CONCLUSION GENERALE
Nous voici arrivé au terme de notre réflexion
ayant porté sur « Reclassement et Rendement des ressources
humaines au sein d'une entreprise publique ». Etude menée
à la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo en
sigle S.N.C.C.
En effet, pour mener à bien nos enquêtes, le
mémoire fut divisé en deux parties et ce, hormis l'introduction
et la conclusion générales.
La première qui est consacrée au cadre
théorique comprend deux chapitres dont le premier a abordé les
considérations conceptuelles et le second parle des
considérations théoriques sur le reclassement et la
mobilité professionnelle.
La seconde partie qui a porté sur le cadre pratique,
comprend aussi deux chapitres dont le premier présente le milieu
d'enquête et le deuxième chapitre est consacré aux
enquêtes managériales.
Ainsi, notre problématique fut formulée comme
suit :
- Le reclassement socio-professionnel peut-il avoir des
implications sur le rendement des ressources humaines au sein d'une
entreprise ?
- La Société Nationale des Chemins de Fer du
Congo pratique-t-elle le reclassement de ses ressources humaines ?
Pour mieux mener nos investigations, nous avons utilisé
la méthode structuro-fonctionnaliste, complétée par les
techniques d'observation directe, d'observation indirecte, du questionnaire
écrit et de l'interview.
Après la descente sur terrain, les résultats
suivants ont été obtenus :
Certainement, le reclassement du personnel est pratiqué
à la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo et la
plupart des accidents ont lieu surtout aux ateliers centraux de cette
société.
Partant, après accident, le médecin du travail
reçoit le dossier de l'accidenté et l'analyse afin de
déterminer le degré d'incapacité du malade.
Ensuite, il initie une lettre de reclassement qui sera
adressée au service du personnel avec copie pour information au service
utilisateur.
Certes, du fait que tous nos enquêtés
reclassés ont confirmé qu'ils sont capables de se réaliser
dans leur nouveau poste d'attache, nous affirmons que les implications du
reclassement sont positives sur le rendement des ressources humaines à
la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo.
Enfin, nous demandons aux responsables de la SNCC de bien
indemniser les victimes des accidents professionnels et d'être
hospitaliers vis-à-vis de chercheurs qui ont choisi leur
société comme cadre d'enquête.
Que l'Etat congolais qui est propriétaire de ladite
société puisse s'impliquer davantage sur l'indemnisation des
accidentés car les frais qui leur sont donnés sont
dérisoires et ne s'adaptent pas à la conjoncture du moment.
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