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Droit et obligations de réfugiés dans l'etat d'accueil: cas des réfugiés somaliens au Kenya

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par Elie NKONGO MUNONGO
UPN RDC - LIcence 2012
  

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a. 9. Droit d'ester en justice

Tout réfugié aura, sur le territoire des Etats contractants, libre et facile accès devant les tribunaux.

b. Des obligations

L'unique qui fait allusion aux obligations du réfugié dans la convention de Genève de 1951 est l'article 2 qui dispose « tout réfugié a, à l'égard du pays où il se trouve, des devoirs qui comportent notamment l'obligation de se conformer aux lois et règlements ainsi qu'aux mesures prises pour le maintien de l'ordre public. »

Par contre, la convention de l'OUA ajoute à cette obligation, celle der s'abstenir de tous agissement subversif dirigés contre un Etat membre de l'OUA. Et, les Etats signataires de cette convention s'engagent à interdire aux réfugiés établis sur leurs territoires perspectifs d'attaquer en quelconque Etat membre de l'OUA par toutes activités qui soient de nature à faire naître une tension entre les Etats membres et notamment par les armes, la voie de presse écrite et radio diffusée.

Soulignons aussi que pour mieux sauvegarder les droits prévus dans le convention, celle-ci a institué des principes, du reste constituent le socle de la protection du réfugié. Il sied donc d'indiquer que les réfugiés sont tenus au strict respect de la législation de l'Etat qui les accueille. Au contraire ce dernier peut déroger aux différentes conventions internationales relatives différentes à, la protection des réfugiés sur son sol.

C'est le cas notamment des réfugiés rwandais qui s'étaient déversés en masse en RDC et, qui quelques temps après se sont constitué en milices (ex-FAR et Interahamwe) terrorisant les populations autochtones. Dans pareil situation, la RDC est obligée de déroger aux conventions internationales relatives à la protection des réfugiés et prendre des mesures coercitives qui s'imposent afin de restaurer l'ordre et la sécurité.

Présence massive des réfugiés sur le territoire d'un Etat a toujours posé des problèmes énormes dont ceux liés à la situation personnelle des réfugiés et ceux liés à l'intégrité territoriale et sécuritaire des Etats.

En effet, l'afflux massif des réfugiés sur le territoire d'un ou plusieurs Etats pose à l'heure actuelle beaucoup de difficultés aux Etats. Bien que la communauté internationale ait sur le plan juridique résolu certains de ces problèmes, cette réponse typiquement juridique aux mouvements de réfugiés de ces dernières années s'est révélée, à maints égards, inadaptée aux besoins contemporains.

Lorsque l'on analyse par exemple aux besoins la convention de 1951, l'on constate que celle-ci traite plus de obligation du pays d'asile au mépris des intérêts de celui-ci et ne dit aucun mot du rôle et des responsabilités du pays d'origine des réfugiés dans la recherche des solutions aux problèmes de ces derniers alors que dans la plupart des cas leur misère ou malheur est la résultante de la politique menée dans les pays d'origine. Il apparaît de ce fait injuste qu'un Etat innocent puisse assurer les conséquences des actes dont il n'est pas responsable.

En outre, nous assistons à, l'heure actuelle à une violation sans cesse croissante par les réfugiés de leurs obligations. Etant entendu que ces obligations constituent le fondement même de la sécurité des Etats hôte envers les réfugiés laquelle méfiance peut conduire ou non respect de l'Etat de ces obligations.

Ce comportement peut se traduire par des mesures discriminatoires et au mauvais traitement des réfugiés susceptibles d'engendrer une crise entre l'Etat hôte et celui d'origine des réfugiés.

En plus, de plus un posse récent l'on constate que les camps des refugies dans le mande comment à de peur des bases arrières qui déstabilisent nous seulement le pays d'origine des réfugies mais également l'Etat de se jour. En effet, à tort ou à raison, les dirigeants des pays d'origine de réfugiés soupçonnent ceux des pays d'accueil de se servir des réfugiés comme élément perturbateurs de leur sécurité et déstabilisateurs de leur pouvoir.

Souvenons-nous de la thèse maintes fois défendue par les autorités kényanes, qui, pour sécuriser leurs frontières (territoire) des attentats menés par les Al-Qaïda et autres rebelles Chebab au Kenya. Il en est de même du conflit qui oppose l'Ouganda au Soudan à propos des facilités que les autorités soudanaises accorderaient aux rebelles de `l'armée du seigneur » qui déstabilisent le pouvoir de Kampala à partir du territoire soudanais.

D'où la nécessité d'examiner l'incidence de la protection juridique de réfugiés sur la sécurité des Etats.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway