D. L'incidence des compétences
La performance des organisations dépend largement de
leurs employés et des compétences qu'ils possèdent. Les
défis qui se renouvellent dans les organisations incitent ces
dernières à développer de nouvelles capacités chez
leurs cadres supérieurs.
1. Les compétences et leur prévalence.
Cet article veut vérifier trois hypothèses
générales afin de mieux utiliser les compétences dans la
pratique de la gestion des personnels d'encadrement :
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- les cadres jugent pertinentes les compétences
identifiées de manière inductive dans des études faites au
niveau du personnel de l'entreprise.
- les compétences ne sont pas toutes aussi importantes
à développer chez un le personnel de l'entreprise en question.
- certaines variables ou situations affectent la
prévalence des compétences.
Pour explorer cette dernière hypothèse, les
auteurs ont choisi de prendre en considération trois variables
organisationnelles, caractéristiques des structures des bureaucraties.
Ces variables structurelles sont le niveau hiérarchique, la localisation
géographique du poste ainsi que la nature des activités de
l'unité administrative dont le cadre a la responsabilité.
Les auteurs ont délibérément
ignoré d'autres variables dont ils reconnaissent néanmoins
l'importance et qui affectent la désirabilité de certaines
compétences. De plus, la conjugaison de variables structurelles et
conjoncturelles peut conférer plus d'importance à certaines
compétences : Cette étude se limite donc à identifier les
compétences qui conviennent à un cadre selon le niveau
hiérarchique du poste qu'il occupe, sa localisation géographique
et la vocation de l'unité administrative dirigée.
Les variables «conjoncturelles»
réfèrent aux circonstances affectant temporairement l'action et
interpellant les cadres dans la manière de réaliser leur travail;
les variables «culturelles» (caractéristiques propres à
une organisation : sa mission, son histoire, etc.) qui vraisemblablement
affectent la conception des politiques et la réalisation des
opérations: on ne travaille peut-être pas tout à fait de la
même manière que d'autres personnes dans une entreprise.
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2. Le niveau hiérarchique30.
Typiquement, les entreprises en générales
comptent plusieurs sortes de niveaux selon leur taille ou objectifs, mais nous
allons parler des cinq niveaux hiérarchique selon Mintzberg:
le sommet stratégique qui a pour rôle de
gérer, fixer les objectifs et planifier le travail ; la ligne
hiérarchique qui supervise l'encadrement du personnel ; la
fonction super logistique qui occupe la restauration et les courrier ;
la technostructure qui est parmi les facteurs très importants de
l'entreprise s'occupe de la recherche et du développement de cette
dernière et enfin le centre opérationnel
(exécutants). La structure organisationnelle Mintzberg
est un modèle explicatif de l'organisation hiérarchique
de l'entreprise dans la recherche de leurs principes efficacité et
efficience fonctionnel.
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