3.2.2. L'hypothèse d'un idéal type :
Discours sur la
discrimination : combatif, revendicatif
Discours sur la discrimination : consensuel
Vie participative au quartier
Attachement fort à la famille
Relations dans le
1/ Exemple (su
ype) : Personne très attachée à
la famille, participation associative
quartier
dans le quartier, les amis sont uniquement dans le quartier, il
n'y a pas de connaissance en dehors du
quartier, le discours tenu à propos de la discrimination
est plutôt de type « revendicatif » et « combatif
».
2/ Exemple (sur la base d'un idéal type) : La personne
est peu attachée à la famille, elle n'a pas ou peu d'amis dans le
quartier (mais à l'extérieur), elle n'a aucune vie participative
au quartier, le discours tenu sur la discrimination est plutôt de
type» consensuel ».
3/ Exemple. La question de l'entre deux : la personne a des
amis à l'intérieur et à l'extérieur du quartier,
elle est active dans le quartier et à l'extérieur du quartier.
Attachée aux valeurs familiales, et traditionnelles mais ouverte aux
autres cultures...
Quel type semble être le plus à même
d'accéder au marché du travail ; le schéma permet
peut-être d'expliquer les résistances, les mobilisations,
l'attitude, les formes de caractère, certains sentiments
exprimés, des postures quant à la recherche et l'accès au
travail.
Comment identifier les freins et les moteurs ? En terme de
capital social, les amis et la famille constituent-ils un frein ou un moteur
?
3.2.3. La perception des jeunes diplômés
vis-à-vis du marché du travail : un frein pour
tous :
La conjoncture du marché vu comme un frein :
Les jeunes diplômés qui ont obtenu leur
diplôme en 2002-2003 ont subi une situation
économique dégradée. A chaque niveau de formation, ils
ont au bout de trois années de vie active, un taux de
chômage supérieur à celui de leurs pairs de
la génération 1998, qui avaient bénéficiés
d'une conjoncture porteuse.
Karim (garçon, issu immigration, ZUS). « En
Maîtrise, j'ai eu un CDI en entreprise, j'ai démissionné
à l'obtention du diplôme. Pour la recherche d'emploi, je suis
passé par l'ANPE, par les sites Internet et les offres des quotidiens.
J'ai passé beaucoup d'entretiens, j'ai eu aucun poste en
CDI...c'étaient des CDD, des missions avec l'Intérim. Ca ne
correspondait pas à ce que je voulais, j'envisageais pas ça comme
ça. J'ai été complètement surpris, je pensais qu'il
y allait avoir plus d'offres, je ne pensais pas avoir de difficultés
à trouver. Les profs, au niveau du BTS, ils étaient très
très vagues, en entreprise, on était susceptible d'être
embauché. Mais aujourd'hui, il y a beaucoup de gens avec un BTS, le
marché est saturé ».
Si la vison du marché du travail est similaire entre
les diplômés ZUS et hors ZUS, les garçons issus de
l'immigration et résidants en ZUS vont plus facilement suggérer
la discrimination (par rapport aux filles issues de l'immigration). Les
diplômés non issus des ZUS insistent davantage sur le fait
d'être trop jeune et de manquer de qualification.
Les filles issues de l'immigration insistent davantage sur
leur personnalité, contrairement aux garçons, et plus
particulièrement les garçons issus de l'immigration qui vont plus
mettre l'accent sur un cumul de ce qui fait frein : la conjoncture, le manque
d'expérience et la discrimination. Ce sont les trois freins qui
ressortent le plus chez les garçons issus de l'immigration. Ces freins
sont vus d'une façon globale, comme un ensemble. Les filles issues de
l'immigration vont détailler ces freins, parler de leur manque
d'expérience, de la conjoncture et minimiser le facteur discriminatoire
pour mettre l'accent sur leur personnalité et la
persévérance.
Le manque d'expérience :
Les jeunes diplômés ont dans l'ensemble des
difficultés importantes à rentrer sur le marché du
travail, qu'ils soient issus d'un quartier ou non, issus immigration ou non.
