b) INCONVENIENT DE STOCK
Le produit mit de côté à plusieurs
écueils dont nous citerons quelques-uns :
? immobilisation du capital : étant donné que
l'entreprise a une concupiscence de ressource financière pour
développer son activité, les stocks peuvent représenter
une grande partie du capital de l'entreprise ; or cette partie du capital est
immobilisée et régénère aucun
bénéfice.
? potentiel de risques : les marchandises stockés
deviennent potentielle de risque au cas où il y aura vol ou incendie ou
encore obsolescence. L'entreprise aura à tout perdre sans rien
généré.
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? Avoir les stocks devient embarrassant parce qu'il
nécessite des espaces des stockages, du personnel pour la gestion, le
frais de maintien (assurance, location des espaces de stockages, etc.) c'est ce
qu'on appelle le coût de maintien.
c) UTILITE DE LA GESTION DES STOCKS
Elle est indispensable pour répondre au mieux aux
demandes des clients. Un stock doit contenir les articles demandés en
quantité adaptée. Les responsables de stock doivent donc
connaitre les tendances du marché avant de sustenter les autres
entreprises.
d) LES ELEMENTS DE LA GESTION DES STOCKS
Maintenant que nous avons vus quelques notions ayant trais
avec la gestion des stocks, alors définissons la :
i. La gestion des stocks est l'ensemble des procédures
appliqué par une entreprise pour déterminer quand
s'approvisionner, les quantités à acheter, etc.
Elle consiste à planifier et à mettre en oeuvre
une méthode pour maximiser la rentabilité.
ii. Gérer un stock : c'est définir des
règles des approvisionnements tels qu'on ne manque pas trop souvent des
marchandises, des produits en stock et que le coût de gestion soit
minimal.
Les entreprises constituent des stocks pour plusieurs raisons;
ici, nous énumérons quelques-unes:
1. Raison technique : on parle de raison technique
lorsque le débit des productions et d'utilisation présente des
profits différents ;
2. Raison économique : lorsque les
coûts fixes ou de rendement croissant apparaissent dans le processus
de production et d'approvisionnement ;
3. Raison financière : si l'entreprise
intervient sur le marché en amont ou en avale aux cours des
fluctuants ;
4. Raison de sécurité : chaque fois
que l'incertitude caractérise la demande et les conditions
d'approvisionnement.
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Une question nous vient à l'esprit afin de stimuler la
suite de notre travail : « comment peut-on maintenir le stock à un
niveau suffisamment élevé ?»
Sachant que le but de la gestion des stocks est justement de
déterminer par des méthodes de gestion des stocks les moments et
les quantités optimales des commandes afin de satisfaire la demande des
clients en minimisant les couts ; Le critère usuel d'optimisation est
celui de l'espérance des couts éventuellement sous contraintes de
niveau de services.
Pour le moment examinons d'abord les différents
éléments constituant ces modèles tout en sachant que les
modèles proprement dites feront l'objet du chapitre suivant de notre
travail.
? Structures de stockage : ce sont des endroits
réservés pour garder des stocks. Une structure de stockage est
à un seul niveau si le même magasin reçoit le produit du
fournisseur et le délivre aux utilisateurs.
A l'opposé, dans une structure multi-échelons,
un magasin souvent appeler magasin central (dépôt) reçoit
les produits du fournisseur et les transferts vers d'autre magasin, qui eux
à leurs tours serviront d'autre et ce, jusqu'aux magasins appelés
détaillants ; qui, eux fournissent directement aux utilisateurs.
? Articles à stocker : la gestion des stocks n'est pas
l'apanage d'un produit seulement ; car on peut stocker un ou plusieurs produit
différents. Et de fois, il y a des interactions entre eux ; car,
certains produits sont fait pour être stocker sous des conditions
contrôlées (humidité, température....) d'autres sont
périssables, d'autres encore non périssables ; etc. Donc il est
naturel qu'ils doivent être gérés différemment.
