2.2- Collecte des Données Quantitatives
De façon complémentaire l'approche quantitative
a été associée aux aspects qualitatifs. Ceci afin
d'apporter une valeur ajoutée à l'étude. Elle nous a
permis d'obtenir certaines données chiffrées (statistiques) des
points de livraison et d'abonnement au réseau d'eau potable dans la
ville, la capacité de renforcement du réseau existant, la
distance en mètre linéaire du tracé de pose des
canalisations dans l'arrondissement de Douala I. Elle a également permis
d'identifier et de déterminer la fréquence d'occurrence des
Scenarii à risques pendant les activités de pose des
canalisations d'eau potable .
2.2.1- Echantillonnage des sites d'investigation
Des six municipalités que comporte la ville de Douala
à l'exception de l'ile de Manoka, notre choix s'est porté sur
deux (2) Communes d'Arrondissement pour constituer nos sites d'investigation.
Ces Communes sont : Douala 1er et Douala 4eme (Bonaberi).
Vu la superficie de ces espaces urbains, nous nous sommes focaliser sur les
zones où devrait passer les travaux de pose des canalisations pour le
projet d'adduction d'eau potable dans la ville. A Douala 1er, la
zone cible était le Carrefour Agip au Rond-Point Deido sur une distance
linéaire de 2685m. A Douala 4eme la zone
cible était celle de Bonaberi cimetière sur le point
d'embranchement pour le quartier Mambanda où ont été
effectué certains travaux de réhabilitation du réseau
d'eau potable qui désert cette partie de Bonaberi.
Le choix de ces sites a porté sur trois critères
à savoir :
? L'accessibilité aux sites des travaux par
l'enquêteur (étudiant chercheur) en termes de coûts
financiers pour les déplacements pendant toute la période
consacrée à la collecte des données sur le terrain.
? La qualité ou le type de travaux à
effectuer dans le projet en fonction du milieu. Sur l'axe Agip au
Rond-Point Deido, il était question d'élaborer un réseau
souterrain qui traversera les trois grands carrefours que comporte cet axe
linéaire. Les travaux ici étaient essentiellement
constitués de la pose des canalisations d'eau potable sur un site
géographiquement fragile à cause de son bas niveau, du sol
argileux et la nappe phréatique élevée. Ce qui
amène cette zone à être très sensible aux
inondations. Sur le site de Bonaberi cimetière, démographiquement
dense et caractérisé par une précarité sanitaire
accrue, les travaux du projet à ce niveau étaient uniquement
faits de la réhabilitation du réseau existant. Ici il
était question de joindre l'ancien réseau d'eau
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potable qui alimentait le quartier Mambanda au nouveau
réseau établi par le projet CAMWATER Phase II.
? L'importance des sites des travaux pour le
développement de la ville. L'axe Agip au Rond-Point Deido
à Douala 1er, au point de vue transport urbain est
caractérisé par trois grands carrefours qui desservent toute la
ville. Le réseau d'eau établi dans ce projet
devait également suivre cet axe pour une meilleure dissémination
des tuyaux d'eau potable dans la ville. Le Pont-tuyau sur le
fleuve Wouri, important pour le développement d'un réseau
d'eau potable durable devait relier la station de captage et de
traitement de Yato en passant par Bonaberi pour alimenter la ville de
l'autre côté du fleuve. La nouvelle route Bonaberi sur la
national « numéros 3 » allant vers le Sud-Ouest et Ouest en
passant par le département du Mungo où est située la
station de Yato dans l'Arrondissement de Dibombari est une zone
essentielle pour l'eau potable qui est utilisée dans la ville
de Douala.
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