CONCLUSION
On peut donc dire que la diversité des 'informations
qui ressortent de ce chapitre témoigne la complexité de
l'activité de « management des risques environnementaux»
notamment dans leur dimension politique au sein du projet. L'état des
lieux des différents sites du projet avant, pendant et après la
mise en oeuvre de la pose des canalisations sur l'axe carrefour Agip au
Rond-Point Deido et la zone de cimetière à Bonaberi Nouvelle
Route est remarquable. Les analyses faites sur l'aspect orientation dans la
gestion du risque se sont portées, d'une part sur le management de
l'environnement politique et économique pour la conception et le
financement afin de déterminer les enjeux autour du projet CAMWATER
phase II. Ici tout est focalisé sur les attentes des citadins qui vivent
dans une situation de stress hydrique constante mais aussi dans une
précarité sanitaire accrue. D'autre part, le management de
l'environnement écologique, social et sécuritaire a permis
d'avoir une idée du contexte dans lequel le projet était
réalisé et suivi. Suite à l'identification et la
classification des scénarii à risque au plan technique et
socio-écologique le degré de significativité des
différents scénarii à risque a été
établi. Ceci a permis de développer des procédures suivant
le model PDCA qui met en exergue la théorie de l'amélioration
continue afin de définir un guide pour la gestion des risques au plan
environnemental et social pour le projet.
Pour répondre à la question de savoir si il
existe une politique de gestion des risques environnementaux au sein du projet,
il nous a été donné de constater des actions allant dans
ce sens comme la médiation sociale et d'autres sur le chantier
malgré le fait qu'elles ne soient pas bien structurées pour
réduire au maximum l'occurrence des accidents de travail et la
dégradation des espaces de vie dans les endroits où le projet est
passé. On peut mentionner entre autres : la décision de
l'administration du projet de dévier le tracé face aux obstacles
pouvant causer des dommages importants sur l'environnement ; la
médiation sociale pour palier au problème de conflit entre les
populations riveraines et l'exécuteur du projet ainsi que le sondage des
sites avant la pose des canalisations...
En définitive, on peut dire que de par l'analyse du
système environnemental du projet, l'hypothèse selon laquelle :
l'application de la politique de gestion des risques est un facteur
contraignant du management environnemental au sein du projet serait une
réalité. Le manque d'un plan structurel de gestion
spécifique des risques environnementaux serait donc la principale lacune
du système managérial du projet CAMWATER Phase II.
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