Les principaux freins énoncés sont relatifs au manque
d'expérience, au fait d'être trop jeune ou trop
qualifié.
Cécile (fille, hors ZUS) :« En BTS, on avait
des profs et des professionnels, des responsables d'agences d'intérim
venaient nous parler. On a eu deux stages de quatre semaines, c'était en
formation continue, maintenant, je me dis que j'aurais
préféré une formation en alternance, avec l'alternance, je
me dis que les entreprises doutent moins de nos compétences. J'ai fait
des missions sur trois quatre semaines, mais ça n'englobait pas le
poste. J'ai eu des difficultés, l'expérience et la jeunesse,
c'était surtout ça les difficultés, on me disait que
j'avais une bonne présentation mais que je n'avais pas assez
d'expérience. Je suis allée de petites missions en petites
missions ».
Lilia. (fille, issue immigration, ZUS) : « Je crois
que le problème aussi, c'est que je n'ai pas assez
d'expérience...j'ai fait des stages au Crédit Agricole...Je crois
qu'il faut laisser leur chance à ceux qui n'ont pas d'expérience.
Maintenant, on demande deux ans d'expérience au minimum ».
Cécile : « J'ai eu beaucoup d'entretiens dans
l'immobilier, je présentais bien, mais eux me disaient que
j'étais trop jeune et que je manquais d'expérience. J'ai
abandonné. Je voulais essayer dans la Communication et la
Publicité, c'est un travail qui me plaisait. Je voulais tenter une
approche dans ce secteur en tant qu'assistante. J'ai pas eu l'occasion. Ce qui
revient beaucoup, c'est le manque d'expérience et qu'on est trop jeune.
Ils voulaient quelqu'un qui connaisse bien. J'ai une amie qui est assistante de
direction, elle n'arrive pas à s'installer. Elle a 23 ans, et si on
regarde son CV, on pense qu'elle en a trente avec tout ce qu'elle a fait, aux
entretiens, on lui, dit...on pensait voir quelqu'un de plus âgé.
Ils font plus confiance à quelqu'un qui a la trentaine que quelqu'un qui
a 23ans. Ils recherchent un type précis, ils ont leur critère de
sélection ».
Karim : « On me dit souvent dans les entretiens
d'embauche que c'est le manque d'expérience...il y a peut être
d'autres raisons. La discrimination existe...j'ai un ami, on lui a dit
clairement ».
Ici aussi, les garçons parlent plus facilement du
facteur discriminatoire et font le lien entre la discrimination et le manque
d'expérience. L'hypothèse sous jacente est de dire que d'une
façon globale, les garçons issus de l'immigration subissent
davantage la discrimination que les filles. Cela a une incidence sur la
perception du marché du travail, et le positionnement quand à la
recherche d'emploi. Ce sentiment est corrélé à d'autres
mécanismes (abordés plus loin), les garçons sont moins
autonomes par rapport à leurs parents, au groupe de pairs et au
quartier, ils parlent moins de leur personnalité et sont davantage dans
un discours de `victimisation'. Cela dit, leur discours permet aussi
d'identifier des faits discriminatoires de façon objective alors que les
filles vont hésiter de parler de la discrimination car elles ont
davantage conscience que le fait de se constituer comme victime est
déjà un frein dans la recherche d'emploi.
La perception négative sur les dispositifs publics :
D'une façon globale, les diplômés ont une
vision très négative des dispositifs publics et tout
particulièrement de l'ANPE. Ils semblent qu'il existe un problème
de communication entre ces dispositifs et les jeunes qui ne comprennent pas le
fonctionnement et les objectifs de ces services.
Marina, (fille, issue immigration) : « La Mission
Locale, ça me fait un petit peu peur, je vois des gens qui y vont, ce
sont des cas sociaux. A L'ANPE Bellevue, c'est des gens qui veulent pas s'en
sortir, quand on va la bas, c'est différent, c'est pas le même
milieu. J'ai du mal avec les gens `cas sociaux', c'est au détriment de
tout un quartier. Ces gens là ne vont pas m'apporter grand-chose
».