Dans ce cas, le modèle est appelé mono ou
multi-articles.
? Dans le cas des modèles mono articles : on prend en
compte un seul article a géré indépendamment.
? En outre, y a des modèles multi produits : ou
plusieurs produits doivent être gérés
simultanément.
? La politique de contrôle : cette politique de
contrôle peut être continue ou périodique :
o Le système a revue continue : dans cette politique,
toute les transactions congrues (demandes, commandes, réceptions des
commandes, ...) sont enregistrées de sortes que le
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gestionnaire a la main mise au système et connait
l'état du système a tout moment.
o Le système a revues périodiques : dans ce
système, le gestionnaire examine seulement a un certain temps. Son
avantage est de pouvoir rassembler les commandes de plusieurs produits en une
seule commande, tout en choisissant une période donnée pour tous
les produits. Mais Il nécessite un niveau de sécurité
assez élevé.
· . La demande : diverses hypothèses peuvent
également être posées concernant les
caractéristiques de la demande. La demande d'articles qui peut
être constante ou variables, déterminée (connue avec
exactitude) ou aléatoire (probabiliste), stationnaire ou dynamique,
discrète ou continue. La plus simple des hypothèses est de
considérer la demande comme connue (déterministe) et constante
dans le temps. C'est l'hypothèse du modèle EOQ que nous allons
développer plus tard ; cette hypothèse est cependant peu
réaliste.
Dans une période donnée, le processus de la
demande est composé de deux éléments distincts tout en
sachant que ces deux éléments peuvent être
aléatoires :
· Le nombre des clients qui arrivent dans une
période;
· Le nombre d'articles demandés par clients.
Lorsque l'arrivée des clients suit par exemple la loi de
poisson c'est-à-dire
????
P(× = ê) = ??-?? ??!
La distribution obtenue par le nombre total des articles
demandés est appelé poisson composée.
· . Délai de livraison : qui peut être nul,
fixe ou déterminé, aléatoire ou dépendant du volume
de la commande de réapprovisionnement. C'est l'espace-temps entre le
lancement d'une commande et le moment de sa réception.
· . Réaction aux ruptures : ceci est possible
lorsque le niveau du stock n'est pas suffisant pour satisfaire, une demande qui
arrive suite à une perte de marchandise ou à un report de
livraison. Devant ce dommage, le client dans le besoin, peut choisir entre:
soit
i' Attendre le prochain réapprovisionnement ; i' Annuler
sa demande.
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? Capacité de stockage : dans un certain cas pratique,
la quantité des produits que peut acquérir le gestionnaire suite
à une commande est limitée ou aléatoire. La commande est
limitée suite à la capacité de stockage mais aussi
à d'autres considérations telles que la capacité du
fournisseur etc.
? Les différents niveaux de stocks : soit le niveau
maximal, niveau instantanée, niveau minimal, niveau d'alerte ou niveau
de réapprovisionnement ;
? Le cout de possession du stock ou cout de stockage(Cs) : les
couts de stockage comprennent l'ensemble de cout lié au système
de stockage et affectés par les décisions concernant le stock
actif, le stock de sécurité, le stock de complétements, et
le stock de réapprovisionnement. Il s'agit plus
précisément de :
? Couts d'approvisionnement ;
? Cout de détention ;
? Cout de surplus ;
? Cout de rupture de stock ou cout de de pénurie ;
? Cout de dépassement ;
a) Cout d'approvisionnement
correspond à l'acte de reconstitution des stocks.
Lorsqu'il est d'origine externe, l'acte de réapprovisionnement comporte
un cout de commande composé essentiellement de frais administratifs et
un cout d'acquisition composé du prix d'achat et des frais de transports
des produits. Lorsque le stock est d'origine interne, l'approvisionnement
suscite un cout de lancement des séries de fabrication un cout de
fabrication des produits.
