2. à.En fonction du type
de l'atteinte.
Notre étude a montré que la plupart d'enfants
avaient une spasticité (48,57%)dont l'hémiplégie 34,2%,
diplégie 12%, quadriplégie 2,2% Quant à la
dyskinésie,l'ataxie et la forme mixte, elles étaient
rencontrées, respectivement, à 27,3% ; 18,28 % et 11,42 %.
Par rapport à la forme, notre étude se rapproche
de celle de Ndiaye (34) qui a trouvé 49% et de Moswa qui a
trouvé 33,3% de dyskinésie, nos résultats diffèrent
de Nguefack et al (17) qui ont trouvé avec prédominance la quadri
parésie spathique à 67.9% chez les patients et
l'hémiplégie cérébrale infantile était
rencontrée à 17.2%. Elle se rapproche aussi des résultats
trouvés par Bedaine en 2008 qui a signalé
l'hémiplégie cérébrale infantile dans 30% de cas,
la diplégie spastique dans 17,5% et les formes mixtes dans 2,5% de cas
(10, 36).
Notre étude se rapproche aussi dé celle de
« The surveillance programme, investigateurs froc thé hautins and
developpmentaldisabilities » aux États Unis (36) et « The
Surveillance of cérébral palsy in Europe » en 2002 (28, 36),
qui ont aussi trouvé un taux élevé des patients avec
spasticité (76,9%) avec 22 ,6% d'hémiplégique, 22,4% de
diplégique et 2,6% des dyskinétiques et 85,7% des pastiques avec
28% hémiplégique, 6,5% dyskinétiques et 4,3% ataxie
respectivement. La prédominance des patients avec spasticité
hémiplégiquepourrait s'expliquer par le fait que l'asphyxie
néonatale et l'infection néonatale sont les premières
pourvoyeuses des forces spastiquesde l'IMC comme le dit la littérature.
Le faible taux des cas de quadriplégie spathique observés dans
notre étude est attribué au faible taux de survie des
prématurés dans notre contexte et de découragement des
parents à venir consulter.
2. b. En fonction de la
sévérité de la déficience motrice.
Nous avons classé nos patients en trois
catégories : les marchants prédominent (42,28%) ; les
non marchants (28,57%) et les perdus de vue (29 ,14%).
En ce qui concerne les marchants notre étude a
trouvé que la majorité des patients sont situés entre 8 et
10 ans. Le nombre des filles qui ont pu marcher était supérieur
au nombre des garçons respectivement 54,85% et 45, 14% soit un sex-ratio
de 1,55 filles pour garçons.
Cette situation explique pourquoi le pourcentage des non
marchants diminue au fur et à mesure que l'âge augmente et
décroit vers 8-10 ans. Est-ce à cause de la prise en
charge de ces enfants IMC ? Est-ceà cause du pourcentage non
négligeable des enfants IMC perdus de vue ? Devant cette situation
des perdus de vue nous nous rendons compte que le tiers de nos patients
est perdu de vue. Est-ce le découragement des parents qui doivent
attendre longtemps avant de voir leur enfant marcher ? Ou est-ce le
rétablissementde leurs enfants ?Quel est le devenir de ces
enfants ? Ont -it-ils un jour marché ? Cette situation des
enfants perdus de vue qui touche presque le tiers de nos résultats
attire notre attention.
|