Les facteurs de satisfaction et d'insatisfaction des agents de maà®trise dans les entreprises tchadiennes.( Télécharger le fichier original )par RATANGAR DJIMNADJINGAR Université de Moundou - DEA Sciences de gestion 2005 |
B. Méthodes d'échantillonnages et taille d'échantillonSelon FEUDJO (2004), dans les pays d'Afrique, la sélection d'un échantillon est un exercice d'une grande complexité. Cette déclaration est facilement observable au Tchad. Comme nous l'avons défini, l'échantillon est un sous-ensemble de la population d'étude. Il suppose un choix et sa taille sont déterminants pour la qualité des informations que l'on recueillera. a. Méthodes d'échantillonnages Le choix de l'échantillon est un travail délicat dans la réalisation d'une étude. A l'évidence, il semble nécessaire avant de présenter l'échantillon retenu, de s'attarder aux méthodes d'échantillonnage. Du point de vue théorique, on distingue une panoplie de méthodes d'échantillonnage regroupées en deux catégories et pouvant aider au choix d'un échantillon dans une population donnée : la méthode probabiliste et non probabiliste. La méthode probabiliste suppose que les sujets soient choisis de façon aléatoire et que leur probabilité d'être dans l'échantillon soit connue. La méthode non probabiliste consiste à sélectionner les sujets de façon non aléatoire et donc la probabilité pour qu'un élément de la population de base soit dans l'échantillon final n'est pas connue. Ainsi, les individus sont sélectionnés selon le jugement du chercheur. Les difficultés pour constituer une base de données dans un pays en voie de développement obligent le chercheur à sélectionner l'échantillon dans la population mère en se basant sur la méthode empirique d'échantillonnage. Nous nous sommes contentés de la méthode par choix raisonnée qui consiste à sélectionner les individus de l'échantillon selon le jugement du chercheur et par rapport à ses objectifs de recherche25(*). Ainsi, aucune méthode particulière n'a été utilisée pour définir l'échantillon de l'étude car nous avons décidé par la «liste théorique» de 255 entreprises. Mais, en raison de la multiplication des faillites et les dépôts de bilans liés aux difficultés rencontrées par les entreprises tchadiennes, il a fallu vérifier l'existence réelle de ces entreprises. C'est ce qui a été vérifié au Ministère du commerce auprès du chef de division des PME. A l'issu de cette vérification, 49 entreprises ont été retirées de la liste. Nous avons procédé ensuite à une élimination des entreprises comme les quincailleries, les pharmacies n'ayant pas de structure. Ainsi, 148 questionnaires ont été administrés aux agents de maîtrise dans 64 entreprises. Dans l'analyse des réponses, l'étude table sur un échantillon final de 122 agents de maîtrise et 62 entreprises qui se sont révélés exploitables conformément aux critères de l'enquête. b. Taille de l'échantillon Dans la phase exploratoire de ce travail, nous avons mené des entretiens avec 20 agents de maîtrise. De ces entretiens, nous avons recueilli des informations et enseignements pertinents pour notre étude et à la bonne formalisation du problème. Le questionnaire faut il souligner a été élaboré grâce aux résultats obtenus lors de la phase exploratoire. Cet entretien non structuré a été mené auprès de 17 hommes et 3 femmes, tous agents de maîtrise et dans tout secteur confondu. En dehors de cette considération statistique, il paraît aussi raisonnable de partir de la contrainte financière pour décider de la taille de l'échantillon. C'est sur cette base que nous avons arrêté notre échantillon à 148 agents de maîtrise et 64 entreprises. * 25 DEROO M. et DUSSAIX A.M, (1980), « Pratique et Analyse des enquêtes par sondage », PUF, Paris. |
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