Partant du premier aspect « lorsque le stock est
d'origine externe » nous remarquerons que le cout de commande et de
lancement sont généralement fixe par rapport au volume de la
commande ou du lot de fabrication. Sur une période de temps donné
; ces couts sont donc proportionnels au nombre des commandes ou des lancements.
Le cout unitaire d'acquisition et le cout unitaire de fabrication sont
très souvent dégressifs par rapport au volume commandé
(rabais obtenu des fournisseurs) ou par rapport au volume fabriqué
(économie d'échelle)
b) Le coût de détention :
on parle du cout de détention lorsqu'il y a une
détention des produits en stocks. Il est fonction de la quantité
en stock c'est-à-dire il augmente proportionnellement avec
l'augmentation des stocks.
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Il comporte beaucoup des composantes dont nous citerons
quelques-unes :
· Cout d'entreposage : Une composante
indépendante du volume de stock c'est-à-dire les charges
liées à la capacité d'entreprendre : loyer ou
amortissement des entrepôts, dépenses de gardiennage etc.
· Une composante liée au niveau du stock total et
comprenant les charges d'assurance, d'entretien et de manutention des produits
stockés ;
· Une composante constituée de charges
financières suscitées par l'immobilisation de capitaux dans le
stock. Il est proportionnel au stock moyen.
c) Le coût de surplus qui
apparait lorsque l'entreprise ne parvient pas à écouler la
totalité de son stock. Ce cout est nul lorsque l'excèdent d'une
période de stockage peut être écoulé sans perte au
cours de la période suivante. Mais s'il s'agit de produits
périssables ou des denrées obsolescentes, tout excès de
stockage par rapport à la demande comporte un cout. Si la perte est
totale, le cout de surplus équivaut au cout d'acquisition du produit.
Par ailleurs, il implique la différence entre cout d'acquisition et le
prix de récupération.
d) Le coût de rupture de stock
: intervenant lorsqu'il y a scission de stock
c'est-à-dire la demande d'une période n'est pas satisfaisante.
Dans le cas d'une demande interne, la rupture du stock risque
de provoqué le chômage technique des ateliers situés en
aval. Le cout de rupture peut être fixe et correspondant au cout de
réorganisation de l'entreprise pendant le temps supposé de
scission du stock.
Dans le cas d'une demande externe s'exhalant de la
clientèle, il peut comporter :
· Le manque à gagner à l'entreprise, si
les clients n'acceptaient pas d'atermoyer sa demande;
· Les indemnités dues aux clients en cas de
manque aux engagements de l'entreprise ;
· Un élément difficilement chiffrable
imputable à la dégradation de l'image de marque de l'entreprise,
a la lassitude du client. Un élément du cout correspond à
l'hypothèse d'achat répété à l'accroissement
de l'espérance du manque à gagner futur imputable à la
rupture du stock.
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e)
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Le coût de dépassement
: ce cout intervient lorsque le stock dépasse les
capacités d'entreposage.
Dans ce cas précis, l'entreprise ou le gestionnaire
cherche de trouver nécessairement et, ou momentanément des
capacités de stockage supplémentaire et éventuellement,
aux dommages subit par les produits.
Lorsque les couts sont identifiés et
évalués, ils sont intégrés à une relation
exprimant le cout total de stockage en fonction du volume de produits
stockés.
Les techniques analytiques d'optimisation ou encore la
simulation permettant ensuite de préciser pour chaque catégories
de stocks un volume optimal, c'est-à-dire un volume rendant minimal le
cout total de stockage.
f) Coût de maintien : ce sont
le résultat direct du maintien d'une quantité donnée
d'articles en stock et incluent : taxes, assurance, couts d'immobilisation du
capital, cout d'obsolescence, couts de fonctionnement (éclairage,
chauffage...) etc.
