CHAPV : CONCLUSION
- Ce travail a permisde déterminer les
étiologies des IMC, le devenir des enfants atteints de l'IMC et
d'établir pour la première fois une base des données sur
l'âge moyen de la marche chez les enfants atteints d'IMCaux CUK. Il a en
outre permis de retenir les éléments suivants :
- L'Infirmité motrice cérébrale touche en
grande partie lesexes masculin que féminin, avec un sex-ratio de 1,21
garçons pour filles ;
- Les troubles de la marche, les pleurs et les
régressions constituent les motifs de consultation les plus courants. Le
problème préoccupant de l'IMC est donc le trouble de la
marche ;
- L'asphyxie (49,70%), les infections néonatales (33%),
l'ictère (16%) et le travail prolongé sont les étiologies
Néonatales les plus déterminantes pour l'Infirmité Motrice
Cérébrale. Tandis que les prématurités et les
césariennes (résultantes des souffrances foetales Aigues) sont
les étiologies prénatales les plus retrouvées. La méningite et l'encéphalite sont les
pathologies les plus impliquées dans les régressions de la
marche ;
- La spasticité est l'expression clinique la plus
courante par rapport aux autres types d'atteintes (48,57%) et surtout dans sa
forme hémiplégique (34,28%).
- Les troubles de comportement (49%) et du langage (20%),
sont les plus fréquemment associés à l'Infirmité
Motrice Cérébrale ;
- La marche des enfants IMC est possible et se situe entre 6
et 10 ans. L'âge moyen de la marche des enfants atteint de l'IMC est de
7.35 1.84 ans ;
- Les enfants atteints d'infirmité motrice
cérébrale qui arrivent à marcher sont plus de sexe
féminin que masculin avec une sex-ratio de 1,55 fille pour
garçons ;
- La prise en charge est avant tout préventive, elle
doit être précoce. Elle constitue un partenariat entre une
équipe de rééducateurs, des cliniciens et des parents et
doit tenir compte de l'aspect socio-psychoaffectif car les troubles
psychoaffectifs perturbent l'équilibre psychomoteur et
déterminent ainsi le devenir de l'enfant atteint d'IMC.
LIMITES DU TRAVAIL.
Les résultats de la présente étude ne
permettent pas leur généralisation et leur confirmation à
l'ensemble des patients avec Infirmité Motrice
Cérébrale.
1. Au point de vue de l'information.
La présente étude a consisté en une revue
documentaire avec des données incomplètes et avec peu de
précision de certaines informations.
2. Au point de vue de la sélection.
Dans la sélection des données, le tiers de nos
patients étaient perdus de vue, nous nous sommes limités à
savoir s'ils ont un jour marché où ils marchent ou pas encore. Et
pourtant de telles informations étaient aussi importantes pour calculer
la moyenne de la marche des enfants IMC suivis aux CUK ; de la même
manière, les cas de régressions ainsi que leur devenir.
Le caractère rétrospectif de l'étude ne
nous a pas permis d'établir les relations de cause à effet.
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