RESUME
DU PREMIER CHAPITRE
Selon Lubini (1997), la flore de la Réserve de
Biosphère de Luki est fondamentalement guinéo-congolaise et est
caractérisée par la présence d'un certain nombre
d'espèces propres du Mayombe dont elle fait partie. La
dégradation des forêts matures, conséquence des
activités humaines, a favorisé l'altération de cette flore
guinéo-congolaise ; cela se manifeste par la présence de
nombreuses espèces à très large distribution et
d'espèces africaines plurirégionales. Cette flore se
révèle riche et variée.
La chaîne du Mayombe est du type appalachien. Elle est
constituée de roches métamorphiques précambriennes. Le
relief actuel serait dû à un rajeunissement lié à la
série de mouvements de surrection qui aurait débuté au
crétacé. La présence des intrusions des roches
éruptives, granite.
L'hydrographie de la Réserve de Biosphère de
Luki est dominée par la rivière Luki, sous affluent du fleuve
Congo et son principal affluent, la Ntosi. Sur ces deux rivières
s'articule tout un réseau hydrographique complexe et à
caractère torrentiel et souvent saisonnier.
Les sols de la réserve résultent d'une longue
pédogenèse. Ils sont développés sur des schistes,
amphiboloschistes, quartzites et gneiss. Quatre principaux types basés
sur la nature de la roche-mère peuvent être
distingués : les sols rouges violacés
développés sur les amphibolites, les sols rouges formés
sur les gneiss, les sols jaunes développés sur les gneiss et
enfin les sols alluvionnaires récents. La fraction argileuse de ces sols
varie entre 1 et 26%. L'acidité est élevée.
Les précipitations de la Réserve de
Biosphère de Luki ne dépassent pas 1300 mm, ce sont des
précipitations occultes qui récompensent ces déficits.
Pour parler d'une forêt ombrophile semi-sempervirente, il faut que la
précipitation dépasse 1400 mm par année. Le sol de Luki a
un pourcentage élevé de l'argile, et permet la rétention
de l'eau pendant la saison sèche à un long moment.
DEUXIEME CHAPITRE : METHODOLOGIE
Le deuxième chapitre est consacré au
matériel (matériel biologique et équipement des terrains)
et aux méthodologies utilisés tant pour la collecte et les
analyses des données sur le terrain et au laboratoire, dont les
échantillons de sol ont été prélevé, ceux-ci
ont été acheminés au laboratoire de pédologie de la
faculté des sciences à l'Université de Kinshasa pour les
analyses y appropriés.
2.1.
Matériel
2.1.1. Matériel
biologique
Le matériel biologique est constitué des plantes
(ligneuses) dont des échantillons ont été
récoltés pour constituer des spécimens d'herbier et
faciliter l'identification des espèces. Ce matériel a subi le
traitement normal d'un herbier, c'est-à-dire séchage à la
chaleur libre, étiquetage et identification au laboratoire. Pour la
cartographie du site, des prélèvements numériques ont
été faits à l'aide du GPS. Nous avons aussi
prélevé les échantillons de sol à l'aide d'une
tarière, qui ont été l'objet des analyses physiques et
chimiques.
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