Certains des couts énumérés ci-haut tel
que le cout de maintien, le cout de rupture et le cout de commande sont
difficile à estimer (en particulier celui de pénurie). Pour cette
raison, le risque de rupture est fréquemment modélisé
à travers une contrainte de maintien d'un niveau de service
prédéterminé.
En pratique, on rencontre plusieurs situations
différentes et chacune nécessite une analyse sur mesure.
Les trois mesures de services suivantes sont les plus
utilisées :
? P1 mesure de non rupture = nombres de
cycles sans ruptures
nombre total cycles
La proportion de cycles dans lesquels aucune rupture n'est
enregistrée ;
Un cycle est l'intervalle de temps entre la réception
de deux commandes consécutives.
? P2 mesure de taux de remplissage =
nombres d'articles servis du stock
nombre articles demandés
La proportion de demandes satisfaites directement du stock en
main ;
? P3 mesure de non rupture =temps
/stock>0
temps
La proportion de temps ou le niveau du stock est positif.
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Lorsque les couts sont identifiés et
évalués, ils sont intégrés à une relation
exprimant le cout total de stockage en fonction du volume des denrées
stockées. Les techniques analytiques d'optimisation permettent ensuite
de préciser pour chaque catégories des stocks un volume optimal,
c'est-à-dire rendant minimale le cout total de stockage.
Dans le cas où les couts de pénuries peuvent
être déterminés, on peut utiliser l'approche cout. Dans
cette approche, on essaye de trouver la règle de contrôle optimal
par minimisation de la moyenne du cout total (somme de couts).
Si par contre, les couts de pénuries ne peuvent pas
être déterminés, ce qui est souvent le cas, on essaye de
trouver la règle de contrôle optimale en minimisant les couts de
commande et de possession sous contrainte de niveau de service. C'est ce qu'on
appelle l'approche niveau de service.
Comme nous l'avons bien dit dans les lignes
précédentes, la quantité du stock peut varier d'un moment
à un autre suite aux réapprovisionnements des clients; La
présentation graphique d'une variation du stock en fonction du temps
entre deux réapprovisionnements successifs sera présentée
comme suite :
F(t) est le niveau du stock à l'instant t. le cout de
stockage entre l'instant t et ?? + ???? peut s'écrire si (???? ? 0):
???? ??(??)????.
Entre 0 et T le cout de stockage est donc égal à
:
? ??????(??)???? = ???? ? ??(??)????.
?? ??
0 0
Ce réfèrent du schéma
précédent, ? ??(??)????
?? équivaut à la surface S
0
donc la partie hachurée. Dans ce cas, le cout de
stockage peut donc s'écrire :
????* ??.
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D'une manière analogue, nous pouvons transposer le
raisonnement appliqué au cout de stockage pour celui de cout de
pénurie qui sera donc égale à?? ?? * ??'. Avec ??
?? le cout de pénurie ;
Soit ? ??????(??)???? = ?? ?? ? ??(??)????.
?? ??
0 0
Qui sera écrit au final comme :
???? * ??'
Dans la plus part des problèmes de stock, on
étudie l'évolution d'une quantité Q qui est la
quantité des produits en stocks, qui diminue des quantités ? ????
à des dates ? ????
?? ?? . C'est le cas des
??=1 ??=1
marchandises commandées par des clients donc nous avons
la courbe en escaler du figure suivant :
Il est rare, mais cela se présente aussi que
l'évolution du stock n'affecte pas la forme d'une courbe en escalier.
Dans cet autre cas l'évolution du stock aura la forme de l'eau d'un
barrage dont des quantités variables sont turbinées pour fournir
de l'énergie électrique. Dans ce deux cas, on définit
d'abord une consommation
moyenne ?? = ??0 ?? , représentant la pente de la
droite de consommation, pris en valeur absolue.
En claire, assurer une bonne gestion des stocks revient
à éviter la rupture de stocks, les sur-stockages ou les
sous-stockages et en minimisant les couts liés au stockage.
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