IV.2. Recommandations
A l'issue de cette étude, quelques recommandations
sont formulées à l'endroit de la société Pallisco,
des populations et de l'Administration Camerounaise.
A la société Pallisco, il est recommandé
de :
- mettre en oeuvre le cadre logique proposé ;
- élaborer un nouveau plan d'action sociale quinquennal
sur la base du cadre logique proposé. Chaque activité de ce plan
d'action doit présenter la démarche de mise en oeuvre, le(s)
responsable(s) chargé(s) de son exécution, la période et
le lieu de déroulement de l'activité, etc. ;
- le suivi des activités doit être
périodique et également planifié dans le plan d'action.Un
bilan annuel doit être fait au cours d'une réunion entre le
responsable de la CIA, les responsables du volet social et les
représentants des populations cibles ;
- la démarche utilisée dans la tenue des
activités de terrain doit être revue, il faudrait penser à
faire une planification mensuelle des activités de terrain ;
- les ressources humaines (augmentation des effectifs,
formation, etc.) et logistiques (notamment en outils de communication) doivent
être renforcées pour maximiser l'efficacité des actions
menées ;
- les systèmes de communication (journaux, radio,
vidéos, spectacles itinérants ou autres) doivent être
fonctionnels et leur suivi assuré ;
- l'animateur social devrait rapidement être
opérationnalisé, avec un calendrier d'activités bien
précis et un moyen de déplacement adapté ;
- le financement des projets de développement doit
être réorienté en priorité vers des activités
génératrices de revenus ;
- des partenariats durables doivent être établis
avec les ONG nationales et locales ;
- le tissu relationnel entre les populations et la
société doit être amélioré (multiplier le
nombre de réunions de discussion et d'échanges entre les
populations et la société) ;
- organiser des formations et/ou réunions de
renforcement des capacités de management et organisationnelle des
membres CPF ;
- rendre les recrutements plus homogènes
géographiquement parlant.
Aux populations, il est recommandé de :
- prendre conscience qu'ils sont les principaux acteurs de
leur développement socio-économique et ne plus abandonner cette
tâche uniquement aux sociétés forestières ;
- assister massivement aux réunions organisées
par la société non pas pour un intérêt personnel
mais pour prendre note et apporter leurs points de vue sur les sujets
discutés ;
- se regrouper en formations associatives pour la gestion des
PFNL ou la pratique de toutes autres activités
génératrices de revenus.
A l'administration Camerounaise, il est recommandé
de :
- multiplierles colloques de discussion et d'échange
entre les différents acteurs du secteur forestier ;
- d'appuyer davantage les populations villageoises etde
veiller à la bonne gestion de la RFA conformément aux
dispositions de l'arrêté conjoint No076 du 26 Juin
2012.
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