Abdel (garçon, issu immigration ,ZUS): « Par
rapport à l'emploi, la Mission Locale, c'est le pire, y a rien, c'est
des emplois fictifs...la Mission Locale, ça sert à rien. A
l'ANPE, c'est pareil, ça sert à rien, il n'y a jamais d'offres.
Je me suis inscrit à l'ANPE de La Bottière, mais les
conseillés, ils font rien ; tu t'inscris et voilà, c'est tout.
Moi, je faisais mes recherches d'emploi par Internet ou avec la Presse :
Ouest-France et l'Expresse...l'Expresse, y a des trucs.
Karim : « Les dispositifs d'aide à l'emploi,
l'ANPE, ce qu'il propose...je suis capable de le faire par moi même, de
faire mes propres recherches...j'ai eu des entretiens, des réunions.
Mais j'avais pas vraiment besoin d'eux...pour moi...c'est non...c'est plus une
formalité administrative. J'allais sur le site de l'ANPE sinon pour
avoir des offres...mais les CV, les lettres de motivation...j'ai pas besoin. Ce
qu'il me faut dans la recherche d'emploi, c'est la dernière touche. Je
privilégie les offres ».
Lilia : « J'ai Internet chez moi, sinon, je suis
passé par l'ANPE, la mission locale. La mission locale, c'était
l'antenne Campus...c'est pas une aide...c'est une perte de temps. Sinon, je
passe par des annonces, par des candidatures. Je suis aussi allée
à l'ANPE quartier nord, ils conseillent...c'est plus libre
».
Nasser : Pour l'ANPE, quand je me suis inscrit, j'ai eu un
entretien individuel, j'ai été, ça s'est très bien
passé ; et après c'est vrai que eux, ils nous proposent rien,
après l'entretien individuel, vous avez des annonces qui sont à
l'ANPE, vous avez Internet, vous les consultez, puis c'est ou, point final,
dons au début, ça m'a pas trop gêné mais c'est vrai
qu'après au niveau du regard vers l'ANPE, je pense...ils nous aident
sans plus, ils font leur travail, point final. Il n'y a vraiment aucune aide,
c'est pour vous dire que moi depuis le mois de septembre...parce qu'au
début j'étais inscrit à l'ANPE de Jules Verne, en fait
eux, ils devaient m'orienter vers l'ANPE de Saint-Herblain qui s'occupe de mon
domaine, tout ce qui est industrie, qualité ; ce qu'ils n'ont pas fais
depuis septembre octobre jusqu'au mois de mars, ils m'ont laissé
à l'ANPE de Jules Verne, donc mon dossier, il est passé à
la trappe. Et au mois de mars, quand ils m'ont contacté pour un autre
entretien individuel, ben là ils se sont aperçus...non monsieur
Benhali, on s'est trompé, votre dossier, il est passé à la
trappe ; vous devez pas être à l'ANPE Jules Verne, parce que
maintenant l'ANPE c'est sectorisé, pour l'industrie, c'est l'ANPE de
Saint Herblain, ils m'ont dit ben vous êtes passé à la
trappe, on s'est trompé...Au bout de six mois, ben vous êtes
à la mauvaise agence, on est désolé, excusez nous, ben
après comment on peut avoir une bonne image...c'est l'administration
ANPE qu'ont fait une erreur grossière comme ça. Depuis le temps,
je les contacte plus, je me gère tout seul ».
Une perception fausse du marché de l'emploi à la
sortie du diplôme : la recherche d'emploi et la confrontation à la
réalité
Les personnes issues de l'immigration sont plus nombreuses
à trouver un travail qui ne correspond pas à leur formation
initiale. Elles connaissent plus facilement le « décrochage »
et le « découragement », des situations qui doivent être
mises en lien avec un environnement plus fragile et des réseaux de
connaissance avec le travail plus faibles.
