II. Le potentiel du sportif de haut niveau
Après avoir défini nos concepts de base nous
traitons à travers ce chapitre en première partie le potentiel du
sportif de haut niveau qui explique les différents paramètres
déterminants de la performance et en seconde partie les modèles
sportifs qu'on va présenter dans les pages qui suivent.
II.1. Le potentiel du spo rtif de haut niveau
En vue de garantir la réussite, nous parlons dans ce
contexte du potentiel psychologique qui est complexe et interactif. Il est
constitué des paramètres cognitif, émotionnel, relationnel
et comportemental qui interagissent les uns sur les autres avec au
départ une image de soi du sportif capable de l'entraîner sur la
voie de l'excellence. En quoi consistent ces différents
paramètres ?
II.1.1. Le paramètre cognitif
Il est déterminé par la capacité á
traiter un grand nombre d'informations, á focaliser son attention,
á commuter le traitement de l'information ainsi que la capacité
d'organisation.
B.Niddefer(1979) traitant de la capacité de focaliser
l'attention propose une analyse de ces styles attentionnels, conçus
à partir de deux paramètres indépendants, liés au
champ d'activité de l'attention et
à la direction de l'attention.
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Hanen WERFELLI
Partie théorique
Ces styles renvoient à des modes distincts de
traitement de l'information que l'on retrouve dans les différentes
phases de l'action sportive, répartis en 4 séquences :
> L'évaluation de la situation. > L'analyse de la
situation. > La préparation de l'action. > L'action proprement
dite.
Le paramètre cognitif peut être
amélioré par le paramètre affectivo-émotionnel.
II.1.2. Le paramètre affectivo-émotionnel
Il est déterminé par le contrôle de
l'anxiété, la résistance au stress et le contrôle de
la souffrance
R.S.Lazarus, (1966) déclare que les manifestations
émotionnelles sont liées à la pratique du sport, et elles
sont liées aussi à la compétition, et en grande parties
aux expériences corporelles positives ou négatives, à la
sensation intense de fatigue, douleur ou plaisir.
L'émotion représente un processus de «
faire face » (coping) et la réponse peut être
différente, en fonction de l'appréciation de la situation
jugée menaçante ou non.
R.Martens et D.M.Landers (1970) ont montré que,
l'affectivité de l'athlète est sollicitée par de
nombreuses situations qui créent la condition sportive, la situation de
l'entrainement, la situation relationnelle entraineur -entrainé, la
situation familiale.
La compétition sportive génère de
l'anxiété et tout particulièrement de
l'anxiété précompétitive.
W.Krall, (1979) a identifié quelques facteurs
spécifiques produisant l'anxiété
précompétitive.
> La crainte de l'échec associée à la
valeur des adversaires.
> Le sentiment d'inadéquation (incapacité de se
concentrer sur l'événement qui approche)
> Le sentiment de perte de contrôle.
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Hanen WERFELLI
Partie théorique
Un niveau optimal d'anxiété apparaît comme
un facteur de réussite et un niveau élevé ou faible comme
un facteur limitant. Le contrôle de l'anxiété et la gestion
du stress impliquent pour l'athlète la nécessité de
gérer sur un mode adapté et efficace, ses états
émotionnels, c'est á dire de préserver sa stabilité
'émotionnelle,
Les manifestations émotionnelles et les conditions
d'anxiété peuvent être engendrées par le
paramètre relationnel.
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