politiques publiques
méconnaissent les exigences environnementales. De fait, les
difficultés que rencontrent les Etats ne sont pas exclusivement
relatives à la production des richesses ; mais aussi et surtout à
l'impact que l'activité de production de ces richesses peut avoir sur
les populations qui en sont destinataires. En fait, l'objectif est la recherche
de la croissance, susceptible de réduire la pauvreté et entrainer
le bien-être des populations. Cependant, la poursuite de cet objectif
peut entraîner des effets pervers : au lieu de réduire la
pauvreté, il pourrait la favoriser plutôt. Cela peut être
dû à l'exploitation abusive des ressources naturelles
majoritairement non renouvelables, ou du moins renouvelables à
intervalles de temps considérables. En plus, l'activité
d'exploitation de ces ressources peut entraîner des pollutions
susceptibles de mettre en péril la santé des populations, au
demeurant très pauvres275. Par conséquent, l'Etat qui,
avec des moyens limités, s'efforce à produire des richesses pour
sortir ses citoyens de la pauvreté, sera dans l'obligeance d'enrayer
aussi les pollutions susceptibles de mettre en péril la santé
publique ; ensuite l'Etat doit mettre oeuvre un système de protection
sanitaire pour ces populations276. Au cas contraire, on se
retrouverait dès lors dans un éternel recommencement où,
les efforts de réduction de la pauvreté, lorsqu'ils ne
bénéficient pas à tous, notamment aux populations voisines
à l'exploitation, viennent de surcroît mettre en péril leur
santé. Ainsi, les efforts faits au départ sont sapés,
entrainant de ce fait des dépenses supplémentaires de
réparation. A ce propos, le développement durable trouve son
intérêt ; car en intégrant à l'avance les exigences
environnementales, il en résulte la prévention des cas de figure
désagréables pour les populations riveraines aux projets. Ainsi
par exemple, les Etudes d'Impact Environnemental sont menées pour faire
l'état des lieux du projet, et aussi pour faire des propositions en vue
de prévenir des risques à l'environnement et aux populations
environnantes. Lorsque par contre la connaissance sur le domaine n'est pas
précise, on envisage la précaution.
richesses et leurs ressources naturelles doit s'exercer dans
l'intérêt du développement national et du bien-être
de la population de l'Etat intéressé ». C'est en filigrane
un devoir des Etats qui est ainsi formulé.
275 En effet, d'après la Déclaration de
Libreville sur la santé et l'environnement en Afrique du 29 août
2008, « Plus d 23% des décès en Afrique, [...]
par an, sont imputables à des facteurs de risques évitables
liés à la détérioration de l'environnement, avec
des effets particuliers sur les couches les plus pauvres et les plus
vulnérables, notamment les enfants, les femmes, les populations rurales
pauvres, les personnes vivant avec des incapacités, les
réfugiés ou les personnes déplacés, et les
personnesâgées». Voir Michel PRIEUR/Stéphane
DOUMBE-BILE, Recueil Francophone des Traités et Textes
Internationaux en Droit de l'Environnement, Bruxelles, BRUYLANT, 2011,
pp.105-107, (spéc. p.105).
276 Il arrive aussi, ce dans la grande majorité des cas,
que les victimes soient abandonnées à elles-mêmes.
107
Bref, le développement durable se présente ainsi
comme un correctif à ces manquements, surtout dans le processus
d'intégration de la CEMAC où la réduction de la
pauvreté est le cheval de bataille. Il convient en outre d'analyser le
rôle que joue l'économie, l'objectif principal de
l'intégration de la CEMAC, dans la protection de l'environnement.
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