Cécile : « Ma vision pendant le BTS, je
pensais que ça irait, je me disais que je verrais bien par la suite si
il y a un secteur qui me plaît plus. J'ai eu mon diplôme en juin
2003, et en octobre, je n'avais toujours rien ».
L'utilisation des ressources externes
Abdel: « Dans mon domaine, dans le Commerce, j'ai pas
de réseau, j'ai des amis un peu partout, mais pas dans ma branche. J'ai
un ami du BTS qu'est parti en Allemagne. Au BTS, la prof a trouvé du
boulot pour dix personnes, mais pas pour moi...je lui avait demandé de
l'aide pour le rapport de stage, mais elle m'a pas aidé, elle avait ses
chou choux ; pourtant, j'avais de bons résultats...mais c'était
toujours...y'a ça qui va pas...mais heureusement, il y avait un soutien
des autres élèves ».
Concernant les associations d'aide à la recherche
d'emploi, il n'y a pas de parcours type, la façon dont les personnes
sont orientées est très variable et elles mêmes n'ont pas
une vision d'ensemble. Les diplômés vont chercher les informations
à droite à gauche, par connaissance, des amis, l'ANPE...
Nasser : L'association, c'est par connaissance. Mais
étant donné que normalement, un parrain un emploi, c'est des
prestataires de l'ANPE, c'est chose qu'ils n'ont pas faite l'ANPE,
c'est-à-dire de me présenter au début, ben...un parrain un
emploi, ça ils ne l'ont pas fait. Ils m'ont jamais parlé de
ça. Pourtant j'étais inscrit chez eux depuis sept huit mois. Donc
chose que un parrain un emploi n'a pas compris, ils m'ont dit normalement au
bout de cinq six mois, ils auraient dû vous contacter, nous on travaille
avec eux, on est une association qui vous aide dans votre démarche de
recherche d'emploi. Chose que l'ANPE n'a pas faite, donc, encore un
deuxième point négatif. Normalement, c'est leur rôle, mais
c'est moi-même qui aie pris l'initiative de contacter l'ANPE pour savoir
si ils pouvaient m'inscrire à l'association, parce qu'il faut être
inscrit à l'ANPE pour bénéficier des prestations de
l'association ».
Ceci met aussi l'accent sur un problème de
communication entre les services publics et les diplômés, qui
semble-t-il, n'ont pas toutes les informations nécessaires dans leur
accompagnement à la recherche d'emploi.
Les assos sont aussi vues comme une aide
psychologique.
Frédéric (garçon, français et
camerounais) : « La Mission Locale, je ne peux pas cracher dessus,
ils m'ont beaucoup aider, c'est grâce à elle que j'ai pu me
retrouver à Challenge. Elle a fait un boulot énorme, si tu
montres qu t'en as envie, elle te lâche pas. L'ANPE...il faut de
l'expérience, j'avoue que
là en ce moment, c'est eux, c'est en train de me
faire chier ! Le poste, même si t'as le profil, il faut 2
ou 3 ans d'expérience, y a pas de suivi
».
Cécile : « Je suis à un point où
je sais plus trop où j'en suis. Je vais aller voir la Mission Locale, je
suis dans mes démarches, je vais faire une sorte de bilan de
compétences avec eux. Je cherche soit une formation, ...mais aussi
quelqu'un pour me recadrer. J'aimerais pouvoir m'installer dans un poste. Par
rapport à ma formation, ça peut être lié, j'aimerais
bien...mais pourquoi pas tout autre...je ne sais pas ». Pour la Mission
Locale, c'est ma soeur qui m'en a parlé...elle me disait...si tu veux te
faire de l'expérience...je suis à l'ANPE de jules Verne et je
vais allé à la Mission Locale de La Halluchère.
Maintenant, j'ai pris un peu confiance. Mon père et mon ami, ils me
boustent. Ils disent que je suis une personne gentille, travailleuse...je sais
que j'ai du mal à me mettre en valeur. Par rapport à un employeur
aussi. Avec la Mission Locale, j'y vais aussi parce que je veux savoir si j'ai
des qualités. Je dois faire un travail sur moi même, et allier
ça avec le professionnel, tout est lier ».
