La gestion du risque de crédit dans une institution de microfinance. Cas de la TMB ( Trust Merchant Bank )( Télécharger le fichier original )par Junior ILUNGA KALUBWILA Université de Lubumbashi - Licence en économie option économie monétaire 2010 |
1.2. CONTEXTE INTERNE TMBC'est vers 2005 que la micro finance a touché la province du Katanga par le canal de la TMB. Au plan interne, l'année 2007 a marqué la fin de la période expérimentale au cours de laquelle les activités de la micro finance se sont confirmées et développées sur divers aspects. Expansion des activités à Lubumbashi concrétisée par l'ouverture du point de service de la Kenya, en plus de celui de Lomami dans la commune de Lubumbashi ; milieu populaire caractérisé par un important et réel dynamisme économique, témoigne de la volonté de la direction de concrétiser une de leurs options de base qui est d'être, à tout moment, une institution financière de proximité et de se rapprocher le plus possible de tous les porteurs d'initiatives qui ont besoin de services financiers, quel que soit le lieu où ils exercent leurs activités. La RDC traverse une situation économique particulière. En effet, étant une économie sous développée et extravertie, le pays n'échappe pas aux règles de la pauvreté. Et, prenant la micro finance comme le financement des entités exclues du système classique : « Lors de sa création, la TMB était la seule banque du Congo à vouloir considérer les particuliers, tous les particuliers comme un de ses axes stratégiques développement. C'est pourquoi elle a créée immédiatement le département de micro finance, considérant comme totalement anormale que dans un pays de 60 millions d'habitants, il n'y en ait pas 100 milles qui connaissent le chemin formel du secteur financier en y ayant un compte »36(*) déclara l'administrateur général ROBERT L. de la TMB 1.3. LE CONTROLE INTERNE ET LA GESTION DES RISQUES A LA TMBLa TMB est consciente que la capacité à identifier les risques et à prendre les mesures nécessaires pour le réduire au maximum, parce que les supprimer est impossible, constitue l'une des conditions primordiales de sa réussite. En conséquence, elle s'est dotée de structures adéquates pour répondre à la nécessité de bien gérer. La conduite des activités nécessite un climat serein : en c qui concerne la dépendance des risques, le risque de crédit peut être influencé par la défaillance des procédures, du personnel et des systèmes internes. Il s'agit du risque opérationnel pouvant donner naissance à un remboursement partiel, retardé ou incertain. Selon le dispositif Bâle II, sept catégories d'évènements liés à ce risque sont retenus : 1° Fraude interne : par exemple, information inexacte sur les positions, falsifications, vol commis par un employé et délit d'initié d'un employé opérant pour son propre compte. 2° Fraude externe : Hold-up, faux en écriture et dommage dus au pirate informatique 3° Pratiques en matière d'emploi et sécurité sur le lieu de travail : demandes d'indemnisation des travailleurs, violation des règles de santé et de sécurité des employés, plaintes pour discrimination et responsabilité civile en général. 4° Clients, produits et pratiques commerciales : violation de l'obligation fiduciaire, utilisation frauduleuse d'informations confidentielles sur la clientèle. 5° Dommage aux actifs corporels : actes de terrorisme, vandalisme, séisme, incendies et inondations 6° Dysfonctionnement de l'activité et des systèmes : pannes de matériel et de logiciel informatique problèmes de télécommunication et pannes d'électricité. 7° Exécution, livraison et gestion des processus : erreurs d'enregistrement des données, défaillances dans la gestion, lacunes dans la documentation juridique, erreur d'accès aux comptes de la clientèle et défaillances des fournisseurs ou conflits avec eux. Cela étant, la TMB est dotée de structures adéquates pour faire face à ces difficultés. Ainsi, tel que présenté dans notre organigramme, il existe un département juridique et compliance pour l'étude des dossiers afin d'y déceler toutes les erreurs et inefficacités juridiques. De même, le département organisation et informatique pour éviter les défaillances organisationnelles pouvant laisser s'infiltrer les problèmes évoqués ci précédemment. * 36 TMB, Rapport annuel 2007 |
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