III.1.7 La Composante
politique
Toute planification de développement née d'une
volonté politique. Est-ce le politique a été
organisé en fonction des besoins des populations locales, nous avons
hésité du congrès de Berlin 1884 des pays artificiellement
constitués. L'OUA à l'époque préférait que
l'on ne touche pas aux frontières héritées de la
colonisation.
Dans la période coloniale, le Rwanda et du Burundi
sont des grands foyers de tensions politique liée à la gestion du
pouvoir et qui dit pouvoir dit économique.
Les tutsi et les hutu s'entre déchirent pour le
pouvoir et créent de remue-ménage dans toute l'Afrique centrale.
Des populations entières quittent leurs territoires se réfugient
dans d'autres pays ou elles s'adonnent à des actes terroristes ou
à des formations militaires avec pour l'objectif de renverser le pouvoir
en place, de leur pays d'origine ou du pays d'accueil.
Pour ce faire la planification de développement ne
doit pas perpétuer ces systèmes de tyrans, mais choisir des
stratégies qui libèrent l'homme paysan du joug de l'oppression
par la décentralisation du pouvoir politique avec une participation
effective des masses paysanne à toutes les décisions
politiques.
Pour lutter contre la pauvreté, l'une de raison des
conflits des grands lacs ; le planificateur doit créer des
mécanismes pour séparer la richesse et pouvoir politique en une
planification souple ou l'Etat coordonne les efforts des particuliers en
établissant seulement des bonnes dans lesquelles la croissance doit
s'opérer.
L'Etat ne devra plus être le principal employeur, car
les dirigeants politiques y trouvent un moyen sûr pour gagner l'argent.
Ceci crée des camps ethniques pour garder le pouvoir, ou arriver au
pouvoir.
La démocratisation est le seul schéma
théorique pour arriver au pouvoir. Dans la sous-région des grands
lacs elle implique des élections, où ces dernières sont
mathématiques, il est donc évident que les plus nombreux gagnent.
Ceux qui sont au pouvoir (les Tutsi) lâcheront difficilement.
Si le planificateur oriente l'action de l'Etat dans la
création des conditions favorables, en supprimant tous les obstacles
(voies de communication, sécurité, etc...)
Il y aura émergence des entreprises privées,
car l'Etat ne serait plus propriétaire de tous les facteurs de
production ce qui aura des répercutions positives sur l'endettement des
Etats.
III.1.8 Le développement
du projet de la CEPGL
En effet, le plan que nous avons
exploité est un plan de développement socio-économique des
pays des grands lacs.
Nous sommes tous d'accord qu'en visant le
développement de trois pays, le plan vise par conséquent le
développement de leurs populations. Or selon les estimations des
différents plans de développement des trois pays, la population
du Rwanda est à 95% rurale, celle du Burundi à 95% et du
Zaïre RDC à 85%.
La moyenne donne, une population de la sous-région
(avec écart) estimé à 95% rurale ou paysanne. Pour ce
faire le développement souhaité ne doit qu'être rurale, le
développement de la majorité.
Nous croyons qu'il faille préserver la CEPGL pour que
nos Etats soient prêts pour entrer dans la mondialisation. Qui est le
passage, sur le plan économique, d'une multitude d'économies
nationales distinctes à un système mondiale d'échanges.
Toutefois, nous ne pouvons entrer dans cette mondialisation
dans les villages planétaire sans rien pauvre. C'est pourquoi nous
devrons nous unir mais avant de nous unir, il faut que chaque pays soit UN,
c'est-à-dire, intégré, c'est à ce niveau que nous
faisons appel à l'intégration nationale avant toute processus du
développement.
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