ABSTRACT
This work is a retrospective analysis of a series of 625 cases
of patients followed in the emergency unit of the Hospital DOCS / Kyeshero in a
period of one year from 1 January to 31 December 2015.
We included in this study, all patients who were followed in
this unit and whose files have summers found.
The harvest data were represented in the staffing tables and
analyzed by finding the percentage.
The age group 18 - 49 years is the most represented with
40%;
The male is the most represented with 52.8%;
Emergencies in obstetric gynecology is the most frequent with
28.8%;
The biological test is the most frequent with 31.2%.
INTRODUCTION
PROBLEMATIQUE
Etant donne que l'urgence est une situation qui implique
l'intervention rapide d'un médecin, seul compétant pour
administrer ou prescrire les médicaments. (1)
Selon l'école nationale de la santé, l'urgence
est définie comme tout ce qui est ressenti par le patient comme
étant d'ordre médical et qui ne peut souffrir de retard (2).
La circulaire de la direction des hôpitaux de 14 mai
1991 relative à l'amélioration des services d'urgence des
établissements, définit l'urgence comme : l'accueil de tout
patient arrivant à l'hôpital pour des soins immédiats et
dont la prise en charge n'a pas été programmé qu'il
s'agisse d'urgence lourde ou d'urgence ressentie. (3)
De son cote, l'OMS ne donne pas vraiment des
définitions de l'urgence mais cite le droit aux soins de santé et
aux soins médicaux d'urgence et définit l'urgence en
matière de santé comme : un phénomène qui
survient de façon brutale et inattendue, qui surprend et inquiète
à tort ou à raison l'intéressé et/ou son entourage
mais aussi comme une situation non prévue, de survenue brutale et
demandant une réponse rapide (4).
STATISTIQUES DES URGENCES
En France, selon la Statistique Annuelle des Etablissements,
le nombre de passage aux urgences était de 18 millions. L'association
Allemande de médecin a relevé une augmentation de nombre de
consultation au service d'urgence avec un total d'environ 12 millions. (5)
Pour le Pays-Bas, les services d'urgence ne sont pas vraiment
confrontés avec une augmentation moyenne de consultations de 2 à
4% estimés entre 1,2 à 2,2 millions par an. Par contre au Royaume
Uni, le service d'urgence a enregistré 116,8 millions de cas. (6)
En Afrique, précisément en Afrique du Nord, les
services d'urgence du Maroc et de la Tunisie enregistrent respectivement 3,7 et
3,5 millions de passage par an. Ces deux pays sont actuellement confrontes a
une augmentation des consultations. Selon le journal «Mali
médical 2015, Tome 2 », le centre hospitalier SOUROSANOU
a enregistré 5362 patients en urgence dont l'infection par le VIH/SIDA
était l'affection la plus fréquente avec un taux d'admission de
24% suivi des AVC 8,5%, du paludisme 6,2%, de une méningite purulente
5,3%, de cirrhose hépatique 4,8%, du cancer du foie 4,7%, de
l'insuffisance rénale 3,3%, de morsure du serpent 3,1%, de
l'ulcère gastroduodénale 3%,anémie 3%, diabète
sucré 2,8%, fièvre typhoïde(salmonellose) 2,2% et en fin de
la tuberculose 2%. (7)
Les pays de Maghreb et du Moyen orient n'échappent pas
non plus au problème de surpeuplement des services d'urgence. Ainsi, en
Arabie saoudite une croissance du nombre de passage de 30% a été
observée.
Selon l'article medical Tunisien de 2010, 201 personnes
âgées de plus de 65ans ont été incluses durant la
période d'étude (4% des consultants aux urgences). Cent
soixante-neuf patients (84%) avaient une pathologie chronique et étaient
sous un ou plusieurs traitements. Une iatrogénie a été
notée chez 28 patients (16,5%) de cas. Les antécédents
pathologiques étaient dominés par la pathologie cardiovasculaire
(65%) et métaboliques avec 22% étaient diabétiques, 17
patients insuffisants respiratoires chroniques. Les antécédents
de pathologie rhumatismale étaient présents chez 30 patients
(18%). (8)
Le principal motif de consultation aux urgences était
une symptomatologie et/ou respiratoire pour 108 patients (64%), un
désordre métabolique pour 45 patients (25,6%), en plus des
manifestations neurologiques chez 8 patients. Les principaux effets
iatrogènes identifies étaient représentés par des
manifestations hémorragiques (56%), l'hypotension artérielle
orthostatique responsable de chute (32%), l'hypo volémie avec
insuffisance rénale fonctionnelle (15%), les troubles hydro
électrolytiques (dysnatremie ou Dyskaliémie) (10%). Les
chercheurs canadiens ont fait l'étude entre 2010 et 2014 sur 4030
patients aux services des urgences ; selon ces chercheurs les syncopes
représentent un grand pourcentage (1-3%) des motifs de consultation aux
urgences suivis des arythmies, infarctus, embolie pulmonaire, hypertension
artérielle pulmonaire sévère, hémorragie importante
méningée, dissection aortique. (9)
Les urgences cardio-vasculaires sont les plus
fréquentes en Afrique subsaharienne mais en RDC, notamment à
Kinshasa, les données épidémiologiques et cliniques de ces
données sont encore peu nombreuses. A la clinique universitaire de
Kinshasa on a enregistré 124 urgences cardiovasculaires admis en sois
intensif en médecine interne du 01/01/2015 au 30/06/2015. La
fréquence des urgences cardiovasculaires étaient de 32,52% des
admissions aux soins. Les UCV les plus fréquentes : AVC
50,8% ; OAP 12,1% ; embolie pulmonaire 11,3% ; trouble du rythme
10,5% et choc cardio génique 6, 5% (Annale Africaine de
médecine). (10)
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