I.3.1.2 Les fibres alimentaires
Des études ont révélé que les
fibres alimentaires, surtout d'origine céréalière,
pourraient réduire le risque de DT2. Une fois le diabète
déclaré, un apport élevé en fibres semble
Mémoire de Master en Biologie Clinique
rédigé par: MIMBOE BILONGO CELINE SYLVIE
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Filtration glomérulaire chez des patients
diabétiques et/ou hypertendus suivis à l'Hôpital de
district de la Cité Verte: dosages de la créatinémie,
protéinurie et urémie
favoriser la diminution des lipides sanguins. Les fibres
solubles en particulier, ralentissent la vidange gastrique et retarde
l'absorption du glucose dans l'intestin grêle, ce qui améliore la
glycémie après les repas (ANONYME, 2008).
Ainsi, les produits riches en fibre solubles (haricots,
lentilles, pois) ont un faible indice glycémique car leurs fibres
freinent le passage du glucose dans le sang. La consommation de fruits,
légumes, légumineuses et céréales n'ayant pas subi
de traitements renforçant leur index glycémique (raffinage)
exerce ainsi une bonne incidence sur l'état du diabétique. Il
faut privilégier les aliments contenant des glucides présents
naturellement comme des fruits (GUILBERT et al., 2003).
I.3.1.3 Les lipides et vitamines liposolubles
Le risque de développer le diabète est de 55 %
plus élevé chez les sujets consommant beaucoup de lipides
(GUNNARSDOTTIR et al., 2008). Il est donc nécessaire de
réduire l'apport en lipides et privilégier les bons acides gras.
Il est primordial, lorsque l'on est diabétique, de réduire la
quantité totale d'acides gras ingérée; surtout ceux de
type saturés et trans. Puisque le risque de maladies cardiovasculaires
est de 2 à 3 fois plus élevé en présence qu'en
l'absence de diabète, les gras saturés (crème fraiche,
graisse de boeuf, huile de palme, huile de cocco) doivent représenter
moins de 7 % de l'apport énergétique quotidien et l'apport en
acides gras trans doit être aussi faible que possible. Les aliments
riches en acides gras polyinsaturés (w3, w6) dits « essentiels
» car l'organisme ne sait pas les fabriquer, doivent être
apportés quotidiennement par l'alimentation pour couvrir nos besoins
physiologiques. Les acides gras polyinsaturés (w3, w6) possèdent
de nombreuses propriétés: participent à la constitution de
la membrane cellulaire, protègent la fonction cardiovasculaire,
interviennent dans le contrôle de l'inflammation. Les aliments riches en
acides gras polyinsaturés (w3, w6) tels que l'huile de tournesol,
l'huile de noix, l'huile de noisette, l'huile de soja, huile de pépin de
raisin, l'huile de maïs, l'huile de sésame sont par
conséquent à privilégier (ROS, 2003). Ceux riches en acide
gras mono-insaturés ou acide oléique ou w9 (huile d'olive,
avocat, margarine non hydrogénée, noix et graines, beurre
d'arachide naturel, huile d'arachide) sont à consommer parce qu'ils
maintiennent le taux de bon cholestérol (HDL), augmente la
sensibilité à l'insuline et réduit le taux de
triglycérides sanguins dans l'organisme (ROS, 2003). Il est
recommandé de consommer également les aliments riches en w3
d'origine marine (maquereau bleu). Ces w3 peuvent réduire le risque de
maladies cardiovasculaires chez les diabétiques (ANONYME, 2008).
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diabétiques et/ou hypertendus suivis à l'Hôpital de
district de la Cité Verte: dosages de la créatinémie,
protéinurie et urémie
L'apport en vitamines E (antioxydant), A (vision) et D
(fixation du calcium) doit être privilégié (ANONYME,
2013).
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