c. La variété de choix des
atypiques
L'olanzapine (Zyprexa® 5 à 40 mg,
césorodispersibles, amp. inj.), la clozapine et la
quetiapine (Seroquel® et Seroquel® XR 200 à 3.600 mg
comprimés à action prolongée): propriétés
sédatives (action anti-histaminique) ; sous forme injectable
intra-musculaire indispensable chez les patients en décompensation
psychotique sévère refusant de prendre leur traitement per
os ; Propriétés anxiolytiques importantes à la base
d'une bonne compliance(23).
La risperidone (Risperdal® 2 à 6 mg,
césorodispersibles, soluté ou Risperdal Consta® 25 à
75 mg/15 jours, ampoule injectable) forme à action prolongée ou
retard (Risperdal Consta®), à dose journalière constante et
moindre que per os, il diminue les effets secondaires, les rechutes et les
journées d'hospitalisation. Moins intrusive, cette forme retard ne peut
qu'améliorer la compliance du patient(12, 23).
Le sertindole (Serdolect® 4 à 20 mg,
comprimés), très proche de la risperidone, cette molécule
intéressante ne peut être prescrite qu'après un
échec antérieur de traitement par deux neuroleptiques
différents et avec une surveillance électrocardiographique
obligatoire (effet suspectée d'allonger l'espace QT à la dose
de24 mg/j) (12).
L'aripiprazole (Abilify® 5 à 30 mg),
comprimés, ampoule injectable) agoniste dopaminergique partiel, elle
exerce une activité dopaminergique dans les régions corticales
frontales où une diminution de la transmission dopaminergique est
responsable des troubles cognitifs typiques de la schizophrénie tandis
qu'elle fonctionne comme antagoniste, plus précisément comme
réducteur de la transmission dopaminergique dans le striatum
sous-cortical caractérisé par une transmission dopaminergique
augmentée dans cette affection ; faiblement anti-histaminergique,
elle se profile avantageusement lors du processus de resocialisation(
23).
La clozapine (Leponex® 100 à 600 mg,
comprimés) indiquée seule ou en association dans toutes les
formes de schizophrénie résistante. Elle fait ainsi office de
dernier recours(12).
Une bonne connaissance du profil d'activité de chaque
produit permet une adaptation optimale à la symptomatologie ou à
l'évolution particulière de chaque patient(12, 23).
d. L'association de plusieurs
antipsychotiques
La monothérapie est recommandée par tous les
experts. Bien documentée dans la littérature, elle reste rare en
pratique. La polymédication antipsychotique ne s'applique
évidemment qu'aux cas prouvés résistants à la
monothérapie(12).
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