CHAPITRE III : CRTIQUES ET
PERSPECTIVES DE LA RELANCE DE LA COOPERATION SOUS-REGIONALE AU SEIN DE LA
COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES PAYS DES GRANDS LACS
Le présent chapitre est la charpente de notre
réflexion en s'articulant autour de trois sections englobant
l'épineuse relance de la CEPGL de façon illuminant.
Section I : Quelle
planification pour la sous-région des grands lacs
Qu'il nous soit permis de présenter dans ce point une
piste dans la recherche d'une bonne stratégie adaptée pour la
sous- région des grands lacs.
III.1.1 Le Développement
rurale pour la CEPGL
Le choix d'une stratégie de
développement est une étape capitale pour la planification de
développement, il peut être soit technocratique, soit humaniste,
la priorité peut être accordée à l'économique
soit à homme.
Une stratégie économique est souvent
orientée vers « la croissance ». Azimuts. Cette
stratégie a déjà fait preuve d'échec dans des
nombreux pays en développement. L'exemple du Brésil qui en 1972
comptait 15% de richesses et 85% des pauvres et le Président ayant fait
le choix économiste avouait « le Brésil va
bien ; mais le peuple va mal ».
Le PNUD qui désormais propose d'évaluer le
développement d'une Nation, non seulement sur PNB, mais sur IDH
(indicateur de développement humain) partant du fait qu'il faut prendre
comme objectif le développement de la population (Santé,
Education, Nutrition, bien être social), le développement par la
population (participation à tous les niveaux) et le développement
pour la population (satisfaire autant que possible des besoins de chaque
citoyen, crée des revenus et des surplus, offrir à tous les
possibilités d'emploi).
Pour arriver à un réel développement de
l'homme de la CEPGL, les stratégies de développement dans la
planification doivent tenir compte de six composantes que nous proposons :
les proposantes Psycho-sociale, Culturelles, Spirituelle, Technologique et
politique, et économique.
III.1.2 La Composantes
Psycho-sociale
Toute stratégie de développement devra tenir
compte de la dynamique sociale des populations de la sous-région. Ceci
nous ramène à une politique intégrative des toutes les
tribus et races de la sous-région qui depuis des longues années
participent à de massacres qui bloquent toute action du
développement. Il sera impossible d'arriver à une
intégration économique tant que des groupes de populations
vivront les uns dans le maquis les autres en exile ou refugiés.
Le planificateur devra donc s'investir et
investir dans la recherche de la cohabitation d'individus pour un objectif
commun. Tout en faisant des limites de sorte que chaque citoyen se sente mieux
chez lui, y vive et accepte de vivre avec les siens.
|