Abdel : « Et sinon, il y a eu l'asso, le parrain,
là c'était bien ; le parrain, il me laissait pas tomber, à
l'asso, ils te soutiennent, il y a un suivi. Ils m'ont motivé, et
autrement, les sites Internet ».
Cécile : « À l'ANPE, j'ai eu un
entretien pour mon inscription, et c'est tout. C'est à moi de venir les
voir si j'en ai besoin. Je fais la démarche d'aller les voir. A l'ANPE,
j'y étais de juillet 2003 à début mai 2004, j'ai eu deux
annonces. Sinon, je vais aller à la Mission Locale, je regarde les sites
Internet...Ouest emploi, Ouest job. ...tous les sites...ça marche, il y
a des retours, mais ces des retours négatifs ».
On voit ici de quelle façon les diplômés
opèrent une distinction entre les associations et les services publics
comme « Challenge emploi, Un Parrain, un Emploi... », cela montre
aussi une certaine confusion par rapport à ce qu'ils attendent de ces
services. Le discours sur les associations est très positif parce qu'il
offre un accompagnement, un soutien psychologique et un rapport plus
individualisé et moins abstrait que l'ANPE. Cela a des
conséquences sur la vision qu'ils se font de l'ANPE, très
négative, parce qu'ils ne font pas nécessairement une distinction
dans les missions attribuées à ces services.
En terme de préconisation, il s'agit de travailler sur
les liens entre la perception du marché du travail à la sortie
des études, le regard sur les dispositifs publics et l'utilisation des
ressources externes. On sent qu'il manque un fil conducteur pour ces
diplômés, ils vont se renseigner à droite à gauche
sans vraiment comprendre le fonctionnement du service public et son rôle.
D'où la nécessité de la mise en débat entre les
différents acteurs (scolaire, éducatif, professionnel et service
public) au-delà du frein liée à la discrimination, mais
simplement pour que les diplômés sortent du système
scolaire avec une vision plus objective du marché du travail et des
outils qu'ils seront amenés à utiliser dans leur recherche.
Les stratégies de recherche
Cécile : « En gros, j'ai dû avoir une
quinzaine d'entretiens d'embauche. Le plus, c'était pour l'immobilier,
et aussi les banques. Ces entretiens je les eus, c'était surtout par les
candidatures spontanées, j'envoyais une lettre de motivation, un CV, et
ma photo. Avec les offres ANPE, j'ai toujours eu des réponses
négatives. Je n'essayais pas vraiment de trop cibler. Je ne
personnalisais pas l'entreprise dans même, les lettres de motivation,
c'était plutôt des lettres types. Pour les candidatures
spontanées, j'ai du en envoyer trente par secteur, ça fait une
centaine, plus l'ANPE. Si je n'avais pas de réponse, je rappelais
».
Karim : « J'essaie de cibler là où je
suis le plus compétent, mais on essaie d'élargir...parce que
ça marchait pas. J'essaie de mettre des mots clefs dans mes lettres de
motivation, des accroches. Pour les entretiens, j'essaie de faire comprendre
que je n'accepterais pas le poste dans n'importe quelle condition. Mais les
offres que j'ai, c'est des contrats pour deux trois mois, pas plus. Je suis
mobile, j'ai fait beaucoup d'entretiens en dehors de Nantes...à Paris,
à Orléans...j'essaie d'élargir, d'être plus mobile.
Je suis en recherche d'emploi depuis septembre 2004. Je travaille beaucoup par
Internet, j'ai envoyé plus de 500 CV et lettres de motivation, juste une
vingtaine par écrit. Je travaille beaucoup informatiquement, surtout
quand j'ai pas d'emploi, je vais consulter 4, 5 sites
régulièrement, matin, après midi et soir. Mais si je
décroche un travail, même précaire, je le fais, je prends
du coup moins de temps pour ma recherche ».
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