II.OBJECTIF
2.1 Objectif
général
L'objectif général poursuivi dans ce travail est
d'analyser et de déterminer les motivations des patients se
présentant aux urgences en médecine interne au
CH.DOCS/Kyeshero
2.2 Objectifs
spécifiques
L'objectif spécifiques de déterminer la
fréquence des urgences en médecine interne au CH.DOCS/Kyeshero et
la distribution des urgences selon : le sexe, la provenance, l'âge
et les plaintes
III.INTERET DU SUJET
Sur le plan personnel nous devons connaitre plus sur le motif
de consultation aux urgences et rien n'empêche qu'un jour en tant que
futur agent sanitaire nous pouvons être appelés à
travailler dans les services des urgences. Etant professionnel de
santé, nous souhaiterons avoir une maitrise de consultation et du
traitement de cas aux urgences
IV.SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l'introduction et la conclusion suivie des quelques
recommandations, ce travail comporte quatre chapitres, à savoir :
Chapitre premier :
Généralités sur la médecine de l'urgence et revu de
la littérature ;
Chapitre deuxième :
Matériel, méthodes et présentation du milieu
d'étude ;
Chapitre troisième :
Présentation et interprétation des résultats
Chapitre quatrième : Analyse et
discussion des résultats
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES URGENCES
I.1. DÉFINITIONS DES QUELQUES CONCEPTS
- urgence : c'est la qualité de ce qui
est urgent ; ce que l'on doit régler sans délai,
immédiatement ». (11)
- Service d'Urgences :
Service où sont pratiqués des soins d'importance
immédiate, où l'on se pose comme objectif de pouvoir traiter des
symptômes en un minimum de temps, de part l'aspect urgent qui les
caractérise. « La spécificité réside dans la
rapidité de la prise en charge des patients que ce soit pour la
participation à la démarche diagnostique, à la
stratégie thérapeutique pour la mise en oeuvre des soins
infirmiers ou l'orientation des patients vers des services ou des structures
adéquates. (11)
- Unité
d'urgence : unité du centre ou sont
offerts, dans un délai approprié et par une équipe
interdisciplinaire de professionnels voués à leur tache et
s'appuyant sur des moyens adéquats, des services comprenant l'accueil,
le triage, évaluation, la stabilisation ,l'investigation, le traitement,
puis, le cas échéant, l'orientation de la personne vers les
ressources les plus aptes a assurer la continuité des soins et le
suivi.(11)
I .2 HISTORIQUE DE L'EVOLUTION DE LA MEDECINE
D'URGENCE
La première notion de service d'Urgences apparaît
sous François 1er, avec l'accueil des urgences dans les hôpitaux.
En évoluant, ces unités se sont adaptées en donnant
naissance à des Urgences adultes, pédiatriques,
psychiatriques,... leur permettant ainsi de faire face à une
société ayant tendance à rejeter sur elles tout ce qui
l'encombre, la dérange, ou dépasse ses compétences -
médecin généraliste, infirmière à domicile,
police, voisins, famille,...profitant ainsi de la gratuité apparente de
ce type de service. De même la population pense qu'en allant aux
Urgences, elle profitera de tout le matériel disponible et sera
soignée tout de suite. De cette façon, on assiste à une
modification de la fréquentation des Urgences. Se rencontrent des
consultations de «médecine de ville », des détresses
vitales, des S.D.F., ... Ainsi, la fréquentation des services d'Urgences
a augmenté de 5 à 10% en 1999 surtout lors des week-ends et on
estime que sur les 8 millions de visites annuelles en France, 60% ne
nécessitent pas ou peu de soins techniques et 50 à 60 % sont des
externes - soit un coût de 1.4 milliards de francs. Cette arrivée
massive de patients, n'ayant pas forcément leur place dans un service
d'Urgences, entraîne des problèmes de fonctionnement, à
savoir une augmentation du délai moyen d'attente, une diminution de la
place disponible pour chaque patient ainsi qu'un manque de lits ou de boxes.
Mais dans le même temps, on observe un manque de personnel au niveau
national, soit 2747 médecins et 4743 infirmiers au minimum attendus par
les services du Poitou-Charentes. Difficile alors d'allier augmentation du
nombre de patients, effectif manquant, et également diminution du nombre
de lits. On évalue à ce jour à 70 % le nombre de service
d'Urgences étant hors normes, soit 5 sur 17 respectant les normes de
sécurité en Poitou-Charentes. (12)
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