Relance de la coopération sous-régionale au sein de la communauté économique des pays des grands lacs:critiques et perspective( Télécharger le fichier original )par Félicien Mboyo UNIKIN - Licence 2013 |
III.1.3 La Composantes Culturelle et SpirituelleNous croyons que la multiplicité culturelle de la sous-région est un atout pour le développement, le planificateur devra orienter les activités de développement selon les réalités culturelles de chaque région (province, préfecture, territoire, ville) car « chaque société suit sa propre voie de développement vers un état de modernité qui lui est particulier »39(*) Il devra viser la maintenance et le bon fonctionnement des institutions, rapports sociaux, structures d'autorité, de dépendance, de possession ou usage, de parenté, la maintenance des modes coutumiers dans la façon de régler les tensions, de se situer dans le groupe, de penser de saisir le réel, de s'exprimer, de concevoir et d'admettre le rôle des autres, et enfin approcher les objectifs et l'environnement naturel de se relier au divin. L'éducation est primordiale pour tout processus de planification, planification tenant compte des taux très bas de scolarité (44% au Rwanda et du Burundi, 61% au Zaïre (RDC) devra orienter les actions vers une éducation rationnelle de tous les citoyens de la sous-région et les considérer comme urgentes. Nous proposons une école qui dégage les hommes nécessaire pour satisfaire les besoins fondamentaux, assurant la survie biologique, assurant la nourriture etc. Une école qui est avant tout au service des taches prioritaires puis ensuite au service des taches secondaires. III.1.4 La Composante TechnologiqueLe transfert de technologie est un processus souvent très couteux pour nos pays pauvres (la réalisation de l'aménagement hydro-électrique de Ruzizi II entreprise par la société internationale d'électricité des pays des Grands Lacs (SINELAC) a consommé des investissements consentir par les 3 pays de l'ordre de 93.038.000$ hors charges financières), ces travaux ont été réalisé par : - Génie civil (lot 1) cogefar société italienne de milan ; - Vannes et conduite forcée (lot 2) Salvatore trigone et figi de magent (Italie); - Turbine (lot 3) Neyrpie Grenoble (France); - Alternateurs (lot 4) Ansaldo genes (Italie); - Equipement électrique intense Marelli. Milan (Italie) ; - Equipement externe (lot 5) Abay Bruxelles (Belgique) ; - Bâtiment administratif et habitant (lot 6) shabunda Bujumbura (Burundi) etc. « le transfert des technologie est toujours accompagné des experts des exportateurs par manque des experts locaux, ce qui entraine des conséquences économiques, sociales ; c'est pourquoi le planificateur doit avant de s'y engager s'assurer que ;une technologie devra toujours être appropriée et l'appropriation technologique est une démarche par laquelle les gens qui envisagent d'utiliser une nouvelle technique la transforme et l'adoptent à leur cadre de vie, il est aussi vrai que les futures bénéficiaires, dès la naissance du projet, à la gestion de celui-ci en amont et en aval. Aussi faut-il, comme l'affirme José AROCENA «le transfert de formation, entre les pays producteurs de technologie et les acheteurs, semble un outil nécessaire pour assurer une plus grande maitrise des technologies transférées...»40(*) Nous portons notre choix sur les technologies rationnelles ou locales, qu'il sied d'améliorer et d'encourager, car elles sont les fruits de plusieurs millénaires de créativité et d'interaction entre l'homme et son environnement. * 39 G. Maryanov, In Politic in Indonesia , Dalloz, Cimahi 1966, P. 25 * 40 José AROCENA, Le développement par l'initiative locale, l'Harmattan, Paris 2000 P. 152 |
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