2- IMPACT SOCIAL
2.1- Impact Social Positif :
Sur le plan social, les actions posées par CAMWATER et
son partenaire de médiation social A2D ont permis une promotion
du développement communautaire. Ceci à travers une
participation collective de la société civile à
côté de l'Administration pour la réalisation de ce projet
de développement urbain. On a noté une forte implication des
jeunes à travers une occupation temporaire pour ceux qui ont
été des stagiaires et ceux qui ont été
recrutés comme agents de sensibilisation pour la médiation
sociale. On pourrait alors dire que cette initiative sociale dans le cadre d'un
projet de développement comme celui de CAMWATER Phase II à Douala
est un exemple à suivre car cette implication de la jeune
génération aux actions de développement de la
communauté était de nature à promouvoir en eux le sens de
responsabilité citoyenne.
Associer à cela les actions de médiation sociale
qui ont permis une conscientisation de la population sur les
problèmes d'eau potable en milieu urbain en mettant l'accent sur des
dangers comme le « cholera » et autres maladies hydriques afin de
réduire potentiellement l'occurrence de ces maladies dans la
société. Cette conscientisation aura également permis
à ces populations de s'impliquer d'avantage à l'avenir dans des
projets du même genre.
Ces travaux ont également permis une
viabilisation de l'espace urbain par l'amélioration de
la structure urbanistique de la ville à travers des équipements
et des
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infrastructures de qualité indispensables pour une
ville en voie d'émergence comme Douala. Par exemple le Pond-Tuyau sur le
fleuve Wouri et les différents châteaux d'eau
réhabilités pour certains et nouvellement construits pour
d'autres dans la ville.
2.2- Impact Social Négatif :
Pour ce qui est des aspects négatifs, on peut
évoquer les pratiques des populations riveraines pendant et après
le projet qui en raison d'un manque de suivi les amènent à
vandaliser les biens publics : à casser les canalisations de
distribution d'eau potable, frauder les compteurs d'eau, refuser de s'abonner
au réseau établi, refuser de libérer les emprises des
routes réservées pour les opérations relatives à
l'approvisionnement en eau potable dans la ville... Mais nous devons avouer que
ni l'Etat, ni CAMWATER ne peuvent pas mettre un gendarme derrière chaque
citoyen pour l'amener à respecter le bien public comme les canalisations
d'eau potable qui sont une propriété collective de tous les
citadins.
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