3. L'échelle de
GMFCS.
Notre étude nous a permis de classer nos patientsen
cinq niveaux. Ici il s'agit seulement des patients que nous avons
qualifiés « les marchants » :
Niveau 1 : sans restriction des mouvements 13, 5%
Niveau 2 : avec restriction des mouvements 54%
Niveau 3 : avec aide technique 29,7%
Niveau4 : avec aide motorisée 2,70%
Niveau 5 : avec fauteuil roulant 00,00%
Cette étude a montré que les enfants qui
marchent avec restriction des mouvements sont les plus nombreux. Et en
comparaison avec l'âge, nous avons constaté que 24% de ces enfants
sont situés entre 4-5,9 ans ; 45% entre 6-7,9 ans ; 28% entre
8-9,9 ans et 10% entre 10-12 ans.
Nous nous rendons compte qu'au fur et à mesure que ces
enfants avancent en âge, le pourcentage de ceux qui ont marché
augmente avec un pic entre 6-7,9 ans puis décline petit à petit.
Ce qui nous a permis de calculerl'âge moyen de la marche chez les enfants
IMC qui est situé alors entre 6 et 8 ans soit 44 % avec une moyenne de
7.35 1.84 ans avec comme extrêmes 2 ans et 11 et une
prédominance féminine.
Pour ce qui est de l'âge, la littérature nous
dit quedans la petite enfance jusqu'à 7 ou vers 7 ans 8 ans
l'architecture osseuse se modèle et que le niveau de locomotion va
jusqu' à 10, 12 ans(39) ;la maturation de la marche ne se fait pas
avant l'âge de 6-7ans (41).
En ce qui concerne l'âge moyen de la marche notre
étude rejoint celle de handicap international qui a trouvé que
les enfants IMC commencentà marcher à 7ans et plus (OMS) et celle
de David Werner en 1994 qui a trouvé que certains enfants commencent
à marcher à 7 ans et même plus tard. 80% de nos patients
ont marché avec restrictions des mouvements et avec aides techniques et
seulement 3% ont marché avec aide motorisée et personne n'a
utilisé un fauteuil roulant ; ce qui peut s'expliquerparle manque
de moyens financiers des parents dans la meilleure prise en charge de ces
enfants, ça pouvait être aussi expliqué par le manque de
ces matériels ou leur coût élevé dans notre pays.
Etant donné que les enfants qui utilisent les aides motorisées et
les fauteuils roulants sont ceux qui manifestent les formes graves (10),la non
utilisation de ces matériels peut aussi refléter l'absence des
formes graves dans nos données.
4. En fonction des troubles
associés.
Les troubles de comportement prédominent à
51,88%, les troubles de langageétaient de 20,75%, de l'audition6%, de
la vision16% et l'épilepsie à10%. La justification
delaprédominance de troubles de comportement est d'autant plus psycho
socio affectif que moteur des enfants atteint de IMC, nous avons l'impression
que au début les parents s'en occupent et la société ne se
rend pas compte ; au fur et à mesure les parents se
découragent et la société s'en rend compte, en plus ces
enfants au fur et à mesure qu'il grandissent ils voient les autres
enfants de leur âge marcher mais pas eux, tout ceci constitue une
frustration pour ses enfants rendent les uns agressifs les autres
indifférents les autres pleurent souvent, avec troubles
associés.
Notre étude diffère de celle de Moswa qui a
trouvé en premier lieu le trouble de langage suivie de
l'épilepsie et les troubles de comportement en dernier ; cela
peut être dûà son échantillon récolté
dans deux structures ; mais elle se rapproche de Mbonda et al Maifo qui
ont trouvé les troubles de langage respectivement à 48,8% et
37,8% (Mbonda).
Notre étude va de pair avec la littérature qui
nous dit que la dyskinésie associe plus le troubles du langage, la
spasticité hémiplégique associe plus les déficits
sensitifs.
4. L'âge de la marche chez les enfants atteints
d'IMC.
Notre étude a montré que la tranche
d'âge chez les enfants atteints d'IMC qui ont marché se situe
entre 6 et 8 ans, et la moyenne d'âge que nous avons trouvé est de
7,35#177; 1,84 an.
Comme signale plus haut, dans la petite enfance jusqu'à 7
ou vers 7 ans 8 ans l'architecture osseuse se modèle et que le niveau de
locomotion va jusqu' à 10, 12 ans (39) ; la maturation de la marche
ne se fait pas avant l'âge de 6-7 ans (41).
La majorité des enfants qui ont marché était
de sexe féminin avec un sexe ratio de 1,55 (filles pour
garçons)
N'ayant pas trouvé une justification scientifique
clé nous pensons que cela peut être aussi influencé par
quelque éléments de la plus part des cultures africaines qui
privilégient plus les enfants de sexe masculin, sans tenir compte de la
surprotection comme un des éléments nuisibles à
l'autonomie de l'enfant , ce qui fait que les enfants de sexe féminin
ont tendance d'être plus autonomes que ceux de sexe masculin.
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